Main Menu

Un avertissement de Dieu rempli d’amour – Semaine de prière 2021 #6

Shares

Le Seigneur a exprimé sa profonde préoccupation pour les êtres humains pécheurs en leur proclamant l’Évangile éternel, en les appelant à revenir à lui (message du premier ange), et en les alertant du faux évangile de Babylone (message du second ange). Maintenant, le coeur de Dieu s’ouvre de nouveau : il avertit l’humanité du sort réservé à ceux qui s’identifient au dragon, dans l’espoir qu’ils écouteront et choisiront d’être loyaux envers l’Agneau. Ce message nous conduit au jugement final et à la résolution du conflit cosmique par l’Agneau.

 

NOUS DEVONS CHOISIR

Le langage et les images utilisés dans le message du troisième ange (Ap 14.9-11) semblent, pour certains, incompatibles avec l’Évangile de Christ. Seule une lecture de ce message depuis l’angle de l’amour sacrificiel de l’Agneau permet d’en révéler l’intention.

 

LOYAUTÉ

Le message du troisième ange se focalise sur l’une des questions les plus importantes auxquelles les êtres humains sont confrontés : Au bout du compte, envers qui devons-nous être loyaux ? Ce message implique l’existence d’un conflit, et que, quelle que soit notre implication, il faut choisir notre camp. L’hésitation à choisir est un choix pour le mauvais camp ! En réalité, nous n’avons que deux options : l’Agneau, ou le chérubin déchu. Dans ce conflit, il est impossible d’être loyal envers soi-même.

Le concept de loyauté que l’on trouve ici est profond, car notre caractère révèle l’identité de l’objet de notre loyauté. C’est ce qu’indique l’expression « reçoit une marque sur son front ou sur sa main » (Ap 14.9,11). La loyauté envers le chérubin déchu laisse une empreinte visible dans nos vies. Porter le nom de la bête signifie que nous nous sommes identifiés au programme et aux ambitions du chérubin déchu, et que par conséquent, nous lui appartenons. L’idée d’appartenance est clairement exprimée par la marque de la bête. Une marque de loyauté dans la main et sur le front est visible à tous et leur rappelle que l’individu qui la reçoit appartient au chérubin déchu (Ex 13.9). Cette marque est un symbole de l’autorité de l’objet de notre loyauté.

En examinant l’histoire du christianisme apostat, nous découvrons un symbole d’autorité révélant la loyauté d’un individu dans le conflit : le dimanche. La prétention d’avoir l’autorité de changer la loi de Dieu est insurpassable. L’autorité de Dieu, lequel a établi le sabbat du septième jour en tant que jour de repos et d’adoration, a été réduite au silence par la voix humaine qui a changé le sabbat au dimanche. Ainsi, la loi de Dieu jouera un rôle capital dans le conflit final. Remarquez le lien entre l’adoration et la marque de la bête dans Apocalypse 14.9 : « Si quelqu’un adore la bête […] et reçoit une marque »1. Ces deux éléments sont inséparables. Puisque le dimanche est un jour d’adoration, s’y soumettre est en même temps un acte d’adoration. Ce faisant, deux commandements sont transgressés : le premier et le quatrième. Le dimanche devient une contrefaçon du sabbat, car ce dernier constitue le signe de l’autorité sanctifiante de Dieu.

 

DU VIN ET DU FEU

Le sort final des méchants consiste à faire l’expérience de la colère de Dieu. Nous sommes ici confrontés à ce que certains qualifient de sujet difficile : un Dieu courroucé. Jean tente d’expliquer ce qu’il en est en utilisant les métaphores du vin, du feu et du soufre. Ces images sont employées dans l’Ancien Testament pour décrire le jugement de Dieu contre ses ennemis (Jr 25.15-28 ; Ps 11.6 ; Gn 19.24). Nous avons là un langage symbolique car la colère de Dieu ne se boit pas littéralement d’une coupe ! Dans ce cas, c’est le type de vin que les méchants boiront qui importe, car il exprime le point de la comparaison. Ce vin n’était pas mélangé à de l’eau (comme cela était courant), mais son pouvoir enivrant était augmenté par l’utilisation d’épices (Ap 14.10). Les méchants subiront la colère de Dieu sans mélange de miséricorde – il n’y aura pas de place pour la repentance (Ap 22.11). 

