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Fête des morts : un regard sur le sommeil après la mort !

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Qu’impliquent les Écritures lorsqu’elles comparent la mort à un sommeil ? Comment l’usage de cette métaphore a-t-il évolué dans l’histoire de la théologie adventiste ? Quelles sont les implications de cette métaphore théologique, tant dans la prédication que dans l’élaboration de nos doctrines sur de l’état des morts et la résurrection ? Dans cet article, un professeur de théologie du Brésil nous présente les résultats de son analyse.

Les Écritures comparent la mort à un sommeil, et la résurrection à un éveil du sommeil (Jn 11.11-14 ; 1 Co 15). Ces analogies peuvent suggérer des perspectives significatives, telle l’affirmation de la certitude de la résurrection, mais elles peuvent aussi conduire à des conclusions erronées si on les prend littéralement ou si on conclut que dans la mort, l’âme dort – comme si la mort n’était qu’un état intermédiaire dans lequel la personne – l’âme – reste inactive dans la tombe jusqu’à la résurrection. Cet article cherche à soutenir la perspective biblique sur la mort et l’état des morts, tout en soulignant la valeur du message présenté au moyen des métaphores théologiques du sommeil et de l’éveil de ce sommeil.

Premiers développements adventistes

Certains adhérents au mouvement millérite, particulièrement George Storrs, l’un de ses dirigeants les plus influents vers la fin de l’été et au début de l’automne 18441, ont influencé l’Église adventiste quant à sa croyance sur l’immortalité conditionnelle. Vers 1840, George Storrs, alors prédicateur méthodiste, devint convaincu que les êtres humains, loin d’être immortels, reçoivent l’immortalité uniquement à la résurrection des morts, à condition d’avoir foi en Christ. En corollaire, il croyait aussi que ceux qui vivent et meurent dans leurs péchés ne souffriront pas éternellement mais seront exterminés par le feu.

Tout en soulignant vigoureusement que la mort est une perte totale de la vie, George Storrs dirigeait la plupart de ses arguments contre la croyance traditionnelle en l’enfer, lieu de tourment éternel. Quand il parlait des justes, il souhaitait équilibrer ses déclarations sur la résurrection promise à l’aide du concept de sommeil : « Quand les hommes meurent, ils “dorment dans la poussière de la terre” (Dn 12.2). Ils ne se réveillent que lorsque Christ descend “du ciel” ; ou au son de la dernière trompette. »2

Dès 1842, Calvin French, un pasteur baptiste qui s’était joint lui aussi aux millérites, embrassa les idées de George Storrs. Calvin French put avancer ses arguments en faveur de l’état inconscient des morts en se servant amplement des métaphores bibliques du sommeil et du repos. « Les justes et les méchants se reposent ensemble dans la tombe dans un état inconscient, et ce, jusqu’à ce qu’ils entendent la voix du Fils de l’homme et ressuscitent pour la vie ou pour la condamnation », et « ceux qui dorment en Jésus se réveilleront à la première résurrection », tandis que « les autres morts se réveilleront à la seconde résurrection, et paraîtront devant Christ lors du jugement. »3

Il s’agit, semble-t-il, de l’une des premières circonstances où l’expression « dormir en Jésus » fut utilisée parmi les adventistes des années 1840. Cette expression devint assez populaire parmi les adventistes4, particulièrement dans les avis nécrologiques. À cet égard, l’esquisse biographique de George Storrs, publiée en guise d’introduction à son ouvrage Six Sermons, édition de 1855, commente la mort subite de Charles Fitch en octobre 1844 : « Il s’est endormi en Jésus, dans la glorieuse espérance du réveil imminent à la voix du Fils de Dieu. »5 Cette mention de Charles Fitch, un éminent millérite, convient bien, car il fut le premier pasteur converti à la doctrine de l’immortalité conditionnelle dans les rangs adventistes, doctrine que d’autres dirigeants du mouvement rejetaient farouchement.

