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PARLONS DE SEXE !

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Selon notre société contemporaine, marié ou pas, quelque chose ne tourne pas rond chez toi si tu n’as pas de vie sexuelle. Le sexe est souvent présenté comme une chose attrayante, excitante avec juste ce qu’il faut de dangerosité. On y associe souvent l’image d’une blonde sulfureuse avec de belles longues jambes et une belle peau bronzée.

Avec une telle propagande sur ce qui est sexuellement attirant, il n’est pas surprenant que l’industrie cosmétique, la mode, les régimes alimentaires et la chirurgie plastique récoltent des millions de francs en surfant sur notre manque de confiance et d’estime de soi.

Le problème est que nous entendons constamment parler des bénéfices de mener une vie sexuelle active mais rarement des dangers qui en découlent.

Une image du corps malsaine

Le nombre d’images à caractère sexuel a explosé ces dernières années, exploitant l’image des femmes même les plus ordinaires et leur attribuant une certaine sensualité. Pour comparer, une étude a démontré que les couvertures du magazine Rolling Stone était 89% plus à connotation sexuelle dans les années 2000 qu’en 1960.

Erin Hatton, professeur assistant à l’université de Buffalo aux Etats-Unis, a déclaré que cette situation est  « problématique car cela indique un tournant décisif dans la représentation des femmes par les médias. Les portraits sensuels de femme ont été l’excuse toute trouvée pour légitimer voire exacerber la violence contre les femmes et les jeunes filles, tout comme le harcèlement sexuel et les attitudes anti-femmes parmi les hommes et les jeunes hommes. Ces images ont également participé à l’augmentation du nombre de femmes insatisfaites de leur corps et du taux de désordres alimentaires parmi les hommes et les femmes. Pour finir, cela a entraîné une diminution de la satisfaction sexuelle autant chez les hommes que chez les femmes. »

Dommages émotionnels et psychologiques

Le sexe est bien plus qu’un acte physique – l’aspect émotionnel et physiologique de la chose la rend complètement humaine. Notre être tout entier – esprit, corps et sentiments – est impliqué. C’est pourquoi l’intimité sexuelle a un puissant effet sur les sentiments. Bien sûr, les médias ne disent pas cela, au contraire. Ils nous présentent une image illusoire du sexe, sans conséquence. Le Dr Armand Nicholi Jr, professeur clinique en psychiatrie à l’école de médecine de Harvard (USA), décrit une étude des années 1960 : « Peu de temps après le début de la révolution sexuelle, des cliniciens ont observé que cette nouvelle liberté sexuelle était en train de créer un désastre psychologique. Nous avons commencé à étudier le cas d’étudiants qui se plaignaient d’un sentiment de vide intérieur et de tristesse. Il existait un fossé entre leur conscience sociale et la moralité qu’ils pratiquaient au sein de leur vie personnelle. Cette nouvelle permissivité sexuelle entraînait des relations vides de sens et un sentiment de mépris de soi-même. Plusieurs de ces étudiants étaient stressés par le temps qui passe et la mort. Ils aspiraient à plus de sens dans leur vie, à un certain cadre moral. »

Faux sentiment de plénitude

Les femmes et les hommes attirés par les pratiques destructrices de la soit disant révolution sexuelle ont rendu les rapports sexuels risqués et superficiels, rejetant toute intimité amoureuse entre partenaires attentionnés, réactifs et non critiques. De plus, c’est une pratique basée sur le mirage d’une promesse de plénitude. Ce nouveau standard a mis une pression sur nous pour nous faire vivre une fausse image de la sexualité, nous remplissant de peur et d’hésitation en ce qui concerne un engagement sexuel.

Dawn Eden, auteure de « The Thrill of the Chaste: Finding Fulfilment While Keeping Your Clothes On » (en français : Le frisson de la chasse: trouver l’accomplissement tout en gardant vos vêtements), raconte avoir beaucoup expérimenté le sexe « dans l’espoir d’obtenir un engagement » de la part ses partenaires. Ce style de vie l’a laissée vide. C’est alors qu’elle a décidé de rester célibataire.

Selon Dawn Eden, l’abstinence est une pratique qui implique « de considérer le sexe comme un élément d’une relation tripartite entre vous, votre époux ou si vous n’êtes pas mariée, votre futur époux, et Dieu ». Si vous avez une relation sexuelle sans qu’un angle de ce triangle ne soit à sa bonne place, « l’acte devient déconnecté de son véritable objectif ».

L’alternative

Dawn Eden n’est pas la seule à trouver dans le célibat et l’abstinence une alternative rafraîchissante aux bénéfices positifs. Dans un sondage, le magazine Penthouse, habituellement salace, a découvert que le célibat gagnait une nouvelle respectabilité – et non pas seulement dans le but d’éviter le sida ou une autre maladie sexuellement transmissible. Moins de 40% des hommes et moins de 40% des femmes interrogés ont choisi l’abstinence par peur des maladies.
A la place, ils protègent leur santé émotionnelle et spirituelle. Plus de la moitié de ces abstinents considèrent leur expérience comme saine et 74% des femmes ainsi que 68% des hommes pensent que cela a élargi leur vision du sexe opposé.

Cela rend autonome d’avoir le contrôle sur sa sexualité et de décider de s’abstenir de sexe. Avoir des relations sexuelles n’est pas une solution, mais le faire avec responsabilité en est une. Il est important de savoir contrôler ce qui a une influence énorme sur notre vie.

Le célibat et l’abstinence peuvent être puissants au sein d’une culture de compulsion sexuelle, d’une société qui évalue les gens selon leur disponibilité sexuelle, leur performance et leur histoire.

Le message de la satisfaction sexuelle instantanée provoque de l’égocentrisme. D’un autre côté, l’abstinence est l’expression de liberté, d’autonomie et de maîtrise de son corps. Elle offre un chemin vers le détachement de plusieurs fausses croyances et attentes.

Sexe tardif, meilleur mariage

Une étude de 2010 publiée dans le Journal of Family Psychology (journal de la psychologie familiale) a démontré que plus un couple attend avant d’avoir des relations sexuelles, meilleur sera leur relation de couple après le mariage. En effet, les couples qui attendent jusqu’au mariage témoignent d’un plus grand niveau de satisfaction dans leur relation (20% de plus) et d’une meilleure sexualité (15%) que ceux qui ont commencé à avoir des rapports sexuels dès le début de leur fréquentation. Pour les couples intermédiaires – qui ont eu des rapports sexuels plus tard dans leur relation mais avant le mariage – les bénéfices étaient d’environ de moitié.

Julie Guirgis

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CÉCILE BEAL, QUAND LA VIE NE TIENT QU’À UN FIL... MAIS QU’ON LE CONFIE À DIEU

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