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LA TRINITÉ : UN DIEU EN TROIS PERSONNES !

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Un examen plus approfondi des données pertinentes.

Émue de compassion pour le genre humain, la Divinité – le Père, le Fils, et le Saint-Esprit – se donna elle-même dans l’élaboration du plan du salut (1). » Cette scène se déroula au ciel avant l’accord selon lequel Christ agirait en tant que Sauveur (2).

Les Écritures attestent que l’origine du Christ – le Messie qui devait venir – « remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité » (Mi 5.1). Le Christ préincarné est le « Dieu puissant » et le « Père éternel » (Es 9.5). « Christ fut alors glorifié de la gloire même qu’il partageait avec le Père de toute éternité », explique Ellen White (3). Il savait, ce qui n’est pas étonnant, qu’il était « l’égal de Dieu » (Ph 2.6, TOB) (4). La messagère du Seigneur poursuit : « [Christ] était l’égal de Dieu, in ni et tout-puissant » (5) ; « Le Christ était Dieu essentiellement, dans le sens le plus élevé du terme. Il était Dieu de toute éternité, Dieu suprême, éternellement béni, [… une] personne distincte » (6).

« Quand il parle de sa préexistence, le Christ évoque un passé lointain et sans limites. Il afirme qu’aussi loin que nous remontions dans le temps, il n’y a jamais eu un instant où il n’était en communion étroite avec le Dieu éternel (7). » Ici, le terme communion signifie une relation mutuelle. À la mort de Lazare, Jésus déclara à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie. […] Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. » (Jn 11.25) « En Christ réside la vie, une vie originelle, non empruntée, et qu’il ne tient de personne. “Celui qui a le Fils a la vie.” (1 Jn 5.12) La divinité du Christ donne au croyant l’assurance de la vie éternelle (8). »

Lors de son ministère terrestre, Jésus fut confronté par les pharisiens au sujet de son âge. « Il leur dit : je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. » (Jn 8.58) Ellen White commente : « Un grand silence s’établit dans l’assemblée. Le rabbi galiléen s’était approprié le nom de Dieu, révélé à Moïse pour exprimer l’idée de la présence éternelle. Il se donnait comme l’Être existant par lui-même, celui qui avait été promis à Israël, “celui dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours éternels” » (9). « Existant par lui — même » signifie qu’il était la source originale de la vie, laquelle ne dérive de personne.

Et le Saint-Esprit ? « Nous devons prendre conscience du fait que le Saint-Esprit […] est
une personne tout comme Dieu lui-même » (10).
Le Saint-Esprit est la troisième Personne de la Divinité »(11). « Le Père, le Fils, et le Saint-Esprit [sont] les trois saints dignitaires du ciel (12). » « Les dignitaires célestes éternels — Dieu, et Christ, et le Saint-Esprit (13). »

CHRIST PARLE AVEC AUTORITÉ

Sachant qu’il allait bientôt quitter ses disciples, Jésus leur dit ces paroles consolantes : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. » (Jn 14.16-18) Deux chapitres plus tard, il ajouta : « Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai [l’ est ici un pronom personnel]. » (Jn 16.7). Ensuite, il mentionna certaines des responsabilités du Saint-Esprit (v. 8-11). Jésus poursuivit : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. » (v. 12,13) Dans ces deux chapitres, il parle de deux personnes — de lui-même et de l’Esprit de vérité. Le Saint-Esprit « est le représentant du Christ » et son successeur sur la terre (14).

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AUTRES FONCTIONS DU SAINT-ESPRIT

Seule une personne divine pouvait donner naissance au Christ incarné (Mt 1.20). Seule une personne divine pouvait être l’Auteur de l’Ancien Testament (Ac 28.25-27) et du Nouveau (1 P 1.20,21 ; voir 1 2.13). Seule une personne divine pouvait administrer l’Église primitive, soit la guider (Ac 8.29 ; 10.19,20 ; 11.12.28 ; 13.2-4 ; 16.6,7 ; 20.23,28), remplir les croyants (Ac 4.8,31 ; 8.17 ; 9.17 ; 10.44,45 ; 11.15,24 ; 13.9,52 ; 19.6), accorder le don des langues (Ac 2.4), enseigner (Jn 14.26), rappeler les paroles du Christ (Jn 14.26), encourager (Ac 9.31, NBS), être un témoin (Ac 5.32).

Le Saint-Esprit intercède (Rm 8.26), peut être attristé (Ep 4.30), sancti e (1 P 1.2 ; voir Jn 17.17), produit le fruit de l’Esprit – l’amour avec toutes ses qualités (Ga 5.22,23), con e aux croyants di érents ministères au sein de l’Église (1 Co 12.4-11), et fait vivre le Christ ressuscité dans le cœur de ses disciples (Jn 17.26 ; Ga 2.20 ; 4.19 ; Ep 3.17 ; Ph 2.13 ; Col 1.27). À la fin du Concile de Jérusalem, les dirigeants reconnurent le Saint-Esprit en tant que personne : « Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire » (Ac 15.28).

Le Saint-Esprit dit : « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu [voir Jn 3.16], et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous ! » (2 Co 13.14). « Car il y en a trois qui rendent témoi- gnage dans le ciel : le Père, la Parole [Jean appelle Christ la Parole (Jn 1.1,14)] et l’Esprit-Saint. Et ces trois sont un. » (1 Jn 5.7,8, SER) Dans les Écritures, chaque personne de la Trinité est appelée Dieu. Le Père appelle Christ Dieu (He 1.3,8). Christ appelle le Père Dieu (Jn 8.42). Pierre réprouva Ananias en ces termes : « Tu as menti au Saint-Esprit [et ce faisant,] ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais
à Dieu » (Ac 5.3,4, SEM). Bref, les écrits inspirés définissent Dieu en tant que trois personnes au sein de la Divinité — une communion imprégnée d’amour, possédant une vie originale, existant par elle-même, non empruntée, et non dérivée.

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Norman Gulley, titulaire d’un doctorat, professeur émérite à l’Université adventiste Southern, a servi en tant que pasteur, missionnaire, et professeur. Norman et sa femme habitent à Collegedale, au Tennessee (États-Unis)

1 Ellen G. White, Counsels on Health, Mountain View, Calif., Paci c Press Pub. Assn., 1923, p. 222.2 Pour une comparaison plus étendue, voir Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 12.
3 Idem., Conquérants paci ques, p. 36.
4 Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910.

5 Idem., Évangéliser, p. 550.
6 Idem., Messages choisis, vol. 1, p. 290, 291.
7 Idem., Évangéliser, p. 550.
8 Idem., Jésus-Christ, p. 526.
9 Ibid., p. 467. C’est nous qui soulignons.
10 Idem., Évangéliser, p. 551.
11 Idem., Jésus-Christ, p. 675.
12 Voir la compréhension d’Ellen White de Matthieu 28.19 dans Ellen G. White, Manuscrit 92, 1901.Dans The Seventh-day Adventist Bible Commentary, Ellen G. White Comments, Washington, D.C., Review and Herald Pub. Assn., 1956, vol. 5, p. 1110.
13 Ellen G. White, Manuscrit 145, 1901, dans Évangéliser, p. 551.
14 Idem., Jésus-Christ, p. 672.

 

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