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Le toucher de Dieu – quand on en a le plus besoin

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La COVID-19 nous rappelle notre besoin inné et notre désir d’être touchés.

Si je vous demandais lequel des cinq sens est prééminent, que répondriez-vous ?

Le gourmand pourrait dire que le goût est le meilleur des cinq. Pour l’ingénieur du son ou quelqu’un comme Graeme Clark – l’inventeur de l’implant cochléaire – l’ouïe est le sens le plus important. Et si nous pouvions poser la même question au célèbre ophtalmologue Fred Hollows, il dirait sans doute que la vue surpasse tous les autres sens. Mais si nous avions pu poser cette question à Helen Keller, sourde-muette et aveugle, qu’est-ce qu’elle aurait répondu ? Je suis certain qu’elle aurait dit que le toucher est, indubitablement, le sens indispensable, primordial, voire prééminent.

 

NOTRE SENS PRÉÉMINENT

Si nous devions réfléchir sérieusement à cette question, je pense que nous serions d’accord avec Helen Keller. Essayez d’imaginer que vous avez soudainement perdu le sens du toucher ; non seulement le toucher des mains, mais aussi le toucher de n’importe quelle partie de votre corps.

Celui-ci serait bientôt couvert de bleus. Mais il y a pire. Vous ne pourriez pas sentir la caresse d’un être cher ; vous n’éprouveriez absolument rien quand il vous embrasse, et ne pourriez répondre à ce geste tendre de façon significative. Vous ne sauriez pas jusqu’à quel point mâcher votre nourriture, car votre langue n’éprouverait aucune sensation. Et à la fin du parcours digestif, vous ne pourriez même pas dire quand vos organes excréteurs doivent être soulagés. Un gros problème, n’est-ce pas ?

Le sens du toucher nous a été donné par notre créateur pour bien des raisons, notamment le plaisir, la sécurité, le confort, et les besoins émotionnels. 

Dans l’environnement de la COVID-19 dans lequel nous vivons depuis un certain temps, les touchers que nous sommes habitués à recevoir de nos proches et de nos amis sont considérablement réduits. Nous ne serrons plus la main, n’étreignons plus les gens, et n’embrassons plus nos proches.

 

LE TOUCHER DE DIEU

Dans la Bible, on parle beaucoup du « toucher ». Les descriptions dans les Évangiles du ministère de Jésus montrent que le toucher a joué un rôle important dans le ministère de guérison du Christ et de résurrection des morts. Et il y a plus : imaginez la joie des petits enfants lorsque Jésus les a bénis, a posé ses mains sur eux et les a serrés dans ses bras avec amour !

Le premier avertissement sur l’usage inapproprié du toucher a été donné par Dieu lui-même : il a prévenu Adam et Ève de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ni même d’y toucher, sinon ils mourraient (Gn 3.3). Beaucoup plus tard, il a averti Israël de ne pas même toucher les aliments impurs ou autres choses impures (Lv 11-15). Dieu a également prévenu de ne pas toucher à ses oints, de ne pas faire de mal à ses prophètes (1 Ch 16.22). Aux jours du Christ, la foi a été merveilleusement démontrée lorsqu’une femme, ayant trouvé Jésus, a touché le bord de son vêtement et a été guérie de son hémorragie sur-le-champ.

Lorsque Myra Brooks Welch a écrit le célèbre poème « The Touch of the Master’s Hand », elle n’aurait pas pu deviner à quel point il allait devenir populaire, et ce, jusqu’à nos jours. Ce poème raconte l’histoire d’un vieux violon malmené qui est sur le point d’être vendu aux enchères pour seulement trois dollars. Soudain, un violoniste s’avance et joue de l’instrument, après quoi il est vendu pour 3 000 dollars. Ce poème nous touche parce que l’auteur, à travers le personnage du vieux violoniste, tourne notre attention vers le Maître de tous qui, grâce à son toucher, fait toute la différence dans notre vie. 

 

De William Ackland, retraité. Il habite à Cooranbong, en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie.
Source : Adventist World, Décembre 2020

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