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Dieu avec nous

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L’amour seul éveille l’amour. Connaître Dieu, c’est l’aimer ; son caractère se manifeste en opposition avec celui de Satan. Cette oeuvre ne pouvait être accomplie que par un seul Être, unique dans tout l’univers. Celui-là seul qui connaissait la hauteur et la profondeur de l’amour de Dieu était capable de le révéler. Sur la sombre nuit enveloppant le monde devait se lever « le Soleil de justice qui porte la santé dans ses rayons »* (Malachie 4.2).

 

Le plan révélé

Il ne faut pas voir dans le plan de la rédemption le produit d’une réflexion tardive, consécutive à la chute d’Adam. Il s’agit de « la révélation du mystère tenu secret dès l’origine des temps » (Romains 16.25). Cette révélation dévoila les principes qui, dès les âges éternels, sont à la base du trône de Dieu. Dieu et le Christ ont prévu dès le commencement l’apostasie de Satan et la chute de l’homme, amenée par le pouvoir trompeur de cet apostat. Dieu n’est pas l’Auteur du péché, mais il en a prévu l’existence et il s’est préparé à faire face à cette terrible éventualité. Si grand était son amour pour le monde qu’il s’est engagé à donner son Fils unique, « afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16).

Lucifer avait dit : « J’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu. […] Je serai semblable au Très-Haut. »(Esaïe 14.13-15) Mais le Christ, « dont la condition était celle de Dieu, […] n’a pas estimé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2.6,7).

Il y a eu là un sacrifice volontaire. Jésus eût pu demeurer au côté du Père. Il pouvait conserver la gloire du ciel et l’hommage des anges. Il a préféré remettre le sceptre entre les mains du Père et descendre du trône de l’univers pour apporter la lumière à ceux qui en étaient privés, la vie à ceux qui périssaient.

Le Dieu incarné

Voici près de deux mille ans qu’une voix mystérieuse émanant du trône de Dieu, a été entendue dans le ciel : « Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande ; mais tu m’as formé un corps. […] Voici, je viens – dans le rouleau du livre il est écrit à mon sujet – pour faire, ô Dieu, ta volonté. » (He 10.5-7, LSG) Ces paroles annonçaient l’accomplissement du dessein tenu caché de toute éternité. Le Christ était sur le point de visiter notre monde et de s’incarner. « Tu m’as formé un corps », dit-il. S’il s’était montré revêtu de la gloire qu’il partageait avec le Père avant que le monde fût, nous n’eussions pu supporter la lumière de sa présence. Pour que nous pussions le contempler sans être détruits, la manifestation de sa gloire a été voilée. Sa divinité a été revêtue du voile de l’humanité – la gloire invisible sous une forme humaine visible. […]

C’est ainsi que le Christ allait venir, semblable aux hommes, pour transformer « notre corps avili » (Ph 3.21). Il n’avait aucune beauté qui pût le recommander aux yeux des hommes : il était néanmoins Dieu incarné, lumière du ciel et de la terre. Sa gloire était voilée, sa grandeur et sa majesté étaient cachées pour lui permettre de s’approcher des hommes affligés et tentés.

*Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Segond révisée, dite à la Colombe. Ellen G. White

Les Adventistes du Septième Jour croient qu’Ellen G. White (1827-1915) a exercé le don de prophétie biblique pendant plus de 70 ans de ministère public. Cet extrait est tiré de son livre Jésus-Christ, p. 11-13.
Source : Adventist World, Décembre 2017

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Adventiste Magazine

La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

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