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Le parcours d’Émily dans la dépression

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La dépression peut toucher n’importe qui. Avec des interventions appropriées, sa prise peut être relâchée.

L’alarme retentit. Un peu surprise et déroutée, Emily prend son téléphone, éteint l’alarme et le garde dans sa main. Tout redevient silencieux. Quelques secondes plus tard, elle appuie de nouveau sur l’écran qui vient de s’allumer. Mardi, 6 h 45. C’est l’heure de se lever, de se doucher, de manger, puis de se rendre à l’université. Mais Emily se sent fatiguée. À moitié morte.

Et soudain, ça fait tilt, comme tous les matins des dernières semaines : les examens ! Ils commenceront dans trois semaines. Mais elle n’a pas d’énergie. Son cœur s’emballe. Sa gorge se noue. Son corps s’alourdit. Pour elle, ces examens sont comme un mur épais, aussi haut que le ciel et s’étirant indéfiniment de part et d’autre. Pas moyen de l’escalader ou de le traverser. Emily a l’horrible sentiment que tôt ou tard, il s’effondrera sur elle.

Elle veut courir mais ne sait où aller. Elle se sent seule. Terriblement seule. Sa chambre sombre lui paraît hostile. Le monde lui paraît hostile. Elle veut simplement balayer ces impressions mais s’en sent totalement incapable. Elle n’a même pas l’énergie de sortir du lit. Se doucher et préparer le petit-déjeuner lui semblent aussi lourds que déplacer une tonne de briques. À quoi bon ? Je suis une perdante, une ratée ! Tout le monde le voit — mêmes les inconnus dans la rue. Ses camarades de classe, eux, semblent aller tellement bien ! Heureux, à la hauteur de la situation, ils ne se font pas de souci, ils ne s’inquiètent pas le moins du monde. Et moi ? Est-ce que je vais me sentir de nouveau heureuse et en pleine possession de mes moyens ?

À l’école secondaire, Emily avait toujours fait partie des meilleurs élèves. Étudiante consciencieuse, elle faisait ses devoirs, s’asseyait dans la première rangée de la classe, levait la main quand le prof posait des questions et respectait l’échéancier des travaux. Et les bonnes notes suivaient. Elle trimait pour réussir, mais le jeu en valait la chandelle. Et cela lui avait donné confiance en elle. À l’université, par contre, c’est différent. Elle est toujours l’étudiante diligente et consciencieuse — mais presque tous les autres aussi. Tandis que ses camarades de classe à l’école secondaire étaient assez doués, les étudiants universitaires, eux, sont tous d’anciens premiers de la classe. Après avoir été parmi les meilleurs, elle se retrouve dans la moyenne. Elle ne se démarque pas et n’est pas l’objet d’une attention particulière des profs. Les bonnes notes et les félicitations ne sont pas aussi faciles à obtenir qu’avant. Ceci ébranle peu à peu sa confiance en elle et l’image qu’elle a d’elle-même. Elle se sent très ordinaire. Malgré tout, elle termine sa première année avec des notes décentes. Elle s’est fait de nouveaux amis et se sent plutôt heureuse et satisfaite de sa nouvelle vie.

Pendant les vacances d’été, Emily se rend dans un pays en développement pour y faire du bénévolat. Elle s’est inscrite à ce projet par le biais de l’église et est remplie d’enthousiasme. Pour la première fois, elle entre dans un monde vraiment différent : des gens différents, une culture différente, des aliments différents, une flore et une faune différentes, un ciel différent. Pendant trois semaines, Emily et environ 20 autres bénévoles — la plupart vers la fin de l’adolescence ou au début de la vingtaine — participeront à la construction d’une petite école. Elle connaît déjà deux bénévoles du groupe, mais pas les autres.

Ce voyage va ouvrir de nouveaux mondes à Emily. Il l’amènera également à revisiter des mondes et des époques qu’elle pensait avoir laissés derrière elle. La plupart des bénévoles lui sont inconnus ; mais comme ils travaillent ensemble jour après jour, la distance et la timidité qu’ils ressentaient tous au départ se dissipent progressivement. Ils mangent ensemble, dorment ensemble, jouent ensemble, parlent et prient ensemble. De nouvelles amitiés et de nouveaux liens se forgent.

Emily aime particulièrement être en présence de Michael — un autre bénévole de ce projet — et s’entretenir avec lui. Elle ne sait pas pourquoi, et ne s’arrête pas pour se le demander. Au fil des jours, ils travaillent souvent côte à côte, s’entraident, parlent, rient et se taquinent. En soirée, alors que tous les bénévoles se réunissent pour le culte et prendre ensuite du bon temps ensemble, elle savoure son côté extraverti et sa volubilité. Et elle se rend compte qu’elle l’aime tout simplement d’une façon toute nouvelle pour elle.