Cependant, plusieurs groupes adventistes continuèrent de croire à cette doctrine après la fragmentation du mouvement millérite qui se produisit après le 22 octobre 1844. Ce fut le cas des adventistes observateurs du sabbat6, pour qui le concept du sommeil commença à jouer un rôle central dans leur compréhension de la mort et de la résurrection.

Dans leur première publication, soit en 1847, James White se référa deux fois aux « saints qui dorment » et qui seront ressuscités par Jésus lui-même à son retour7. Ellen White utilisa cette expression au moins quinze fois dans ses propres écrits. Au cours des années qui suivirent, elle eut largement recours au concept de la mort en tant que sommeil sous ses différentes formes.

En plus de parler des « saints qui dorment », qui seront « gardés » jusqu’au matin de la résurrection, où la voix du Fils de Dieu les « réveillera » et les « appellera » à sortir du tombeau, Ellen White mentionna des dizaines de fois ceux qui sont maintenant silencieux et dorment (ou se reposent) pendant un peu de temps dans leurs tombes. Elle utilisa même cette expression pour elle-même, par exemple à la page de son journal personnel datée du 26 décembre 1904 : « Veuille le Seigneur épargner ma vie pour que je puisse accomplir cette œuvre avant de me reposer dans le tombeau. C’est là ma prière. »8 Deux ans plus tard, elle écrivit dans une lettre : « J’attends que Dieu m’appelle à abandonner mon œuvre et à me reposer dans la tombe. »9

Par contre, dans un article biographique publié en 1876, Ellen White fit deux déclarations surprenantes. Après avoir rapporté une conversation que sa mère avait eue avec une femme sur une prédication ayant pour thème la nature de la mort, elle poursuivit en disant qu’elle vint à sa mère et, profondément impressionnée par les commentaires, chercha à en savoir davantage sur cette question.

À un certain point, elle demanda : « Mais, mère […], croyez-vous vraiment que l’âme dort dans la tombe jusqu’à sa résurrection ? » Elle décrit quelques paragraphes plus loin l’impact que cette nouvelle doctrine a eu sur elle : « Cette foi nouvelle, magnifique, m’a enseigné que si les auteurs inspirés se sont tant attardés sur la résurrection du corps, c’est parce que l’être tout entier est endormi dans la tombe. »10

Cet épisode remontait à plus de trente ans, lorsqu’Ellen White (Ellen Harmon), à l’âge de 16 ans, semble répéter le langage de l’époque, égalant le sommeil de l’âmedans la tombe avec « l’être tout entier ». Nulle part elle ne parle de l’âme qui dort, qui se repose dans la tombe. En fait, elle semble avoir évité de parler des âmes décédées. Ce n’est qu’en parlant au figuré des pécheurs qui n’ont pas encore accepté Jésus pour leur Sauveur qu’elle se rapproche le plus de l’idée d’une âme morte. « Une âme sans Christ, dit-elle, c’est comme un corps privé de sang ; elle est morte. Elle peut donner l’apparence d’une vie spirituelle ; elle peut accomplir comme une machine certaines cérémonies à caractère religieux ; mais elle n’a aucune vie spirituelle. »11

En plus des écrits d’Ellen White, certains des premiers ouvrages adven- tistes utilisent aussi le langage biblique du « sommeil » pour décrire l’état des morts12. Cependant, pour ceux qui n’étaient pas familiers avec la compréhension adventiste de l’anthropologie biblique dans laquelle « l’homme est une unité – l’âme et le corps ne sont pas des entités séparées », comme l’exprima R. F. Cottrell en 186513, le concept du sommeil de la mort portait à confusion. « Nous n’enseignons pas, clarifia-t-il, que “l’âme dort avec le corps dans la tombe”. »14

Une telle clarification était nécessaire parce que le concept du sommeil de l’âme risquait encore d’être compris de façon dualiste en rapport avec l’immortalité de l’âme. Tout au long de l’histoire chrétienne, c’est ce que plusieurs « immortalistes » croyaient précisément. Ce fut le cas, par exemple, de quelques anciens écrivains syriens, dont Éphrem ; de John Wyclif, de William Tyndale et de Martin Luther. De nombreux anabaptistes et sociniens souscrivirent apparemment à ce point de vue, également assez répandu en Angleterre au XVIe et au XVIIe siècle15.

