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LES PRIÈRES DE MA MÈRE DURANT UNE DÉCENNIE M’ONT RAMENÉE À L’ÉGLISE

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– Puis j’ai été capable d’aider quelqu’un d’autre.

Voici le récit de comment Dieu a sauvé ma vie de l’alcoolisme en Irlande et comment il m’a ensuite permis de faire une différence dans la vie de quelqu’un.

Je viens d’une famille déchirée. Bien que ma mère étudiait la Bible, j’avais quitté l’église adventiste depuis bien longtemps.

À l’âge de 18 ans, j’ai quitté la maison et suis partie avec le premier homme qui me montrait un peu d’affection, passant d’une relation à une autre sans arrêt. Je suis devenue une alcoolique et je ne pouvais plus passer un seul jour sans alcool. En dépit de cela, je suis devenue infirmière et j’ai réussi à garder mon emploi. Pendant plus d’une décennie, ma mère a prié pour moi, plaidant sincèrement pour mon âme.

Lorsque j’ai passé le cap des 30 ans, j’ai expérimenté une crise personnelle, c’est à ce moment précis que Dieu s’est révélé à moi.

Je lis beaucoup, et ma mère m’avait offert beaucoup de livres d’Ellen White, que je n’avais jamais parcouru.

Étant dans une mauvaise passe de la vie, je me suis tournée vers ces livres. Analysant ce que ma bibliothèque contenait, mes yeux se sont arrêtés sur un livre, la vérité sur les anges. Je le pris et l’ouvris, je pus alors y lire : « On ne sait pas ce qui résulte d’une journée, d’une heure ou d’un moment, et on ne devrait jamais commencer un jour sans remettre nos pas au Dieu très haut. Ses anges sont désignés pour veiller sur nous, et si l’on se met sous leur protection, alors à chaque danger, ils seront à nos côtés. »

Quelques jours plus tard, le soir, je me suis assise par terre à côté de mon lit. J’étais contrariée. Il y avait quelque chose en moi qui n’était pas d’accord avec l’alcool, et je me suis demandée comment je pourrais être capable d’arrêter. D’un coup la réponse m’est apparue. Ressentant une force inexplicable, je me suis levée et j’ai jeté tout mon vin dans les toilettes. Pendant les jours qui ont suivi, j’ai retiré petit à petit toutes les personnes qui avaient une mauvaise influence sur moi, déménagé à Dublin et je suis retournée à l’église.

Theda Rall au Centre Cuisle à Dublin, Irlande. (Gracieuseté de Gina Wahlen)

Theda Rall au Centre Cuisle à Dublin, Irlande. (Gracieuseté de Gina Wahlen)

Puis j’ai recommencé à boire. Mais en peu de temps, le Seigneur me ramenait à nouveau à lui. Déterminée à sortir de l’alcoolisme, j’ai dit au pasteur : « Si je ne le fait pas maintenant, je ne le ferais jamais. » J’ai pris 7 jours de congés et j’ai fermé ma porte à clé. Chaque heure pendant les trois premiers jours, je me mettais à genoux, demandant de l’aide à Dieu. J’ai bu du jus de fruits et de l’eau. J’ai mangé des graines, des fruits et des noix. Mon corps a évacué l’alcool que j’avais bu depuis si longtemps.

Cela pris du temps, mais lorsqu’un évangéliste adventiste des États-Unis est venu en Irlande, j’ai suivi ses conférences et me suis faite baptiser.

Mon intérêt pour le sujet de la santé grandissait, et je me suis engagée dans le « Cuisle Centre », un nouveau centre d’influence dans une église adventiste dans la partie sud de Dublin. Je me suis portée volontaire au centre les mardis et les jeudis. C’est tellement important pour nous d’être là. Les personnes y viennent parce qu’elles sont fatiguées de marcher seules toute la journée. C’est le centre où je l’ai rencontré.

Un matin, j’avais décidé de prendre une soupe au centre. Après mon arrivée, j’ai vu un homme arrivant à bicyclette. Il était décoiffé et semblait désespéré.

« Bonjour monsieur. Qu’est ce que je peux faire pour vous ? » ai-je dit.

« Je ne sais pas. »

«  Est-ce que vous voulez que je regarde votre pression artérielle ? En quoi puis-je vous aider ? »

« Je ne dis pas non à un petit quelque chose à manger. », répondit-il.

J’étais tellement contente d’avoir amené de la soupe. Je réchauffais la soupe et je me suis assise à côté de lui pour lui parler. Il y avait quelque chose chez cet homme, c’était comme si Dieu était entré par la porte. Il était si gentil et doux.

L’homme avait un cancer de la peau près des yeux et souffrait. J’ai changé son pansement. Puis je l’ai emmené dans l’église et prié avec lui. Il ne savait pas comment s’agenouiller pour prier.

« J’ai tellement de choses en moi, » me dit-il. « J’ai été abusé par un chef religieux. Je voulais en parler à la police… »

Nous avons prié et prié. Pendant les six mois qui ont suivi, il venait à chaque réunion de prière et à chaque culte le sabbat. Un jour, je l’ai ramené chez lui. Son domicile était très propre. Je marchais et partout autour de moi se trouvaient des images de Jésus.

« Je lui parle toute la journée, » me dit-il.

Puis il me parla du premier jour où il était venu au centre.

« Alors que je pédalais, je dépassai l’église, mais quelque chose me disait de faire demi-tour, je ne savais pas ce que j’allais faire là-bas, mais quelque chose me disait de faire demi-tour. Même ayant déjà passé le bâtiment, je suis revenu sur mes pas. »

Il voulait arrêter de fumer, nous l’avons donc accompagné dans un programme pour arrêter de fumer. Il était si reconnaissant. Mais il a recommencé à fumer et était trop embarrassé pour revenir à l’église. Je suis allé le voir et lui dit à quel point il nous manquait.

« Nous allons t’aider, » lui ai-je assuré.

Il a dit qu’on lui manquait aussi. Il est donc revenu.

Je loue le Seigneur pour les prières fidèles de ma mère. J’aime les personnes dans notre communauté. Dieu met simplement de l’or dans le cœur de certaines personnes.

Une vue de l'église adventiste où le Centre Cuisle est situé à Dublin, Irlande. (Gina Wahlen)

A view of the Adventist church where the Cuisle Centre is situated in Dublin, Ireland. (Gina Wahlen)

Source adventistreview.org Par Theda Rall, comme dit à Gina Wahlen, rédacteur en chef de la Mission Quarterly.
Traduction : Clara Becker

AUDREY ANDERSSON: FEMME D'EXCELLENCE 2016
GOUVERNEUR ADJOINTE ADVENTISTE

Adventiste Magazine

La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

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