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Mon cancer et le témoignage de l’église pendant ma maladie

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Le 10 mai 2017 le cancer a une fois de plus frappé. Mais cette fois-ci, de beaucoup plus près, car la victime n’était nul autre que moi-même. Candidat pourtant improbable, vu mon style de vie, je me croyais à l’abri.

Devant un tel tsunami, j’ai décidé de me réfugier aux États-Unis dans un centre de santé.

Et c’est là, dans ce sanctuaire du bien-être, que Dieu s’est révélé à moi dans un songe. J’étais assis en compa­gnie d’un ami de longue date (nous étions détendus et parlions de tout et de rien, comme d’habitude). Le ciel a soudainement changé, comme une toile vierge sur laquelle un artistes apprête à peindre un tableau. Puis, des mains en position de prière, des mains de toutes les couleurs et de toutes les grosseurs, ont émergé de différents endroits et pointaient toutes, en un faisceau, vers le milieu du ciel.

Puis, un être majestueux, Jésus lui­-même, la tête touchant au ciel et les pieds traversant le faisceau de mains (sans le défaire), est passé si près de moi que j’ai pu voir l’expression sur son vi­sage et coucher son pied droit. Dans ses yeux, j’ai pu comprendre son message: « J’entends toutes ces prières de partout qui montent vers moi en ta faveur. »

Pendant mes deux hospitalisations, le songe s’est matérialisé grâce à mon réseau de soutien social éparpillé sur les cinq continents et particulièrement à mes frères et sœurs de l’église locale et des églises environnantes. Je n’ai jamais été seul dans ma chambre, même à des heures tardives. À certains moments, on aurait dit un véri­table Club Med. Une journée, j’ai accueilli tellement de visiteurs que mon voisin de chambre, seul la plupart du temps, m’a demandé de lui refiler quelques-uns de mes amis; demande qui a évidemment été accordée.

Je me suis rendu compte combien les gens pouvaient être bons et généreux. Ma femme m’apportait à déjeuner et à dîner. Mon souper a été pris en charge par une sœur de l’église pendant ma première hospitalisation de trois semaines et par un frère de l’église pendant ma deuxième hospitalisation de cinq semaines. J’ai même décou­vert que mon frère biologique savait cuisiner (un progrès énorme pour un garçon qui se faisait fouetter s’il mettait les pieds dans la cuisine).

En repassant ces souvenirs, je ne peux m’empêcher de penser à une conversation de Pierre avec Jésus dans Matthieu 19.27-29: « Pierre … lui dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi; qu’en sera-t-il pour nous? Jésus répondit: … qui­conque aura quitté, à cause de mon nom, frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants … recevra le centuple … »

Quand j’ai accepté Jésus à l’adolescence, j’ai compris qu’il était ici question de l’église. Mais jusque-là, avant que ma propre église joue ce rôle pendant ma mala­die, je n’avais pas pris pleinement conscience du sens de cette transaction. Je suis convaincu que, si chaque croyant qui traverse une épreuve comme le cancer recevait le même soutien, nos églises seraient pleines à craquer.

Aroll Exama – Malheuresement décédé, mais dans une grande paix, avec la sérénité visible sur son visage et reflétant la fin de son combat sur terre pour l’espérance promise de la vie éternelle à venir.

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La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

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