La mort : un sommeil

Dans les Écritures, le sommeil est mentionné littéralement et métaphoriquement. Utilisé littéralement, il indique simplement un état physiologique (Gn 28.11 ; Jb 33.15 ; Dn 10.9 ; Lc 9.32). Dans son utilisation métaphorique, il peut désigner une torpeur spirituelle, l’indolence ou un manque de vigilance. Dans les Proverbes, la paresse, l’indolence et le sommeil servent de façon presque morale à décrire la personne négligente qui refuse de reconnaître les besoins raisonnables de la vie humaine (6.9-11 ; 19.15 ; 20.13 ; 24.33,34). Dans Ésaïe (29.10), et fréquemment dans le Nouveau Testament (Mc 13.35,36 ; Rm 13.11 ; Ep 5.14 ; 1 Th 5.6-9), le sommeil décrit une léthargie spirituelle qu’il faut secouer pour demeurer éveillé en ce monde mauvais. C’est dans un contexte très souvent eschatologique qu’on l’utilise ainsi, pour nous prévenir de prendre conscience des signes des temps.

Le sommeil (de même que la position couchée et le repos) est aussi une métaphore de la mort. On le constate couramment dans l’Ancien Testament (1 R 1.21 ; Jb 7.21 ; 14.12 ; Ps 13.4 ; Jr 51.39,57 ; Dn 12.2). L’expression « se coucha [ou se reposa] avec ses pères » revient 36 fois dans 1 et 2 Rois et 2 Chroniques. La métaphore figure aussi dans le Nouveau Testament. Lorsque Jésus ressuscita des morts, les « corps de plusieurs saints qui étaient décédés ressuscitèrent » (Mt 27.52). Au cours de sa lapidation, Étienne s’agenouilla, prononça ses dernières paroles et « s’endormit » (Ac 7.60).

Lors de son troisième voyage missionnaire, Paul mentionne que certains des « plus de cinq cents frères » qui avaient vu le Christ ressuscité s’étaient déjà « endormis » (1 Co 15.6, NBS). Il fit aussi mention de ceux qui s’étaient « endormis dans le Christ » (v. 18,20, NBS) ; et il proclama son espérance : « Nous ne nous endormirons pas tous » avant le retour de Jésus (v. 51, NBS). Dans 1 Thessaloniciens, en abordant la situation des frères et des sœurs déjà décédés, il fit mention d’eux trois fois dans le contexte de ceux qui s’étaient « endormis » (4.13-15).

Jésus se servit d’une métaphore en deux occasions différentes, dont la première au sujet de la fille de Jaïrus, qui venait tout juste de succomber à sa maladie (Mc 5.35). En arrivant chez Jaïrus, Jésus entendit les gens pleurer et gémir bruyamment (v. 38). Il leur dit : « Pourquoi ce tumulte, et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort. » (v. 39) Sachant fort bien qu’elle était morte, ils donnèrent un sens littéral à ses paroles (v. 35 ; voir Lc 8.53), lui répondirent cyniquement et se moquèrent de lui (v. 40).