 

UN MONDE DISTANT ET LOINTAIN

Les trois semaines s’écoulent rapidement. Pour Emily, son coin du monde lui semble très loin. Finalement, jeudi, jour du départ, arrive. Le temps est venu de rentrer à la maison. Le sentiment de timidité des premiers jours revient, mais d’une manière différente. Emily commence à se sentir toute drôle. Qu’est-ce que Michael pense ? Va-t-il garder contact après ce voyage ? Qu’est-ce que leur amitié signifie pour lui ? Emily espère qu’il dira quelque chose pour dissiper ses craintes. Elle a envie de lui poser ces questions, mais le courage lui manque.

Pendant le trajet les menant à l’aéroport, Emily est silencieuse. À l’embarquement, elle s’installe dans son siège à l’arrière de l’avion ; celui de Michael, lui, se trouve plutôt à l’avant. Mille pensées tourbillonnent dans sa tête et elle passe par toute une gamme d’émotions.

Après l’atterrissage, Emily sort de l’avion et se dirige là où la plupart des autres bénévoles attendent. Ils ont plusieurs vols de correspondance à prendre pour rentrer chez eux et vont bientôt devoir se séparer. Mais Michael n’est pas là. Emily demande à l’une des filles si elle sait où il se trouve. Celle-ci lui répond qu’il est déjà parti.

Enfant, Emily aimait son père comme seule une fille le peut. Il la surnommait sa « pépite d’or » Elle était sûre qu’il savait tout et pouvait faire n’importe quoi. Il était fort, chaleureux et amusant. Il était tout ce qu’un père pouvait être. Le soir, il s’asseyait à son chevet alors qu’elle lui racontait sa journée. Ensuite, il lui racontait l’une de ses trois histoires préférées, priait et lui souhaitait bonne nuit en l’embrassant. De temps en temps, il lui arrive d’éprouver vaguement ce sentiment de calme et de sûreté.

Mais elle ne peut également oublier ce matin d’août quand, à l’âge de 10 ans, elle s’était réveillée dans un foyer sans père. Ne l’avait-il pourtant pas bordée, la veille ? Alors qu’elle dormait, ses parents s’étaient disputés — une confrontation inévitable qui se préparait depuis un certain temps. Son père a fait deux valises, les avait chargées dans la voiture et était parti.

Alors qu’Emily se tient là, à la porte d’arrivée, elle est en proie à de nombreuses émotions déroutantes. Elle se rend finalement à la porte d’embarquement de son vol de correspondance, puis s’envole vers la maison seule, sans ses camarades. Les jours passent mais sa détresse persiste. Ses sentiments varient d’un jour à l’autre. Même s’ils changent en caractère et en intensité, ils ne disparaissent pas.

Pourquoi les choses ne reviennent pas à la normale ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me sentir comme avant ? Emily pense fréquemment à Michael. En plus du vide de son absence, quelque chose ajoute à sa détresse. Elle ressent une douleur et une peur qu’elle n’a pas éprouvées depuis très longtemps.

 

UN ESPRIT QUI RUMINE, UN CORPS QUI S’AGITE

À l’université, le semestre d’automne est sur le point de débuter. La mère d’Emily ramène sa fille à l’université. Pendant le trajet, Emily ne dit pas grand-chose. Elle s’est inscrite à des cours, mais, contrairement à l’année scolaire précédente, elle n’éprouve ni enthousiasme, ni impatience. Lorsqu’elle rencontre ses amis, elle essaie de sourire et d’être enjouée — et la plupart du temps, elle y arrive. Mais quel effort ! Quand elle en aperçoit à distance, elle souhaite pouvoir bifurquer pour ne pas devoir leur parler — ce qu’elle fait parfois.

Lorsqu’on l’invite à des activités sociales, elle dit souvent oui, mais à la dernière minute, elle envoie un message et s’excuse de ne pouvoir être là. Elle passe de moins en moins de temps avec les autres et s’isole de plus en plus. D’une certaine manière, elle se dit qu’elle a besoin de ce temps supplémentaire pour rattraper son retard. Qu’est-ce qu’elle a du mal à se concentrer ! Il lui arrive souvent de ne pas se souvenir de ce qu’elle vient juste de lire. Elle doit le lire une seconde fois, et parfois, même une troisième. Les progrès sont lents.

