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Vous vous plaignez trop ? Voici 5 choses que vous pouvez faire

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Que faites-vous lorsque les choses vont mal et que tout ce qui vous entoure semble s’écrouler ? Gardez-vous les yeux en avant et essayez-vous de trouver une solution ? Ou bien tombez-vous dans la complainte sans fin ?

 

Tout le monde connaît des moments dans sa vie où rien ne se passe comme prévu, où les problèmes accablent, où tout ressemble à un échec. La vie est faite de hauts et de bas. Dans ces moments-là, certains choisissent de regarder avec confiance vers l’avenir, en essayant de surmonter la crise de leur vie du mieux qu’ils peuvent, tandis que d’autres choisissent de se plaindre et de s’apitoyer sur leur sort. Ils se plaignent de ce qu’ils ont, de ce qu’ils n’ont pas, de leur vie difficile ou monotone, de leurs problèmes, de leurs pairs ou de leur famille. En bref, ils se plaignent de tout.

 

Eh bien, se plaindre et s’apitoyer sur soi-même ne nous sert à rien, car ce ne sont pas des solutions productives. Au contraire, ces deux actions font plus de mal que de bien.

 

Se plaindre : qu’est-ce que cela apporte à votre vie ?

L’apitoiement ne résout pas vos problèmes et ne vous fait pas vous sentir mieux. Cela ne contribue qu’à augmenter votre niveau de stress. Il vous rend inactif, vous fait perdre du temps que vous pourriez utiliser pour des choses utiles et agréables. Il augmente les risques de développer des dépendances et est également nuisible pour votre entourage. Parfois, il s’avère utile car il fonctionne comme une décharge émotionnelle qui vous donne l’occasion de reconnaître et de corriger les choses qui vous déplaisent. Toutefois, si l’apitoiement devient chronique, il n’est plus constructif. Les plaintes et l’apitoiement constants sont nuisibles à la santé, car le cerveau libère des hormones de stress qui affectent la zone responsable de la résolution des problèmes et d’autres fonctions cognitives.

 

En outre, la simple compagnie de personnes qui se plaignent constamment est nuisible. Dans son livre « Three Simple Steps : A Map to Success in Business and Life » (littéralement, Trois simples étapes : Une carte pour réussir dans les affaires et la vie) l’auteur Trevor Blake parle de ce que les scientifiques ont découvert en ce qui concerne le lien entre l’activité cérébrale et certains stimuli. Selon Blake, lorsque nous sommes exposés à des attitudes d’apitoiement pendant une longue période, il est fort probable que nous finissions par les adopter à notre tour.

 

Ne pas se plaindre : est-ce possible ?

Thierry Blancpain et Pieter Pelgrims ont conçu un programme, appelé « Complaint Restraint », qui invite les participants à s’abstenir de s’apitoyer pendant un mois, afin d’encourager les attitudes positives. Environ 1 000 personnes ont répondu à ce défi. En parlant d’apitoiement, Blake déclare que rien ne nous unit plus que les aspects négatifs (les choses dont nous ne sommes pas satisfaits), ce qui rend encore plus difficile le fait de renoncer à se plaindre. L’autre extrême n’est pas bon non plus : ne pas exprimer nos émotions. Selon une étude, cette attitude raccourcit notre durée de vie d’environ 2 ans. Il existe toutefois un terrain d’entente qui « autorise » la plainte, mais uniquement en tant qu’état transitoire.

 

Êtes-vous prêt à vous plaindre moins ? Voici quelques suggestions !

 

Cinq choses que vous pouvez faire pour limiter vos plaintes

  1. Identifiez la raison pour laquelle vous vous plaignez
    Ce n’est qu’en faisant cela que vous trouverez une solution et que vous pourrez remédier à la situation autant que possible.

 

  1. Prenez conscience du temps que vous passez à vous apitoyer sur vous-même
    Vous ne vous rendez peut-être pas compte du temps que vous passez à vous plaindre et à quel point vous en êtes dépendant. En le reconnaissant, vous pourrez prendre les mesures nécessaires pour éviter de vous apitoyer sur vous-même.

 

  1. Éloignez-vous des « râleurs chroniques »
    Ces personnes sont préjudiciables à votre santé. Si vous pouvez aider en quoi que ce soit, même si ce n’est qu’une attitude positive, faites-le. Sinon, la distance est la meilleure option.

 

  1. Transformez les plaintes en solutions
    C’est ce qu’on appelle la « plainte constructive ». Joanna Wolfe, professeur à l’université Carnegie-Mellon, dit : « N’admirez pas le problème que vous avez. Faites quelque chose pour le résoudre ! »

 

  1. Utilisez le mot « mais »
    Jon Gordon, auteur du livre « The No Complaining Rule » (littéralement, La règle de l’interdiction de se plaindre), nous donne un conseil : lorsque vous commencez à vous plaindre, ajoutez un « mais » et dites quelque chose de positif. « Je n’aime pas que cela prenne autant de temps pour me rendre au travail, mais au moins j’ai un endroit pour travailler ».

 

Après la fin du programme de contention des plaintes, les participants ont affiché des attitudes positives plus fréquemment qu’avant. Ces attitudes positives ont eu un impact sur leur santé émotionnelle et physique et ont également amélioré leur productivité sur le lieu de travail, ainsi que leur capacité à résoudre les problèmes quotidiens.

 

 

De Madalina Stoicescu
Source : https://st.network/analysis/top/complaining-too-much-heres-5-things-you-can-do-instead.html
Traduction : Tiziana Calà

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