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DE LA TIMIDITÉ À L’ACCOMPLISSEMENT PROFESSIONNEL… PAR LA FOI

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Témoignage d’une timide introvertie devenue ce qu’elle n’aurait jamais imaginé.

Je suis née dans une famille adventiste, depuis mon enfance je passais beaucoup de temps seule à dessiner, à créer. C’était pour moi comme une évidence, « Quand je serai grande je ferai de l’art !» me disais-je. J’étais une enfant très timide et introvertie.

Je n’étais pas une très bonne élève, mais après un baccalauréat obtenu avec peine, je réussi le concours d’entrée à l’école des beaux-arts et dû m’éloigner du domicile familial. Je m’installais dans la ville où habitaient et m’attendaient des amis adventistes, ma famille d’accueil dans le sud de la France. J’y ai vécu de superbes expériences artistiques, augmentant ainsi ma connaissance. Mais au fond se dessinait un tableau plus sombre où art de la violence et de la drogue se confondaient. Au bout de deux années le charme redescendit, mon admiration pour cet univers se ternit et je fus envahie d’un profond malaise. Je n’étais plus tout à fait la même personne et je mettais de côté certains principes.

Cependant, ma foi en Dieu me servit de sauvegarde et je décidais de ne pas toucher à certaines choses néfastes. L’école manquait d’un cadre et de règles, difficile d’avoir des repères. Son influence m’éloignait de ma relation avec Dieu. L’Esprit de Dieu agissant pourtant en mon cœur, j’acceptais de changer de voie. J’entrais donc à l’université en deuxième année pour achever une licence d’arts plastiques. Je retrouvais des repères et me reprenais en main.

LA FEMME ET SES MULTIPLES NUANCES

Mes rêves d’art se poursuivaient, comme celui d’ouvrir un atelier/boutique afin de vivre de mon art de manière autonome. Mais jeune et peu ambitieuse en réalité, d’une grande timidité, je n’osais pas l’aventure. Au fond, je ne pensais qu’à mes rêves et je ne cherchais pas la volonté de Dieu pour ma vie. Finalement je décidais de rentrer à la maison et enchaînais des petits boulots. Mais au fond de moi je préparais un nouveau plan, cette fois mon nouveau rêve était d’entrer dans une école spécialisée en décoration d’intérieur. Je pensais qu’en me formant ainsi j’obtiendrais les compétences d’un métier artistique concret. Mais Dieu dirigea les choses à sa manière…

Je quittais tout pour poursuivre mes rêves et m’installer à Paris. En arrivant dans la capitale de l’art, je pensais pouvoir entrer facilement dans une école spécialisée. Mais ce n’était pas si simple. Il me fallait travailler pour m’assumer financièrement. Difficile le soir, après le travail et le métro, d’étudier mes cours par correspondance, nouvel échec et manque de repères. Cependant je cherchais une solution pour réaliser mon rêve tout en travaillant.

Un jour une école réputée accepta mon dossier, il ne me restait plus qu’à trouver une entreprise pour une formation en alternance. Les recherches ne donnèrent rien du fait de ma timidité et de mon manque de confiance en moi, je finis donc par mettre de côté ce rêve et me résigna à continuer de travailler pour payer mes factures. Curieusement j’avais toujours du travail.

Dieu avait son plan. De fil en aiguille, année après année Il me permettait d’avancer et d’apprendre beaucoup de mes expériences professionnelles et ce, sans diplôme et sans expérience spécifique au départ. Je commençais à aimer ce que je faisais et j’eus l’occasion de me former à plusieurs métiers. D’une simple hôtesse d’accueil au départ je devins secrétaire. Surprise de voir Dieu à l’œuvre malgré mon sentiment d’instabilité, moi qui n’avais pas d’ambition et aucune vision claire de mon avenir.

L’ATTITUDE DE JÉSUS ENVERS LES FEMMES

Alors qu’Il me montrait son action dans ma vie, je fis pourtant un dernier détour. Je quittais mon poste de secrétaire de direction en CDI au sein de l’œuvre pour reprendre des études d’art. Quelle erreur, quel manque de sagesse, Dieu ne voulait-il pas m’employer à son service pour son œuvre ?

