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Les plans de Dieu ou les miens ?

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Je me sens nerveuse. C’est que j’ai une longue liste de choses à faire, et on ne cesse de m’interrompre. En me rendant à mon bureau, j’aperçois une collègue qui me fait signe. Je l’écoute poliment, mais intérieurement, je prépare un texte dont l’échéance est imminente. Finalement, je m’assieds devant mon ordinateur, et au moment où j’ouvre un document, mon téléphone me prévient par vibration de l’arrivée d’un message urgent. Une amie a besoin de parler. Ai-je quelques minutes ? Je pousse un soupir. Oui, je veux bien aider, mais en même temps, je me demande si j’arriverai un jour à finir mes tâches ! J’ai même écourté mon culte personnel ce matin, car je dois poursuivre ma journée de travail. Dieu a sûrement compris. Après tout, c’est pour lui que je travaille !

Soudain, une douce pensée me vient à l’esprit et transperce mon irritation. « Calme-toi ! Considère ces déviations de tes plans comme étant des interruptions divines. » Condamnée, j’éteins mon ordinateur et m’apprête à envoyer un texto à mon amie en difficulté. Quelques versets bibliques me viennent alors l’esprit : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Mt 25.40) ; et : « Car nous sommes des collaborateurs de Dieu. » (1 Co 3.9, NBS) Ces idées me frappent. Et si l’intention de Dieu pour moi aujourd’hui allait au-delà de ma liste de choses à faire ? Et s’il voulait que je travaille avec lui afin d’avoir un impact sur la vie de quelqu’un à ce moment précis ? Vais-je lui faire suffisamment confiance pour le laisser gérer mon temps ?

J’ai souvent du mal à mettre davantage l’accent sur les relations plutôt que sur les tâches ; Dieu se doit alors d’équilibrer tout ça. Il me rappelle que si je suis trop occupée pour passer du temps avec lui et avec les personnes qu’il met sur mon chemin, c’est que quelque chose cloche. Il me faut de la foi pour abandonner mes plans et confier à Dieu mon temps et mes tâches, mais ça, ça fait partie de ce que je dois faire : laisser Dieu mettre de l’ordre dans mes priorités.

Je regarde l’exemple de Jésus. Peu importe à quel point il était sollicité, il prenait du temps seul avec son Père (voir Mt 14.23 ; Mc 1.35 ; Lc 5.15,16). Il réagissait aux interruptions apparentes dans sa journée avec grâce et amour. Par exemple, alors qu’il se rendait chez Jaïrus pour guérir sa fille mourante, il s’arrêta pour guérir une femme affligée d’une perte de sang et pour lui parler. Il enseignait avec compassion aux foules qui le poursuivaient alors qu’il essayait de passer du temps avec ses disciples (Mc 5.21-43 ; 6.30-34). Ellen White commente : « Pendant sa vie terrestre, le Christ ne fit aucun projet pour lui-même. Il se soumettait à ceux de son Père qui lui étaient révélés jour après jour. C’est ainsi que nous devons dépendre de Dieu. Notre existence sera alors ce que sa volonté voudra qu’elle soit. Il dirigera nos pas lorsque nous mettrons notre confiance en lui*. »

C’est un défi pour moi : être attentive aux plans de Dieu qui se déroulent dans ma journée. Je ne veux pas faire la sourde oreille aux invitations de Dieu sous prétexte que je suis accaparée par mes propres plans. Je veux être branchée sur Dieu au point d’accueillir ses interruptions divines au cours de la journée.

Parfois, il y a des choses plus importantes que ma liste de choses à faire. 

 

De Lynette Allcock, diplômée de l’Université adventiste Southern, habite à Watford, au Royaume-Uni.
Source : Adventist World – Février 2021


* Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 413.

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