Le cas de Lazare fut la seconde occasion. Lorsque Jésus apprit que son ami Lazare était malade, il n’agit pas immédiatement (Jn 11.3). Quand il décida finalement de se rendre à Béthanie, il déclara : « Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller. » (v. 11) Cette affirmation sema la confusion parmi ses disciples parce qu’ils la prirent dans sons sens littéral. Ils conclurent que le sommeil favoriserait la guérison de Lazare (v. 12), et qu’ainsi, Jésus n’aurait pas à risquer sa vie pour se rendre en Judée (v. 7,8). Comme dans le cas de la fille de Jaïrus, Jésus ne parlait pas du sommeil dans le sens propre du terme, mais au figuré, en référence à la mort (v. 13). Il dut alors leur déclarer ouvertement : « Lazare est mort. » (v. 14)

Ainsi, dans les deux cas, Jésus eut recours à la métaphore du sommeil pour parler de la mort, et personne ne comprit l’allusion. Cependant, ce malentendu surgit non parce qu’il venait d’introduire une nouveauté, mais parce qu’il s’en servit de manière non conventionnelle pour nier le caractère irrévocable de la mort au lieu de s’en tenir à une simple description de l’événement.

La description biblique de la mort

Selon la Bible, la mort est la cessation de la vie (Jb 7.21 ; 14.12). Lorsqu’une personne meurt, rien ne reste. Le souffle de vie retourne à Dieu, le corps se décompose et se mêle aux éléments de base dont Dieu s ;est servi pour le former (Ps 146.4 ; Ec 12.9 ; voir Gn 2.7 ; Jb 33.4 ; Ec 9.5,6,10). Comme l’explique Haynes, « l’union de deux choses, la terre et le souffle, servirent à créer une troisième chose : l’âme. L’existence continue de l’âme dépend entièrement de l’union permanente du souffle et du corps. Lorsque cette union est brisée et que le souffle se sépare du corps, comme cela se produit à la mort, l’âme cesse d’exister. »16

Selon Samuele Bacchiocchi, la mort est présentée dans les Écritures « comme un retour aux éléments dont il fut formé à l’origine […]. [La mort est] la fin de la vie d’une personne, et elle entraîne la décomposition du corps […]. [Elle signifie] la perte ou la cessation de la vie. »17 Bien que l’on ne puisse mettre sur un pied d’égalité la mort et le sommeil, puisque celui qui dort est en vie, la métaphore biblique demeure néanmoins importante pour la compréhension adventiste de la mort.

La résurrection à venir ne fait aucun doute, comme le montre l’expérience de la fille de Jaïrus, celle de Lazare et de plusieurs autres, en plus de celle du Christ lui-même. Les uns ressusciteront « pour la vie éternelle », et les autres, « pour l’opprobre, pour la honte éternelle » (Dn 12.2 ; voir Jn 5.28,29). Et la résurrection pour la vie éternelle sera possible précisément à cause de la résurrection du Christ (1 Co 15.17,18 ; 1 Th 4.14). C’est aussi la façon dont on comprenait traditionnellement l’expression « premier-né d’entre les morts » (Col 1.18 ; Ap 1.5), ou « les prémices de ceux qui sont décédés » (1 Co 15.20,23)18. Pour reprendre une déclaration classique, « la résurrection du Christ est une promesse et la preuve de la résurrection de son peuple »19.

Ainsi, selon l’enseignement biblique, la mort signifie une fin complète, mais ni finale ni définitive, à l’exception de ce que la Bible appelle « la seconde mort », c’est-à-dire l’extermination définitive des impies (Ap 20.11-15 ; 21.8). Pour les croyants, la mort n’a pas le dernier mot (1 Co 15.26,54,55 ; voir Ap 2.11 ; 20.4,6).

Si la mort signifie la fin, en revanche, la résurrection implique beaucoup plus qu’un réveil. Elle est une véritable recréation. S’il ne reste rien, alors il n’y a rien qui doive se réveiller physiquement ou sortir de la tombe. Tous les aspects de la vie présente prennent fin à la mort. Parfois, même les os disparaissent. Cependant, les morts revivront (Jn 5.25,28 ; 11.25 ; Ap 20.6), parce que Dieu préserve la mémoire de la personnalité et du caractère des êtres décédés20.

