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Qui a peur des messages des trois anges ?

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Le dirigeant de la liberté religieuse explique comment adresser le sujet avec confiance en l’avenir.

Pour nous, chrétiens adventistes du septième jour, les messages des trois anges d’Apocalypse 14 forment une doctrine centrale de notre théologie. À la lumière des événements mondiaux actuels, bien des adventistes éprouvent des sentiments de peur, de doute ou de découragement par rapport aux temps de la fin.

En reconnaissant cela, Ganoune Diop, directeur des Affaires publiques et de la liberté religieuse de l’Église adventiste, a fait, le 13 octobre dernier, une présentation spéciale lors du Concile annuel de 2021. Il a lancé un défi aux membres de l’Église pour évaluer les fausses idées qu’ils se font et pour recadrer l’Apocalypse comme message d’espoir plutôt que comme arme de jugement et de crainte.

« Dieu a créé le mouvement adventiste du septième jour pour apporter un message d’espoir au monde entier avant la seconde venue de Jésus Christ ! »

Il a commencé sa présentation par un résumé de l’état actuel des choses à l’échelle mondiale, y compris la crise sanitaire de COVID-19. Il a parlé de la crise climatique, de l’économie mondiale et des crises géopolitiques ainsi que des crises de migration et de déplacement. Il a également mentionné le racisme, la discrimination, les crimes contre l’humanité, l’insécurité alimentaire et les pénuries d’eau. Bien que ce résumé confirme qu’il est normal d’avoir peur, il a précisé que la peur ne devrait pas en faire partie.

« Nous pouvons passer au travers de ces crises, sachant que Jésus est avec nous. C’est pourquoi il a dit ceci à l’église de Philadelphie, dans Apocalypse 3.10 (BDS) : “Je te garderai à l’heure de l’épreuve”. Il y a aussi une autre crise, cosmique celle-là… dont parle le livre de l’Apocalypse dans un langage apocalyptique, mais dans le Nouveau Testament, d’un langage clair », a-t-il ajouté.

Se concentrant ensuite sur la « crise cosmique » dévoilée dans le 5e chapitre d’Apocalypse, il a souligné le fait que Jésus, le Lion de Juda et l’Agneau qui a été immolé, est le seul qui soit digne d’ouvrir le livre (verset 5). De plus, le symbole de l’Agneau ayant « sept cornes et sept yeux » (verset 6) indique l’omnipotence et l’omniscience de Jésus. Cette vérité devrait nous donner de l’espoir.

Puis le pasteur Diop a souligné que « Ici, nous voyons qu’il y a de l’adoration et des louanges de célébration, car l’Agneau a vaincu! Le salut comprend le renversement du désespoir, la résolution de la crise cosmique, la restauration du royaume de Dieu, la restitution de la dignité et de la fonction sacerdotale, le rétablissement des rois et la réunion de la famille cosmique. »

Selon le pasteur Diop, comprendre l’espoir, qui est ancré dans le chapitre 5, devrait contribuer à notre compréhension du chapitre 14, qu’il décrit comme le « cœur de l’Apocalypse ».

« Même une évaluation rapide de son contexte révèle les thèmes suivants : la création, la rédemption, le jugement, la défaite de Satan, la chute des persécuteurs et des oppresseurs du peuple de Dieu, une bénédiction de Jésus et du Saint-Esprit, la protection et le scellement du peuple de Dieu, les commandements de Dieu… un exode eschatologique, un jugement, un jour des expiations, même la dernière fête des Tabernacles. Et tout cela dans Apocalypse 14 seulement! »

En approfondissant certains de ces thèmes, il a expliqué comment tout cela est formulé en un message d’espoir. « Il y a de la joie dans ce chapitre! C’est la première vision de la célébration des 144 000! Cela prouve que la mission de Dieu sera une réussite; la rédemption sera pour toutes les nations, toutes les tribus et tous les peuples! Il n’y a pas de quoi avoir peur. »

Il a ensuite mis ses auditeurs en garde, car l’adoption d’une attitude de crainte pourrait déformer la théologie, l’eschatologie et les comportements adventistes, surtout lorsqu’il est question de sujets chauds, comme la marque de la bête ou le sceau de Dieu, faisant d’eux des personnes moralisatrices, critiques et peu attentionnées.

« Ceux qui confondent les événements futurs avec la réalité actuelle voient les relations avec les autres chrétiens, par exemple, comme étant inutiles et non nécessaires. Ils prennent les autres chrétiens pour de futurs ennemis et les traitent comme si leur destinée était déjà scellée et comme si la marque de la bête était déjà apposée sur ceux qui n’observent pas le sabbat [samedi] biblique. Cette fausseté herméneutique fondamentale brouille leurs pensées quant à la foi, l’espérance et l’amour. »

L’enseignement cohérent d’Ellen White sur la marque de la bête rend pourtant la situation très limpide, selon le pasteur Diop. En citant des passages d’Évangéliser(p. 214) et de Testimonies for the Church (vol. 5, p. 216), il a souligné que tout ce qu’il disait « concerne entièrement la souveraineté et la suffisance, le sceau et les activités de sanctification de Dieu » et que de tenter de gagner notre salut ou prédire l’avenir va à l’encontre de ce principe.

« Quand les anges chassés du ciel ont envahi notre planète, ils sont venus ici pour saboter et déshumaniser le peuple créé à l’image de Dieu. L’Esprit de Dieu fait le contraire. À la fin des temps, les démons utiliseront de nombreux moyens pour briser le lien entre Dieu et ceux qui sont créés à son image. »

La motivation de Satan de briser ce lien entre Christ et ses disciples est forte, comme nous le disent les chapitres 12 et 13 de l’Apocalypse. « Satan s’est résolu à détruire Christ et ainsi empêcher le salut de devenir une réalité afin d’éradiquer tous les signes qui pointent vers Christ », a expliqué le pasteur Diop.

Puis il a ajouté que « Apocalypse 13 décrit la façon dont Satan pourchasse les chrétiens par la persécution et la tromperie et il réussit même à avoir le dessus sur beaucoup, comme les martyrs du verset 7. Dans le même chapitre, Satan utilise des entités politiques et religieuses et en fait ses alliés afin de persécuter et aliéner les saints et produire de fausses trinités et entités dans le but d’imiter et d’usurper l’autorité de Dieu. »

Il a encouragé son auditoire en lui rappelant que, malgré ces difficultés, si le lien entre Christ et ses disciples est fort, Satan n’a aucun pouvoir. En développant une relation personnelle avec Jésus et en gardant les yeux fixés sur lui de tout cœur, les distractions géopolitiques, qu’elles soient à petite échelle ou mondiales, peuvent être tues et la peur éradiquée.

« Quelles que soient les circonstances, nous pouvons répandre un message d’espoir, mais ce n’est pas tout. Nous devons aussi croire à ce message, a-t-il souligné, car Apocalypse 14 ne s’arrête pas là. Puissions-nous tous, adventistes, propager dans le monde entier la nouvelle selon laquelle l’espoir arrive; et cet espoir, c’est Jésus. »

 


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De Maryellen Hacko pour Adventist News Network et Adventist Review
Source : www.interamerica.org/fr/2021/10/qui-a-peur-des-messages-des-trois-anges/
Traduction : Marie-Michèle Robitaille

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