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LA TRÈS DURE VIE DES RÉFUGIÉS EN GRÈCE RACONTÉE PAR LA PHOTOGRAPHIE

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« Le lendemain, il m’a raconté le reste de son histoire. Sa tentative de suicide. L’assassinat de son fils de 2 ans.

« J’étais paralysée. Que pouvais-dire ? Je me sentais tellement stupide ! Nous nous tenions là, silencieux, adossés contre le mur, les bras croisés comme deux ados moroses accros des centres commerciaux. Mais le poids de la réalité était là, entre nous, en suspension dans le silence.

« N’importe quel observateur pourrait croire que nous ne faisions que nous tenir ensemble… Cependant, la larme que nous essuyions occasionnellement de la main nous trahissait. » – Extrait du journal de voyage de l’auteur lors de son travail avec les réfugiés en Grèce

Je suis allée au camp de réfugiés à Oinofyta, en Grèce, parce que je voulais apprendre. La politique, ce n’est pas vraiment mon truc. Premièrement, j’ai la division en aversion. Deuxièmement, je ne connais pas le sujet suffisamment en profondeur pour le défendre. Mais ce que j’ai découvert, c’est que parmi l’actuelle « culture de la honte » où l’on est trop ou pas suffisamment politique, il y a un juste milieu autour duquel la plupart des gens sont disposés à se rassembler : les histoires personnelles.

Dans un pays développé, la carrière de photographe comporte un problème : je sais ce que les gens veulent, mais il faut équilibrer cela avec la réalité. Si les réfugiés sont trop heureux, on assume qu’ils n’ont pas besoin d’aide. S’ils sont trop pathétiques, on se retrouve avec du voyeurisme de pauvreté, ce qui induit en erreur de façon extrême. S’il n’y a pas de sang et de tripes, on oublie facilement qu’une grande partie de leur détresse est intérieure.

Tant que je n’avais pas connaissance de ces choses, je n’en étais pas affectée (ce qui n’est pas une mauvaise chose, mais seulement une réalité). Ce n’est que lorsque je les ai vus, là, droit devant moi, que je n’ai pu nier leur humanité – ils sont comme moi, comme ma tante Shirley, mes frères, ma meilleure amie d’enfance au Tennessee. Maintenant, cela m’affecte personnellement. Je m’identifie à eux. Je cherche des solutions.

Jésus s’est servi des paraboles. Il n’y a rien de mystérieux là-dedans. Au cœur des politiques impétueuses et de l’irritation des tensions raciales, il utilisa des histoirespour aller droit au but, aux bases pratiques de la façon dont nous devons gérer la vie et l’amour. Notre façon de voir les autres peut être quelque chose de difficile à changer, mais nous n’avons jamais été appelés à être médiocres. Tout ce que nous faisons, faisons-le bien. Et par-dessus tout, aimons. L’amour, après tout, n’est qu’une question de perspective.

Tanya Musgrave, photographe professionnelle, aime « découvrir les histoires derrière les visages ». Elle utilise actuellement le média de la photographie pour raconter l’histoire des réfugiés en Grèce.

CAPTION: Les photos de Tanya Musgrave racontent la réalité des réfugiés, lesquels sont figés entre leur passé et leur avenir.

PHOTOS : TANYA MUSGRAVE


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