Malgré mes erreurs et mes détours Il continuait patiemment de planifier mon avenir. Je fus ensuite licenciée pour raisons économiques, serait-ce une grâce divine ? Il me fallait retrouver du travail, ce que Dieu m’accorda sans tarder, étant toujours à la manœuvre. Après un second licenciement économique, j’obtins un poste d’assistante dans une mutuelle. C’était une création de poste, tout à investir, peu de travail, mais le plus dur était de me retrouver sous la direction d’une chef de service nerveuse et caractérielle, les débuts furent très difficiles.

Un jour où ma responsable fut particulièrement dure avec moi, étant profondément troublée par cette injustice, je sortis du bureau en trombe et me mis à pleurer esseulée dans la rue. Je criais à Dieu dans mon cœur de me délivrer de cette situation qui perdurait depuis déjà trois ans et que je ne pouvais supporter d’avantage. Le Seigneur entendit ma prière et ne tarda pas à y répondre. Peu de temps après, à mon retour des vacances, je découvrais avec stupeur que ma chef avait été remerciée et qu’elle ne reviendrait plus. A la suite de quoi je pus collaborer durant sept années avec un nouveau responsable qui me donna du repos et à qui je pus témoigner de ma foi en Dieu. J’eus ainsi l’occasion d’apprendre beaucoup dans des domaines très divers, de suivre des formations et de voyager. Or, Dieu voyait plus grand encore mais je ne le savais pas.

Un jour, un poste se libéra au service des ressources humaines. Cette fois-ci c’est Dieu qui m’appela à changer d’orientation. J’en parlais à ma famille et en faisais un sujet de prière. Je restais optimiste attendant de voir la volonté de Dieu s’accomplir mais je n’obtins pas le poste. Au même moment un autre poste se libérait, je tentais l’aventure et obtins finalement un poste au sein de la gouvernance. Incroyable ! Serait-ce à la direction générale de l’entreprise que Dieu voulait m’amener ? Je devins donc assistante de direction aux côtés des plus hauts dirigeants.

LA PLACE D’UNE FEMME

Cette expérience me fit comprendre que Dieu m’avait formée durant toutes ces années pour le servir au plus haut sommet de cette entreprise de manière à être « la tête et non la queue, le sel de la terre, la lumière du monde». Aujourd’hui cela fait déjà dix ans que je me sens bien dans cette entreprise. Quand je regarde en arrière je peux bien dire : « Si je savais qu’un jour je deviendrais ce que je suis aujourd’hui» ! De l’enfant timide et introvertie, de la jeune fille peu ambitieuse que j’étais, Dieu a fait de moi une femme accomplie professionnellement, moi qui ne voulais surtout pas travailler dans un bureau. Il m’utilise en apportant conseils, réconfort, sourire, joie de vivre et sens du service, chaque jour auprès de mes collègues et des dirigeants. De surcroît, Il me permet de mettre à profit le don artistique qu’Il m’a donné pour les besoins des services, chose à priori improbable. Il m’a aussi accordé la faveur de ne pas travailler le vendredi pour pouvoir préparer mon sabbat en toute quiétude. « Moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » Jean 10, verset 10.

Il est beau de voir comment Dieu agit. Avec patience Il aiguille notre parcours. Quand bien même nous avions notre plan bien ficelé, Il vient en arrangeant le temps et les circonstances afin de nous amener là où nous serons les mieux placés pour le servir. Là où nous saurons nous épanouir nous pourrons être cette lumière éclairant le monde. Quel que soit notre projet professionnel, petit ou grand, Il veut faire de grandes choses pour nous et avec nous, tout cela pour sa gloire et si nous voulons bien nous laisser guider pour le servir. Le principe est que Dieu sait mieux que nous-même ce qui est bon pour nous. Heureusement pour nous !

« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel.
Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au- dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. » Esaïe 55, versets 8 et 9

Interview d’une anonyme par Amélie Trébeau, journaliste à Adventiste Magazine.

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Adventiste Magazine

La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

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