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QUEL EST TON NOM ?

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Genèse  32.27  :  «  Il  lui  dit:  Quel  est  ton  nom?  Et  il  répondit  :  Jacob.  »

« Quel est ton nom ? » Jacob, sou­viens-toi de ce nom qui peut signifier « Celui que Dieu favorise », mais qui peut aussi signifier « Celui qui supplante, qui trompe », symbole de ton caractère, de qui tu es.

Et au verset 28 : « ll dlt encore: ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ». En d’autres mots, Tu t’appelles maintenant Israël, c’est-à-dire « Celui qui lutte avec Dieu, celui qui a vaincu ! » Voici je te donne un nouveau nom, symbole de ton nouveau caractère. Tu ne seras plus Jacob le trompeur, le vo­leur, mais tu seras Israël, celui qui a connu Dieu.

Chers amis, quel passage for­midable que le récit de cette nuit à Péniel ! Toutefois, ce caractère trans­formé, révélé par ce nom nouveau, n’a pas été construit au cours de cette seule nuit. Jacob n’a pas été miracu­leusement transformé en un autre homme. Ce caractère a été bâti et transformé à travers les expériences souvent difficiles des 20 années précédentes de cheminement avec Dieu. Et c’est une bonne nouvelle pour nous tous, et pour moi personnelle­ment, parce que je prends maintenant conscience du fait que ce caractère bouillant, impatient, agressif, qui m’a si bien servi dans ma vie profession­nelle et politique, n’est probablement pas le nom que Dieu veut que je porte !

Lui qui nous appelle à le servir intervient également face à notre caractère, à ce que nous sommes, et il nous pose cette même question ra­dicale : « Quel est ton nom, mon ami ? T’appelles-tu agressif ? Impatient ? Am­bitieux ? Intolérant ? »

Pierre a vécu la même expérience avec Jésus, vous savez ! Tu ne seras plus Simon le bouillant, mais Pierre, le roc, le rocher ! Les qualités qui font de toi un grand dans le monde ne sont pas celles qui feront de toi un grand dans mon royaume ! De Simon à Pierre. Du disciple au caractère fougueux qui a renié Jésus à l’apôtre Pierre, le roc de la première Église ! Quelle leçon difficile, radicale, mais incontournable pour nous tous ! Nous aimerions bien que Dieu comprenne notre caractère et qu’il nous pardonne tout simple­ment, sans que nous ayons à vivre une transformation souvent difficile.

Quel est ton nom, cher lecteur ?

Quel est le nom, le caractère, par le­quel tu es connu ? Cette question bou­leverse, va droit au plus profond du cœur, là où résident nos secrets. J’ima­gine que notre ami Jacob a peut-être pensé qu’il pourrait cacher ce nom si lourd dont il avait honte et qu’il devait maintenant dévoiler.« Quel est ton nom ? » lui demande son adversaire.

Mes amis, même si notre nom nous fait honte, prenons exemple sur Jacob, et face à cette question, n’hési­tons pas à confesser devant Dieu qui nous sommes vraiment ! C’est ce que va faire Jacob ! Il va confesser et dépo­ser aux pieds de Dieu ce fardeau qu’il porte. Oui, je suis Jacob, le trompeur, le menteur, mais ne me quitte pas sans me bénir. Comme Moïse au buisson ar­dent ou Paul sur le chemin de Damas, Jacob vit lui aussi ce moment qui défi­nit une vie. Ce moment, pour lui, c’est la réponse de l’ange.« Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël. » C’est pourquoi je languis du jour où Christ pourra me dire « Tu n’es plus Jean-Jacques, tu es maintenant une nouvelle personne, avec un nouveau caractère et un nouveau nom ».

Ce thème de transformation se re­trouve partout à travers la Bible …

Une nouvelle naissance, une nouvelle créature, un nouveau cœur, un nouvel Esprit, de nouveaux cieux et une nou­velle terre, etc. C’est le thème princi­pal du plan du salut. Le message est clair ! Les choses ne peuvent pas rester comme elles sont, et nous non plus. La transformation du caractère, ou sanctification n’est pas optionnelle !

Dieu a lui aussi un nom, chers amis, qui reflète son caractère, qui il est ! Dans Exode 34, en réponse à la requête de Moïse de lui « montrer sa gloire », le texte nous dit, aux ver­sets 5 à 7, que « L’Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom [le caractère, la gloire] de l’Éternel. Et l’Éternel passa devant lui, et s’écria: L’Éter­nel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième généra­tion ! »

Et ce nom de l’Éternel est le sujet d’une promesse sans équivoque et catégorique de la part de Jésus lui­-même. Apocalypse 3.12: « Celui qui vain­cra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus; j’écrirai sur lui le nom [caractère] de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. » Apocalypse 14.1 : « Je regardai, et voici, l’Agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leur front. »

Une promesse formelle nous est faite : nous hériterons non seulement d’un nouveau nom, mais surtout du nom, du caractère même, de Dieu et de Jésus ! Je ne serais plus appelé men­teur, tricheur, violent, colérique ou quoi que ce soit d’autre, mais plutôt compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en amour ! Quelle belle espérance pour moi et pour chacun d’entre nous ! Apocalypse 2.7 : « Que celui qui a des oreilles entende ce que I’Esprit dit aux Églises: À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, etje lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. »

 

Jean-Jacques Hermans

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