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LE COÛT D’UN CARNIVORE

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Nous parlons beaucoup de réduire les gaz à effet de serre, du changement climatique, de la pollution, des émissions des véhicules et de l’industrie et nous déplorons la destruction de l’environnement que tout cela provoque. Nous voudrions économiser l’eau et nous nous inquiétons de la destruction des forêts tropicales. Mais beaucoup d’entre nous ne savent pas que ce que nous choisissons de mettre dans nos assiettes a un impact sur l’environnement, plus dévastateur même que certains de ces autres facteurs.

Les gaz à effet de serre

Généralement, l’élevage intensif n’est pas compris dans la liste des responsables environnementaux, mais en réalité c’est l’industrie la plus dévastatrice qui affecte la planète aujourd’hui. Les animaux élevés pour servir de nourriture produisent 51% des gaz à effet de serre, contre 13% pour les dérivés des transports. L’élevage de bétail est responsable de plus de la moitié des émissions de protoxyde d’azote dans le monde entier, qui est 24% plus dévastateur pour notre atmosphère que le dioxyde de carbone. Et le dioxyde de carbone compose seulement 0,03% de l’atmosphère, donc il n’est pas un vrai gaz à effet de serre parce que, différemment du méthane et du protoxyde d’azote, il est plus lourd que l’air, donc il ne flotte pas dans l’atmosphère.

Plus encore…

Ce n’est que le début des problèmes pour notre planète. On a calculé qu’actuellement un tiers des terres dans le monde a été transformé en un désert à cause de l’élevage du bétail. Par exemple, les déserts du Moyen-Orient sont, dans une large mesure, le résultat du surpâturage de moutons et de chèvres depuis des milliers d’années. La désertification est aussi causée par le dégagement de la terre et l’abattage des arbres, les mêmes arbres qui protègent le territoire contre l’érosion du vent et de l’eau. Le dégagement aide aussi l’empiètement des sables emportés par le vent du désert. Il n’est pas encore devenu un désert, mais le bassin d’Amazonie est actuellement dégagé à une vitesse terrible, presque entièrement pour le pâturage des animaux et pour planter des arbres d’huile de palme. Et la même chose se produit en Indonésie et dans d’autres pays asiatiques.

L’élevage de bétail occupe actuellement 45% de ce que sont les terres arables du monde et la demande augmente exponentiellement grâce à notre envie de manger de la viande. Évidemment, une proportion de terre de pâturage ne peut pas être employée pour l’agriculture. Mais, en moyenne, il faut 9 hectares de terre pour alimenter une personne qui a un régime carnivore contre moins d’un hectare pour celui qui a un régime végétarien. Le plus grand contributeur (91%) à la déforestation est le désir d’avoir plus de terre pour l’élevage intensif ! Avec une proportion massive de déboisement de la forêt tropicale amazonienne, le problème de l’extinction d’espèces complique la situation. 

Difficultés en mer

Une situation similaire existe dans le monde marin, où pour chaque kilo de poisson pêché pour la consommation humaine, cinq kilos sont écartés, considérés comme « capture accessoire ». Parmi les 80,4 millions de tonnes métriques de poissons tirés des océans tous les ans, beaucoup d’espèces sont involontairement et inutilement attrapées et tuées.

Deux tiers de la terre sont couvert d’eau, 97% de cette eau est salée et 2% glacée. Donc seulement 1% de l’eau mondiale est disponible pour la consommation humaine mais, malheureusement, nous sommes en train de la polluer. La plupart de cette pollution ne vient pas de l’industrie lourde, comme on pourrait le penser ; elle provient des industries pour l’élevage des animaux. Exemple impactant, on affirme que ces eaux de ruissellement riches en éléments nutritifs sont en train de détruire la grande barrière de corail en Australie.

La pollution de l’eau

Une étude aux États-Unis a prouvé que 3 000 tonnes d’excrément sont produites chaque minute par les animaux qui sont élevés pour devenir de la nourriture. Les déchets de 2 500 vaches laitières produisent le même montant de déchet d’une population humaine de plus de 400 000 personnes ! Une importante quantité de déchets des animaux est versée dans nos voies d’eau parce que, contrairement aux villes qui ont des unités d’épuration pour gérer les excréments humains, certaines fermes, en particulier les laitières, ont, au mieux, des bassins d’oxydation, qui sont moins efficaces.

Il faut 9 hectares de terre pour alimenter une personne qui a un régime carnivore contre moins d’un hectare pour celui qui a un régime végétarien.

L’écoulement nutritif de l’élevage intensif cause également des « zones mortes » dans nos océans et dans nos voies d’eau, où des niveaux réduits d’oxygène (hypoxie) provoquent la mort ou l’éloignement des espèces marines.

Le meilleur parti de ressources limitées

Et parlant d’eau, saviez-vous que l’industrie de la viande et des produits laitiers utilise un tiers de l’eau douce de la terre ? Il faut 3 000 litres d’eau pour produire un petit hamburger (comprenant le temps nécessaire pour élever une vache, l’abattage et la vraie consommation). C’est l’équivalent de deux mois de douches ! Si vous choisissiez de continuer à prendre de longues douches, à vous brosser les dents avec le robinet ouvert et que vous réduisiez votre consommation de viande, vous sauveriez infiniment plus d’eau qu’en prenant de rapides douches et en fermant le robinet pendant que vous vous savonnez.

Comme vous pouvez le voir, le facteur le plus complet qui mène à la destruction de l’environnement et à la dégradation de la biosphère est la production des animaux pour la consommation humaine. En termes purement arithmétiques, ce monde pourrait soutenir 27 fois sa population actuelle si nous étions tous végétariens. Un régime végétarien diminue le bilan carbone de 50%, et fait ainsi de notre planète un meilleur endroit pour vivre… sans compter les avantages personnels d’un régime végétarien.

De Ross Chadwick

Source : https://www.hopechannel.com/read/the-cost-of-a-carnivore

Traduit par Tiziana Calà

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