La résurrection implique donc une nouvelle création, cette fois non de la poussière de la terre, mais du ciel (voir 1 Co 15.47-50). Ainsi, à la résurrection, il n’existera aucun lien physique entre la vie actuelle et la nouvelle. « Bien qu’ils n’existent plus, par la puissance de Dieu, ils peuvent être recréés et vivre à nouveau. »21 C’est une recréation à partir de rien, et une vie nouvelle. Par conséquent, la métaphore du réveil, fréquemment utilisée dans la Bible, n’est simplement que la contrepartie, l’équivalent logique de la métaphore du sommeil. Le sommeil n’illustre pas pleinement la nature de la mort, de même que le réveil n’exprime pas pleinement le caractère de la résurrection.

Conclusion

En résumé, deux points clés sont à garder en tête. Premièrement, le sommeil est une métaphore de la mort, et non sa description exhaustive. Le sommeil ne représente pas pleinement la condition des êtres humains dans la mort, parce que la mort est la cessation complète de la vie, avec tout ce que cela implique. En tant que métaphore, cependant, il peut fournir d’importantes idées. Par exemple, Jésus s’en est servi pour souligner la réalité et l’assurance de la résurrection (voir Jn 11.23.25).

Deuxièmement, le concept du sommeil de l’âme ne repose sur aucun fondement biblique. La mort n’est pas un sommeil littéral. Bien que l’une ressemble à l’autre, mort et sommeil sont deux choses différentes. Il ne convient donc pas de se servir du sommeil pour comprendre la nature de la mort, ou par extension, l’état des morts. Selon la vision biblique, à la mort, l’âme cesse d’exister (Gn 2.7 ; Jb 33.4 ; Ec 9.5,6).

Par conséquent, utilisons la métaphore du sommeil judicieusement pour éviter de minimiser le sérieux de la mort ou de diminuer le caractère unique de la résurrection.

Wilson Paroschi (titulaire d’un doctorat de l’Université Andrews) est professeur en interprétation du Nouveau Testament au Séminaire adventiste de théologie d’Amérique latine, Engenheiro Coelho, São Paulo, Brésil. Son courriel : wilson. paroschi@unasp.edu.br.

