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Le temps de la fin et la fin du temps

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Jésus est aux portes ! Celui qui a dit « je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14.1-3 ) est sur le point d’apparaitre sur les nuées du ciel.
Avons-nous besoin de nous appuyer sur un fait tel qu’une pandémie pour prêcher la fin du temps et légitimer le message du retour du Christ ? Quelle tristesse si c’était le cas ! 

Quand Jésus a parlé des signes du temps de la fin et de son retour (Matthieu 24), il a effectivement parlé de guerres, de menaces de guerre, de famines, de pestes, de tremblements de terre. Or, toutes ces choses sont le lot quotidien de l’humanité depuis longtemps. Jésus a aussi parlé de persécutions mortelles, du surgissement de faux prophètes, de faux messies… Cela aussi existe depuis longtemps. Et ce n’est pas parce que ces faits n’ont pas (encore) beaucoup d’ampleur chez nous et qu’ils ne nous dérangent donc pas tant que ça, qu’ils n’existent pas… Ce qui est dérangeant, en tout cas, c’est la relative indifférence ambiante à ce sujet, c’est ce manque d’amour… mais cela aussi est un signe du temps de la fin décrit par Jésus.

Le fait est que nous sommes depuis longtemps en train de vivre le temps de la fin. C’est d’ailleurs cette conviction qui nous a poussés, nous adventistes, à prêcher l’Evangile éternel, la véritable adoration et l’obéissance dus au Créateur, et le retour imminent du Christ pour toute nation, tribu, langue et peuple. Mais il nous faut rester fidèles à l’ordre divin. 

Ce que nous avons à prêcher est un évangile éternel, une Bonne Nouvelle éternelle. Le Christ est-il mort pour moi sur la croix pour m’offrir la vie éternelle ? C’est une bonne nouvelle ! Comme le sont aussi le fait de comprendre qu’obéir à la volonté du Seigneur m’ouvre la voie pour une vie pleine et épanouie ; qu’apprendre à adorer Dieu me protégera des faux dieux et des faux prophètes ; que le Christ est aux portes et qu’en l’acceptant dans nos vies, nous pouvons être prêts à le rencontrer. Ce sont toutes des bonnes nouvelles !

Nous n’avons pas à surfer sur la vague de l’angoisse généralisée pour dire que la fin du temps est là. Ce qui arrive en ce moment est seulement un signe supplémentaire que nous sommes bel et bien dans le temps de la fin, mais, en aucun cas, que nous sommes à la fin du temps, même si nous en sommes certainement tout proches. Le temps de la fin est une période. La fin du temps est un événement. La période est caractérisée par les choses décrites par Jésus et dont nous avons déjà parlé, l’évènement, lui, est précédé par un seul signe, un fait, et il est positif : 

« Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » 

 

Et autant la période est et deviendra difficile, autant l’avènement lui, sera libérateur, formidable, glorieux! 

Alors, mettons l’accent sur l’évènement et non sur la période. Arrêtons de mettre l’accent sur les dégâts que nous vivons, qui ont été provoqués par les humains et qui suscitent la peur, et mettons l’accent sur le Christ qui sauve, qui restaure, qui pardonne, qui revient. Prêchons la fin du monde, oui, mais du monde tel que nous le connaissons, avec ses souffrances, ses injustices et la mort ; prêchons une fin qui n’est en réalité que le début du renouveau promis par Dieu et qui arrive incessamment sous peu. Prêchons cette Bonne Nouvelle!

 

De Carlos Rivero, pasteur dans la Fédération adventiste belgo-luxembourgeoise

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Adventiste Magazine

La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

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