La deuxième métaphore est celle du feu et du soufre. Les méchants seront tourmentés par le feu et le soufre, ou par le « soufre brûlant ». Cette métaphore compare l’expérience de la colère de Dieu à la douleur que l’on ressent lorsque le corps entre en contact avec le soufre brûlant. La colère de Dieu est une expérience douloureuse. La métaphore s’appuie également sur le fait que ce qui est détruit par le feu ne peut être récupéré ; il est détruit pour toujours. L’idée, c’est que la colère de Dieu aboutira à l’extinction finale des méchants, appelée la seconde mort (Ap 20.6,14). Ce feu est éternel car ce qu’il brûle est détruit pour toujours ; il brûle jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien (Es 34.9,10 ; Jude 7). Tant que les méchants font l’expérience de la seconde mort, il n’y a pas de repos pour eux. 

 

LA SOUFFRANCE DU CHRIST 

Personne ne peut imaginer la mort douloureuse et définitive des méchants, car personne n’en a encore fait l’expérience – sauf Jésus-Christ, lequel l’a subie pour que nous puissions y échapper. Par conséquent, lors du jugement final, personne ne devrait passer par la seconde mort – enfin, il n’y a aucune raison valable pour que l’on subisse un tel châtiment. Une vision du jugement final centré sur Christ doit se brancher sur le jugement du Christ sur la croix. C’est, en effet, sur la croix qu’il a pris sur lui le jugement du monde (Jn 12.31), qu’il a porté les péchés du monde en tant que victime sacrificielle (Jn 1.29), et qu’il a bu la coupe du jugement de Dieu prononcé sur l’humanité pécheresse (Jn 18.11) afin que ceux qui placent leur foi en lui en tant que Sauveur ne périssent pas, mais aient la vie éternelle (Jn 3.16). Sur la croix, alors qu’il subissait son baptême du feu, il a dit : « J’ai soif » (Jn 19.28). Sur la croix, les trois membres de la divinité ont souffert ensemble. « Dieu a souffert avec son Fils, comme seul l’Être divin pouvait souffrir, afin que le monde soit réconcilié avec lui2. » La douleur provoquée au moment où il se sentit séparé du Père fut plus atroce encore que la douleur physique (Mt 27.46). C’est ce à quoi ressemblera le sort des méchants lors du jugement final, alors qu’ils se rendront soudain compte qu’ils seront éternellement séparés de Dieu. 

 

CONCLUSION 

Le conflit porte, en vérité, sur la loyauté. L’avertissement de Dieu semble menaçant en raison de la gravité de la situation à laquelle les êtres humains seront confrontés. Sa transparence révèle un coeur en proie au chagrin car il ne veut pas que ses créatures périssent. Le langage utilisé est celui d’un panneau qui avertit les gens de s’arrêter car une menace mortelle les attend. Dieu le sait parce que son Fils et lui en ont fait l’expérience sur la croix. En attendant, nous sommes les ambassadeurs de Dieu, invitant les gens à choisir l’Agneau qui nous a réconciliés avec Dieu. 

 


Questions pour la réflexion 

  1. Pourquoi les Écritures mettent-elles l’accent de manière si frappante sur la destruction des méchants et du mal ?

  2. Comment notre conception de Dieu influence-t-elle notre compréhension du jugement ? Que pouvons-nous faire pour offrir une image complète du caractère de Dieu à ceux qui luttent contre l’image d’un Dieu courroucé ?

  3. Dans le contexte du plan du salut, comment pouvons-nous communiquer le mieux possible la « colère de Dieu » ? 

 

Le jugement final et l’amour de Dieu - Semaine de prière 2021 #7
L’Évangile triomphe de toutes les oppositions - Semaine de prière 2021 #5

Adventiste Magazine

La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

Laissez votre commentaire

ESPOIR MÉDIAS

Top