Le soir, elle a du mal à s’endormir ; son esprit rumine et son corps s’agite. Elle finit par s’endormir et ne dort que quelques heures. Au matin, quand l’alarme sonne, elle a l’impression d’être réveillée en plein milieu de la nuit. Elle est constamment fatiguée et a toujours envie de dormir.

Emily n’a guère d’appétit. Elle saute fréquemment le petit-déjeuner parce qu’elle sort trop tard du lit . Et lorsqu’elle se lève à l’heure, il lui arrive souvent de ne manger que la moitié de son bol de céréales. En soirée, elle ne cuisine pas et se contente souvent de grignoter quelque chose de peu équilibré. À la fin d’octobre, elle s’aperçoit que certains de ses vêtements sont trop grands pour elle. Perdre un kilo ne la dérange pas, sauf qu’elle n’a pas essayé de le faire… Elle n’aime pas du tout l’image que lui renvoie son miroir. Il est clair qu’elle a perdu bien plus qu’un kilo.

Depuis son retour à l’université, Emily ne fait plus de sport. L’année dernière, elle aimait pourtant aller à la salle de sport et courir dans le parc à proximité. Mais maintenant, elle sent qu’elle n’a ni l’énergie ni le temps de le faire.

Après les cours du premier mardi de décembre, Sarah, une compagne de classe, lui dit : « Aimerais-tu déjeuner avec moi ? » Emily ne veut pas vraiment y aller, mais elle apprécie Sarah, et, quelque part, elle a bien envie de compagnie. Elle n’a pas de cours dans l’après-midi. Aussi, après une brève hésitation, accepte-t-elle. Les deux jeunes femmes se rendent dans un café non loin de là, s’installent à une table, passent la commande et bavardent entre-temps de choses normales : professeurs, travaux scolaires, prochains examens, camarades de classe, projets de vacances.

Alors qu’elle a mangé la moitié de sa salade, Sarah commence à s’inquiéter. Elle regarde Emily de façon étrange. Après un moment de silence, elle dit : « Emily, ça fait déjà quelque temps que je m’inquiète à ton sujet. Je me trompe peut-être, mais je me demande si quelque chose ne va pas. Si c’est le cas, ne te gêne pas pour m’en parler. Et si je peux t’aider d’une manière ou d’une autre, dis-le-moi ! » Emily fixe son assiette. Elle ne veut pas pleurer, mais ne peut retenir ses larmes.

Et alors, elle se décide à parler. Elle pleure et parfois rit parfois de façon autocritique. Sarah l’écoute attentivement. Elle ne dit pas grand-chose mais pose des questions de temps à autre pour s’assurer d’avoir bien compris. Elle confirme les observations d’Emily et l’encourage à partager avec elle tout ce dont elle veut bien discuter.

Au bout d’un certain temps, Sarah lui demande : « As-tu déjà songé à tout lâcher ? T’es-tu déjà dit que tu ne veux plus vivre ? »

C’est une question directe, et cependant, Emily est soulagée de pouvoir partager ses sentiments à ce sujet aussi. Oui, de telles pensées lui ont déjà traversé l’esprit. « As-tu fait des plans sur la façon et le moment de le faire ? »

« Non. C’est juste des pensées passagères. Elles ne m’envahissent pas. »

Après quelques heures à la table, Emily se sent un peu soulagée. Les problèmes, les sentiments et les pensées sont toujours là, mais ça lui a fait du bien de les avoir partagés avec quelqu’un qui écoute sincèrement. Sarah suggère à Emily de voir un thérapeute. Emily y a pensé mais a quelque peu hésité. Elle avait supposé que ses problèmes n’étaient pas si graves que ça. Elle avait aussi espéré que d’une façon ou d’une autre, ils finiraient par disparaître. Sarah lui dit qu’elle en a elle-même consulté un l’année dernière, et que cela l’a beaucoup aidée. Elle lui propose de l’aider à en trouver un.

Tandis qu’elles marchent ensemble avant de se quitter, Sarah met son bras autour des épaules d’Emily. Les deux femmes s’arrêtent. Sarah prend les mains d’Emily et dit : « Accepterais-tu de venir chez moi demain pour dîner ? Je ne veux pas que tu sois seule. » Emily acquiesce de la tête. « Tu peux m’appeler n’importe quand. N’hésite pas ! Si tu as besoin de m’appeler, pour quelque raison que ce soit, fais-le, même si tu n’en as pas envie ! D’accord ? »

De nouveau, Emily hoche la tête et esquisse un sourire las.

