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QUAND UN DROGUÉ ENTEND UNE VOIX LUI DIRE “LIS LA BIBLE”

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leadership-ramon-2Ramón Canals a été élu directeur adjoint de l’École du Sabbat et du Ministère Personnel pour la Conférence Générale, lors des conférences à San Antonio, au Texas. Avant cela, il a servi comme vice-président des Ministères Hispaniques et responsable du département ministériel pour l’Union Pacifique-Nord, aux États-Unis. Il a également travaillé comme évangéliste et coordinateur pour la branche hispanique à la Fédération de l’Oregon. Il possède un master en divinité et un doctorat en ministère de l’université d’Andrews. Son témoignage a été publié en anglais sur le site de la Division d’Asie-Pacifique Nord.

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J’étais un hippie – perdu dans la ville de New-York – mais Dieu me cherchait. Et il m’a trouvé.
Voici mon histoire.

Je suis né hors mariage. Ma mère n’avait que 14 ans lorsqu’elle a donné naissance ma soeur aînée.  Mon père avait tout juste 15 ans. Ils étaient deux adolescents sans mariage ni connaissance de la vie.

Ils ont essayé, mais cela n’a pas marché entre eux. Mon jeune père avait le regard baladeur et très vite il s’est mis à regarder d’autres femmes. Lui et ma mère ont essayé de former un foyer, mais cela n’a pas duré. J’ai 17 frères et soeurs de mères différentes, la résultat d’une maison en total dysfonctionnement.

A mon premier anniversaire, mes parents étaient séparés. Nous habitions alors la République Dominicaine. Mon père a décidé de déménager aux Etats-Unis et de m’emmener avec lui.

Car j’étais son premier garçon, il était fier de moi et voulait que je sois comme lui – un excellent danseur, un amant, un esprit libre et jouissant des plaisirs de la vie. J’accomplissais ses désirs, car moi aussi je voulais ressembler à mon père. Mon père m’a emmené dans des endroits interdits aux mineurs et m’a appris à être comme lui.

En raison de mon éducation immorale, statistiquement je n’avais aucune chance de réussir dans la vie. De fait, j’aurais dû être mort depuis longtemps comme beaucoup de mes amis. Les chances de survie étaient minces. J’étais perdu à New-York, profitant de tous les plaisirs de la vie –  mais sans Dieu, sans futur et sans espoir. Une âme perdue de plus dans la Big Apple (surnom de la ville de New-York, ndlr).

Je ne m’intéressais aucunement à la religion, à la Bible ou à Dieu. En effet, il n’y avait pas assez de place pour Dieu dans ma vie. Bien que j’avais tout ce qu’un jeune homme peut désirer dans une grande ville, je me sentais vide, sans l’orientation ni l’exemple d’un bon père ou d’une bonne mère. La musique, les fêtes, les amis et les femmes, l’alcool, la drogue et les dancefloors – tout cela n’était pas suffisant pour étancher ma soif intérieure de quelque chose de différents.

J’avais besoin de quelque chose de plus grand

J’ai commencé à ressentir le besoin de quelque chose de plus grand que moi, plus grand que la stimulation de mes sens charnels. J’ai commencé à désirer quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Je ne pouvais le décrire. Enfermé dans un cercle vicieux, je ne faisais que répéter les mêmes erreurs de mon père, qui lui-même avait appris cela de son père, qui probablement avait lui aussi appris cela de son propre père. Au regard de ma généalogie, tout était contre moi, mon futur paraissait sans intérêt et ma destinée sans espoir.

Mais Dieu ne m’avait pas oublié. Il avait un plan pour ma vie. Un jour, un ancien dealer de drogue, Andy, m’a invité chez lui à Manhattan. Je lui avais déjà rendu visite auparavant, nous étions de bons amis. Mais cette fois, je remarquais quelque chose de différent. Il semblait plus heureux, en paix, bien. Son visage brillait, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. Il m’iavait invité à dîner avec sa famille – sa troisième épouse, en l’occurence. Il me servit un plat qui ressemblait à de la viande, mais ce n’était pas de la viande. Il m’offrit du fromage, mais ce n’était pas du fromage, et du lait qui n’était pas le lait que je connaissais. Tout était étrange. Je pensais qu’il était devenu fou à cause de toutes les drogues qu’il avait avalé pendant des années.

Je lui ai demandé “Qu’est-ce qu’il se passe ?
Ce à quoi il a répondu “Je me suis converti. Maintenant j’appartiens à Jésus. Je ne prends plus de drogue. Je lis la Bible et vais à l’église.

En entendant cela, j’ai commencé à rire.
Tu veux me faire croire qu’après toutes ces années à vendre de la drogue et à zoner dans les rues de New-York, tout à coup tu es religieux ?” Ai-je dit. “Tu te moques de moi !

