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Ne pas juger mais passer à l’action – Message du pasteur Ted Wilson

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Salutations, mes amis. Ces dernières semaines, nous avons étudié le merveilleux livre d’Ellen White, « Heureux ceux qui », en nous concentrant sur le puissant sermon sur la montagne de Jésus. Aujourd’hui, nous allons examiner la dernière partie de ce sermon, où, une fois de plus, Jésus parle clairement de la manière de mener une vie chrétienne réussie.

 

« Ne jugez pas afin de ne pas être jugés », a-t-il déclaré, comme le rapporte Matthieu 7.1. Ici, Jésus nous met en garde contre le fait de juger les autres selon nos propres critères, en jugeant leurs motivations, comme si nous pouvions lire dans leur cœur. « Car on vous jugera de la même manière que vous aurez jugé », a dit Jésus.

 

C’est une loi de la nature qui dit que la façon dont nous traitons les autres nous reviendra, en bien ou en mal. Ce que nous semons, nous le récolterons sûrement.

 

En allant plus loin, Jésus souligne l’hypocrisie de ceux qui sont prompts à trouver des défauts aux autres, sans considérer leurs propres défauts. « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » demande Jésus.

 

Commentant ce passage, Ellen White écrit : « Les censures et les reproches n’ont jamais arraché personne au mal ; au contraire, beaucoup d’âmes ont été ainsi éloignées de Jésus et se sont fermées à la foi ; au contraire, la tendresse, la douceur et l’amabilité apportent le salut aux égarés et couvrent une multitude de péchés ».

 

Poursuivant, Jésus dit : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne les piétinent et qu’ils ne se retournent pour vous déchirer ».

 

Le Christ ne force jamais personne à le suivre, mais cherche seulement à nous attirer avec amour. Certains, cependant, « ne souffrent pas de l’esclavage du péché ». À leur sujet, Ellen White écrit : « Les serviteurs de Dieu ne doivent pas perdre leur temps avec ceux qui ne voient dans l’Évangile qu’un sujet de discussion et de raillerie ». Nous devons prier pour eux et les laisser entre les mains de Dieu.

 

Jésus présente alors cette belle promesse : « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira ». Jésus nous invite à nous tourner vers lui avec un cœur ouvert et sincère, en croyant qu’il est capable de tout. Nous lisons : « Le Seigneur ne pose d’autre condition qu’un désir ardent et sincère de son pardon, de ses enseignements, de son amour ».

 

Revenant sur notre relation avec les autres, Jésus nous enseigne la règle d’or : « Tout ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux ». Il nous encourage à ne pas regarder ce que nous devrions recevoir, mais ce que nous pouvons donner. « Dans nos rapports avec nos semblables », écrit Ellen White, « nous devons nous mettre à leur place, essayer de comprendre leurs sentiments, leurs difficultés, leurs déceptions, leurs joies et leurs douleurs ». En nous identifiant à eux, il devient plus facile de traiter les autres comme nous voudrions être traités si nous étions à leur place.

 

Vers la fin de son sermon, Jésus fait ce rappel à ses disciples : « Entrez par la porte étroite ! en effet, large est la porte, spacieux le chemin menant à la perdition […], mais étroite est la porte, resserré le chemin menant à la vie, et il en a peu qui les trouvent ».

 

Jésus souligne ici combien il est facile de suivre la foule, de faire ce qui est facile et acceptable pour la majorité ; Ellen White écrit : « Toutes les opinions et les doctrines humaines y ont leur place. On peut y suivre ses propres inclinations et satisfaire les exigences de son égoïsme ». En revanche, le Christ nous exhorte à « nous charger de notre croix » et à le suivre. Il nous a précédés, il connaît toutes les épreuves auxquelles nous sommes confrontés et promet d’être avec nous tout au long du chemin.

 

Après avoir averti ses disciples de se méfier des faux prophètes, Jésus conclut son sermon par une puissante métaphore comparant deux maisons : l’une construite sur le rocher, l’autre sur le sable. Ceux qui écoutent les paroles du Christ et les mettent en pratique sont comme le sage qui a construit sa maison sur le rocher. « La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison ; elle ne s’est pas écroulée, parce qu’elle était fondée sur le rocher ».

 

Mais ceux qui écoutent ses enseignements et ne les mettent pas en pratique seront comparés « à un fou qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; elle s’est écroulée et sa ruine a été grande ».

 

Mes amis, on nous dit : « Une tempête arrive, implacable dans sa fureur. Sommes-nous prêts à l’affronter ? » Par la grâce de Dieu, nous pouvons l’être, si nous bâtissons notre foi sur le rocher de sa Parole. Non seulement en écoutant les paroles du Christ, mais par sa grâce, en les suivant et en les mettant en pratique.

 

Et maintenant, je vous invite à prier avec moi. 

Père céleste, merci d’être le rocher solide sur lequel nous pouvons poser les fondations de notre vie. Aide-nous à ne pas placer notre foi et notre vie dans des choses éphémères, sur le sable, ce qui représente les faux enseignements. Seigneur, aide-nous à toujours nous appuyer sur toi. Merci de nous écouter ; au nom de Jésus, amen.



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La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

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