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« J’AI CONNU MON COMPAGNON POUR LA VIE PENDANT QU’ON ÉTAIT BÉNÉVOLES »

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Le bénévolat adventiste peut avoir des récompenses inattendues.

Parfois le service de mission vient avec une prime. C’est certainement le cas de Linda-Rose, des États-Unis, qui, jusqu’à récemment, faisait partie du Service Volontaire Adventiste (SVA) et de Jake Jackson, son mari anglais, qui était lui aussi un volontaire dans un autre projet dans les Cornouailles, en Angleterre.

Les deux se sont rencontrés presque par hasard. Rosemary Lethbridge, le dirigeant de l’église Watering Hole à Totton, sur la côte sud de l’Angleterre, nous raconte l’histoire.

« Linda-Rose risquait de ne pas venir à nous aider dans notre église. Elle était une excellente candidate mais nous avons accordé la position à quelqu’un d’autre parce que Linda, pour diverses raisons, ne pouvait pas commencer quand nous en avions besoin. À la toute dernière minute, l’autre bénévole n’était plus disponible parce qu’il avait reçu l’offre d’un poste permanent. Donc nous avons contacté à nouveau Linda pour lui demander si elle voulait encore venir nous aider. Elle est venue et nous avons travaillé ensemble en faveur de notre communauté pendant 18 mois».

Mais Linda et Jake, quoique tous les deux bénévoles, vivaient à 300 km de distance, vu qu’ils travaillaient à deux projets différents. Les équipes des deux projets se rencontraient parfois, surtout au camp adventiste à Chapel Porth, dans les Cornouailles. Ils se sont rencontrés dans l’un des ces voyages et le reste, comme ils disent, c’est de l’histoire.

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Jake et Linda-Rose, dans les Cornouailles, en Angleterre. (Photo : Trans-European Division News)

 

L’histoire, toutefois, se répète sans cesse. Le mariage de Linda et Jake, célébré cet été dans le pittoresque jardin « Sylvia » du centre universitaire de Newbold, n’est que la dernière d’une bien plus grande série d’histoires d’amour qui datent du début des années 1900. Cela aussi aide à promouvoir la mission.

 

En 1911 on a demandé à Oscar Dorland, un jeune étudiant du Wisconsin, dans les États Unis, d’aller dans l’institut Stranborough Missionary College, en Angleterre, qui venait juste d’être créé. Il voulait se rendre en Afrique comme missionnaire mais cela n’a pas pu se passer à cause du début de la Première Guerre mondiale. Il est donc allé à Londres, où il faisait des études bibliques à une patronne et sa fille; à la fin, il a épousé la fille de sa patronne. Cette histoire d’amour est à l’origine de la naissance de cinq enfants, qui travaillent tous pour l’église, dont trois comme missionnaires.

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Oscar et Mary Dorland et leurs cinq enfants, qui travaillent tous pour l’église, dont trois comme missionnaires à l’étranger (Photo : Trans-European Division News)

Deux générations plus tard, leur petit-fils Victor Hulbert est allé à Lisbonne, en Portugal, comme SVA. Cette année-là non seulement lui a donné une grande passion pour le Ministère des communications, vu qu’il était volontaire auprès de la radio adventiste mondiale, mais, comme Jake, il a aussi trouvé sa future mariée, Luisa. C’est leur fils, Steven, qui est maintenant le dirigeant de l’église LIVE St. Austell où Jake a travaillé comme volontaire.

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Vincent Hubert lors de son mariage en 1981

Steven a connu Jake quand il était un étudiant auprès de l’université Falmouth, dans les Cornouailles. Jake méditait de laisser l’église mais grâce à l’amour et à la persévérance des membres de l’église locale et à l’église de LIVE St. Austell, il a commencé de nouveau à fréquenter l’église tous les fins-de-semaine. C’est ainsi que sa foi a grandi.

« C’est après qu’il est rentré de l’université que j’ai demandé à Jake de venir à servir comme volontaire dans St. Austell et il a sauté sur l’occasion », raconte Steven. « Peu après il est arrivé à la décision d’être baptisé à Chapel Porth Beach. C’est toujours merveilleux de voir comment Dieu peut travailler à travers les vies des personnes ; tant de choses auraient pu empêcher la rencontre de Jake et Linda mais la foi l’a rendu possible ».

Cette histoire se répète de milliers de fois dans le territoire de la Division Trans-Européenne et ailleurs. Dan et Heidi Weber se sont rencontrés pendant leur période de bénévolat auprès de l’école adventiste en Islande, dans les années 1980. Maintenant il est le directeur des communications de l’Église Adventiste de l’Amérique du Nord. Ils n’arrêtent jamais de promouvoir le programme SVA.

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Dan et Heidi Weber, en 1989, quand ils se sont connus en tant que volontaires SVA en Islande. (Photo : Trans-European Division News)

 

Diana et Daniel Sabatier, Beatrice et Peter Cooper, Charlotte et Mathew Marshall, ils se sont tous rencontrés pendant leur mission de bénévolat auprès de l’église de Stanborough Park, en Angleterre.

Et il y en a d’autres : Chris Baker (Écosse) et Karen Hawkins (États-Unis), Gordon Smith (Écosse) et Flor Alvarez (Costa Rica) rencontrés en Costa Rica, Michelle Simpson (Angleterre) et Milan Gugleta (Serbie), Kari Wright (États-Unis) et Paul Bellamy (Canada), Daniel Hopa (Pologne) et Liubov Milis (Moldavie), Aila Heck (Allemagne) et Nebosja Živanov (Serbie), qui se sont, eux aussi, mariés cet été.

Karen Plaatjes (Angleterre) a rencontré son mari sud-africain Philip en Corée. Jusqu’à récemment, elle a supervisé d’une manière enthousiaste le programme SVA pour la Division Trans-Européenne.

Andrew Layland (Angleterre) a rencontré sa femme coréenne, Soonim Lee, tandis qu’il enseignait l’anglais en Corée du Sud. Il est maintenant retourné là-bas comme missionnaire.

Il faut souligner que aucune des ces personnes n’est allée en mission recherchant une histoire d’amoure et cela ne devrait même pas être vu comme priorité. « Cependant, quand on rencontre des semblables personnes dévouées à la mission, de telles choses peuvent se produire », affirme Audrey Andersson, le Secrétaire exécutif de la Division Trans-Européenne et l’actuel coordinateur du SVA.

C’est aussi la pensée de Luisa Hulbert. « Je suis convaincue que Dieu a fait venir Victor en Portugal pour une raison bien précise. Cela lui a certainement donné une impulsion pour sa vie dans le ministère et dans les communications, mais cela nous a également réunis d’une manière merveilleuse. Le programme SVA a changé nos deux vies ».

Lethbridge dit que Dieu est toujours prêt à rendre nos rêves réalité.

« Dieu connaît le plan qu’Il a pour nous et quand nous soumettons nos plans et nos idées à Lui, Il travaille pour notre bien ».

De Trans-European Division News

Source : http://www.adventistreview.org/church-news/story5463-i-met-my-life-partner-while-volunteering

Traduit par Tiziana Calà

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Andrew et Soonim Layland, missionnaires en Corée du Sud. (Photo : Trans-European Division News)

 

 

 

 

 

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