RÉFÉRENCES

  1. Voir George R. Knight, Millennial Fever and the End of the World : A Study of Millerite-Adventism, Pacific Press, Boise, Idaho, 1993, p. 113.
  2. George Storrs, Six Sermons on the Inquiry Is There Immortality in Sin and Suffering ? Also, A Sermon on Christ the Lifegiver : or, the Faith of the Gospel, Bible Examiner, 1855, vol. 1, p. 8.
  3. Calvin French, Immortality, the Gift of God through Jesus Christ to be Given to Those Only Who Have Part in the First Resurrection, Boston, 1842, p. iii.
  4. En fait, dans sa brochure de 54 pages, Calvin French se réfère 35 fois à la mort en tant que sommeil, dont 14 se rapportent au « sommeil en/ avec Jésus/Christ ». Une fois, il se réfère spécifiquement au « sommeil de la mort », et sept fois il utilise l’expression « sommeil dans la poussière ».
  5. Storrs, Six, p. 5.
  6. Selon George Knight, le conditionalism et l’annihilationism étaient, en fait, les principaux sujets de désaccord parmi ceux qu’on finit par surnommer « les adventistes d’Albany » (p. 283–293).
  7. James White, A Word to the “Little Flock”, 1847, p. 4, 24 ; voir 20 (où il est utilisé par Ellen G. White). L’expression « les saints qui dorment » semble avoir été tirée de Matthieu 27.52.
  8. Ellen G. White, Manuscript Releases, 21 volumes, Review & Herald, Hagerstown, Maryland, 1981– 1993, p. 14 [Nos. 1081–1135], p. 223.
  9. Ibid., p. 262 (Lettre 112, 1906).
  10. Ellen G. White, « Mrs. Ellen G. White : Her Life, Christian Experience, and Labors », The Signs of the Times (ci-après sous l’abréviation ST), 9 mars 1876 ; aussi dans Testimonies for the Church, 9 volumes., Pacific Press, Mountain View, Californie, 1948, vol. 1, p. 39, 40.
  11. Ellen G. White, « Connection with Christ », The Advent Review and Sabbath Herald (ci-après sous l’abréviation RH), 23 novembre 1897.
  12. D. M. Canright, A History of the Doctrine of the Soul, 2e éd., SDA Pub. Assoc., Battle Creek, Michigan, 1882 ; J. N. Andrews, Thoughts for the Candid, Pacific, Oakland, Californie, 1889, p. 2 ; E.J. Waggoner, « Spirits in Prison », ST, 11 février 1889 ; Uriah Smith, Here and Hereafter, Review and Herald, Washington, DC, 1897, p. 326 ; A. T. Jones, « Historical Necessity of the Third Angel Message, N° 4 », ST, 23 mars 1888 ; Canright, « A Plain Talk to the Murmurers », RH, 12 avril 1877 ; « To Those in Doubting Castle, N° 1 », RH, 10 février 1885.
  13. R. F. Cottrell, « A Very Materialistic Christianity », RH, 7 novembre 1865.
  14. Ibid.
  15. Aujourd’hui encore, le « sommeil de l’âme » est généralement défini comme « une sorte de suspension temporaire de l’animation de l’âme entre le moment de la mort personnelle et celui où nos corps seront ressuscités ». Voir R. C. Sproul, Essential Truths of the Christian Faith, Tyndale, Wheaton, Illinois, 1992, p. 215.
  16. Carlyle B. Haynes, Life, Death, and Immortality, Southern, Nashville, Tennessee, 1952, p. 54.
  17. Samuele Bacchiocchi, Immortality or Resurrection? A Biblical Study on Human Nature and Destiny, Biblical Perspectives, Berrien Springs, Michigan, 1997, p. 138.
  18. Voir James D. G. Dunn, The Epistles to the Colossians and to Philemon : A Commentary on the Greek Text, New International Greek Testament Commentary ; Eerdmans, Grand Rapids, Michigan, 1996, p. 97, 98.
  19. Voir Leon Morris, The Cross in the New Testament, Eerdmans, Grand Rapids, Michigan, 1965, p. 258, 134.
  20. Niels-Erik Andreasen, « Death : Origin, Nature, and Final Eradication », dans Handbook of Seventh-day Adventist Theology, éd. Raoul Dederen, Review and Herald, Hagerstown, Maryland, 2000, p. 317, 318. Voir la citation suivante d’ Ellen G. White : « À la résurrection, notre identité personnelle sera préservée, tout en n’étant pas composée des particules de matière ou de substance matérielle qui sont entrées dans la tombe […]. L’esprit, le caractère d’un homme, est retourné à Dieu pour être préservé. À la résurrection, tout homme aura son propre caractère […]. Il retrouvera sa même forme […]. Il revivra doté des mêmes caractéristiques de sa propre individualité […]. Il n’existe aucune loi de Dieu dans la nature montrant que Dieu rendra les mêmes particules de la matière composant le corps avant la mort. Dieu donnera aux justes qui sont morts un corps selon son bon plaisir. » – The SDA Bible Commentary 7 volumes.; éd. rév., éd. Francis D. Nichol, Review and Herald, Hagerstown, Maryland, 1980, vol. 6, p. 1093
  21. Bruce Reichenbach, Is Man the Phoenix ? A Study of Immortality, Christian University Press, Grand Rapids, Michigan, 1978, p. 185.

Source : http://dialogue.adventist.org/fr/2122/un-regard-sur-la-metaphore-du-sommeil-dans-ladventisme-et-les-ecritures

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