Andy a souri et a dit “J’aime Jésus et je t’aime toi.” Puis il m’a montré un livre intitulé Jésus Christ.

J’étais curieux, j’ai donc commencé à le lire. Je suis tombé amoureux de Jésus. Je suis allé à l’église avec Andy plusieurs fois, mais j’étais encore enchaîné par les drogues. J’ai fini par dire à mon ami, “Merci beaucoup, mais l’église ce n’est pas pour moi.

Deux années se sont écoulées après ma première visite à l’église Adventiste du 7° Jour. Un soir, alors que je rentrais chez moi en voiture après avoir quitté la boîte de nuit à 4 heures du matin, j’ai entendu une voix me dire “Lis la Bible.” Puis la voix m’a dit “Trouve une église.

J’ai été surpris, c’est le moins que l’on puisse dire ! Quand j’étais enfant, en République Dominicaine, le prêtre de la paroisse, Rafael Fernandez, m’avait donné une Bible dédicacée “Pour que tu n’oublies jamais ton ami, ou Dieu.

Malheureusement, avec les années j’avais oublié mon ami, et encore pire, j’avais oublié Dieu. J’avais oubliée aussi cette Bible qu’il m’avait donné. Pendant des années, elle était restée cachée, hors de ma vue, prenant la poussière, dans un tiroir plein d’ordures.

Mais Dieu ne m’avait pas oublié. Lire la Bible ? Vraiment ? Je n’avais jamais fait ça de ma vie !

Cette voix ne pouvait arriver à un meilleur moment. Je me sentais triste, fatigué et rejeté. Depuis quelques temps, je sentais que ma vie m’échappait, surtout mon passé. Certains événements m’avaient secoués. Deux de mes amis étaient morts. Un avait sauté du 35ème étage d’un immeuble new-yorkais. L’autre avait été poignardé lors d’une transaction de drogue.

“Lis la Bible”

La voix insistait, “Lis la Bible“. La voix était inaudible. Mais l’impression dans ma tête et dans mon coeur était si claire que je n’avais aucun doute qu’il s’agissait de Dieu.

J’ai obéi à cette voix et au matin, j’ai commencé à chercher une église. J’en ai trouvé plusieurs, mais je n’étais convaincu par aucune d’elles. Je suis donc rentré chez moi, j’ai garé ma voiture et ai marché jusqu’à mon appartement. C’est là qu’un homme s’est approché de moi et a dit “Jeune homme, puis-je vous offrir cette revue ?

Je n’avais jamais vu cet homme auparavant. C’était un parfait inconnu. Il m’a donné deux revues que j’ai aussitôt identifiées comme religieuses. J’ai réalisé que ce n’était pas une coïncidence. J’ai pensé : “Maintenant, j’ai compris. Dieu m’appelle à être Son enfant !

C’était comme si un rayon de lumière était entré dans ma vie et soudain, tout s’éclairait. J’ai tout de suite posé 4 questions au monsieur :

  1. Êtes-vous chrétien ? Il a répondu, “Oui.”
  2. Êtes-vous Adventiste du 7° Jour ? À nouveau, la réponse était, “Oui.”
  3. Quand irez-vous à l’église la prochaine fois ? “Mercredi prochain,” fut sa réponse.
  4. Puis-je y aller avec vous ? “Bien sûr,” répondit-il.

Et c’est comme ça que je suis allé à l’église adventiste du 7° Jour de Patterson. C’était en 1974. J’ai demandé au pasteur, “De quoi ai-je besoin pour être baptisé ?” Je n’avais pas besoin qu’on me le propose. Dieu m’avait appelé, et j’étais prêt.

Le pasteur m’a donné des études bibliques. J’ai pris toutes les feuilles et lui ai dit que je les étudierais moi-même. Ce que j’ai fait en un temps record. Ensuite, il m’a posé des questions. Je connaissais toutes les réponses. J’ai été baptisé sans aucune étude formelle de la Bible mais avec une ferme compréhension et conviction de la vérité.

La Bible a un réel pouvoir de transformation que peu reconnaissent.  A travers l’histoire du christianisme, des hommes et des femmes ont reconnu ce pouvoir, non pas dans la bible elle-même – ce n’est que de l’encre et du papier – mais dans son contenu. La Parole de Dieu. C’est peut-être la raison pour laquelle Jésus a dit “L’homme ne vivras pas de pain seulement, mais de toute parole qui sortira de la bouche de Dieu” (Matthieu 4.4).

 

Source www.adventistreview.org Par 
Traduction : Eunice Goi
Crédit photo de couverture : fr.torange.biz

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