Main Menu

Entretenez le feu !

Shares

Énumérez trois choses que vous aimeriez faire quand vous arriverez au ciel. C’est avec cette activité simple, focalisée sur les événements succédant au retour de Jésus et au millenium, que nous concluons notre culte familial. Sept d’entre nous écrivent leurs trois souhaits les plus importants et les placent sur la table. Ensuite, chacun doit prendre une liste de souhait au hasard, puis deviner qui en est l’auteur. Et la pièce se remplit de surprises et de rires ! Nous apprécions cette activité. Nous avons de quoi nous réjouir.

Nos listes contiennent une grande variété de voeux – voler avec les anges, visiter d’autres mondes, faire un tour à dos de lion ou de loup, demander à Jésus comment nous avons réussi, le remercier pour son amour infini, etc. Ces voeux expriment notre désir de faire partie du glorieux royaume de Dieu. En plein milieu d’une pandémie, la bienheureuse espérance – rencontrer Jésus et avoir part à son royaume – continue de brûler en nous.

La COVID-19 a inévitablement ralenti la vie et nous a ramenés à l’essentiel. Nous sommes passés en mode survie. Alors qu’une nouvelle normalité prend forme, nous sommes amenés à réfléchir aux temps dans lesquels nous vivons. Alors que certains cherchent des adaptations temporaires et que d’autres essaient de joindre les deux bouts, beaucoup sont simplement reconnaissants d’avoir de quoi manger et de pouvoir encore travailler.

Récemment, mon mari a dit : « Dieu nous a amenés là où il veut que nous soyons : chez nous. » C’est chez soi qu’on entretient le culte, les valeurs et les relations. C’est chez soi qu’on construit le courage et qu’on cultive l’amour. Depuis bien trop longtemps, Satan a réussi à remplir notre vie avec des horaires chargés et des tas de distractions, limitant ainsi le temps de qualité en famille. Nous avons maintenant l’occasion de repartir à zéro, de nous réorganiser, de reconstruire nos familles sur un fondement centré sur Christ.

Dieu a ses façons bien à lui d’attirer notre attention. Lorsque nous l’adorons, il y a d’abord une étincelle, puis une flamme qui brûle en nous mais ne nous consume jamais. Le culte familial est un moyen de groupe pour parler à Dieu et pour écouter sa voix. Pendant le confinement, le culte familial nous aide à nous reconnecter et à nous rapprocher de notre sauveur.

Cette période d’incertitude m’a aidé à comprendre mon besoin humain d’un sauveur divin. Lorsque je lis les descriptions de Jean de la salle du trône céleste (Ap 5.11) remplie de myriades d’anges et d’êtres célestes qui honorent l’Agneau de Dieu, je me rends compte que Dieu, notre créateur, est digne de notre adoration et de toute louange. Lorsque nous l’adorons, notre désir ardent est satisfait, et notre vide intérieur, comblé. Nous trouvons notre valeur en lui, en celui que nous adorons.

Ne passons-nous pas souvent notre vie à nous réchauffer au feu des histoires et des expériences spirituelles des autres ? Eh bien, l’heure est venue de faire l’expérience de Dieu pour nous-mêmes – personnellement et de tout notre coeur ! Aussi froid et brisé que l’alléluia puisse être, la Bible promet que « les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Rm 8.18).

Ellen White écrit : « S’il y eut jamais un temps où chaque maison devrait être une maison de prière, c’est bien maintenant*. » Nous redécouvrons l’importance spirituelle de la cellule familiale – fondement même de la société, de l’Église, et de la nation. C’est ce que nous constatons également ici, sur le campus de l’Institut d’enseignement supérieur Lowry Memorial. Tous les soirs, nous entendons nos voisins chanter et adorer Dieu. Leurs chants et leurs prières nous encouragent et nous rappellent que Dieu est à l’oeuvre. Lorsque les membres de la famille font le culte ensemble, au nom de Jésus, les puissances des ténèbres tremblent ; les liens familiaux se renforcent, et alors, Dieu peut les utiliser pour bénir le monde.

 

De Beersheba Jacob, coordinatrice des ressources humaines et assistante auprès du vice-président de l’Institut d’enseignement supérieur Lowry Memorial, à Bangalore, en Inde. Elle est l’épouse d’Andrew Jacob.
Source : Adventist World, Octobre 2020


* Ellen G. White, Témoignages pour l’Église, vol. 3, p. 104.

Journée d’appréciation des Pasteurs et de sa Famille 2020
Il est temps de protéger vos tomates

Laissez votre commentaire

ESPOIR MÉDIAS

Top