« Encore une chose. Si jamais tu as des pensées suicidaires, alors tu dois m’appeler. Si tu ne te sens pas en sécurité avec toi-même, viens, et reste avec moi. Marché conclu ? » Les deux femmes se regardent. « D’accord », dit doucement Emily. Sarah la serre longuement dans ses bras, puis lui murmure à l’oreille : « Ça va aller. Il se peut que ça prenne un certain temps, mais tu vas t’en sortir. Je suis là pour toi. »

 

RENDEZ-VOUS AVEC LE THÉRAPEUTE

Quelques jours plus tard, Emily rencontre un thérapeute pour la première fois. Même si son inquiétude au sujet des examens l’absorbe, elle se rend compte que la chose la plus importante, c’est de trouver de l’aide.

Au cours des semaines et des mois qui suivent, Emily rencontre régulièrement le thérapeute. Au début, ils discutent de la façon de gérer le présent. Quelques semaines plus tard, ils explorent ce qui a déclenché son comportement, en particulier les événements troublants du passé. Elle commence à tenir un journal. Ça l’aide à réfléchir plus profondément sur ses pensées et ses sentiments, tout en lui permettant de mieux gérer l’histoire de sa vie.

Au cours de l’une des séances, Emily comprend soudain que lorsque Michael a disparu à l’aéroport, elle s’est sentie un peu comme le matin où son père a quitté sa mère. À l’époque, elle s’était sentie abandonnée. Elle avait éprouvé de la crainte, de la tristesse, mais aussi de la colère. Alors que son thérapeute et elle explorent ceci plus en profondeur, elle se rend compte qu’il y a beaucoup de choses sur son père et sa disparition qu’elle n’a pas surmontées.

Elle explore également ce qu’elle a vécu avec Michael, et ce que cela a signifié pour elle. Le fait qu’il soit parti sans lui dire au revoir l’intrigue toujours. Finalement, après en avoir discuté avec son thérapeute, elle décide d’envoyer un message à Michael, message auquel il répond. Après quelques hésitations, elle ose lui poser la question : « À l’aéroport, je me suis demandé pourquoi tu étais parti avant que nous puissions nous dire au revoir… J’ai l’impression que nous avons raté quelque chose… » Michael partage alors sa version de l’histoire, de sorte qu’Emily voit les choses sous un nouveau jour.

Grâce au soutien du thérapeute, de sa mère, de Sarah et de quelques autres amis, Emily retrouve une routine plus équilibrée. Elle se remet à fréquenter la salle de sport et à courir dans le parc avec une amie deux fois par semaine. Elle décide de ne plus décliner les invitations pour rencontrer du monde, à moins qu’elles n’entrent en conflit avec d’autres activités obligatoires. Elle se donne aussi pour objectif d’initier un événement social avec d’autres personnes une fois par semaine, généralement le week-end. Elle commence aussi à s’accorder un temps de repos et de détente tous les soirs et à consacrer un moment à la méditation et à la prière chaque matin. Comme son église près de chez elle lui manque, elle s’implique davantage au sein de l’église adventiste près de l’université et dans son ministère sur son campus public. Elle insère toutes ces activités dans un calendrier et découvre que cet outil l’aide à suivre ce qu’elle a planifié.

Le thérapeute donne son diagnostic : Emily souffre d’un épisode dépressif majeur. Ils discutent ensemble d’une prescription de médicaments, mais s’entendent d’abord pour qu’elle essaie une thérapie, ait accès à un soutien social et à des interventions sur le mode de vie. Au bout de quelques semaines, elle commence à en récolter les fruits. Au début du deuxième semestre, Emily sent que maintenant, les choses changent. À la mi-session, elle sent qu’elle est redevenue elle-même — c’est-à-dire une version d’elle-même plus forte et plus mûre, une version d’elle-même plus en contact avec ses sentiments et son passé qui reconnaît et respecte ses vulnérabilités. Jamais elle n’avait pensé qu’elle ferait une dépression. Mais elle sait maintenant que la dépression peut toucher n’importe qui. Et elle sait qu’avec des interventions appropriées, sa prise peut être relâchée.

[Dans cette histoire, les personnages sont fictifs, mais l’histoire est fondée sur de vraies expériences.]

 

OUTILS POUR CULTIVER LA RÉSILIENCE MENTALE

  • Dormez sept à neuf heures par nuit — suffisamment pour vous réveiller frais et dispos et pour ne pas vous endormir pendant la journée.
  • Faites de l’exercice 30 minutes ou plus la plupart des jours de la semaine.
  • Adoptez un régime alimentaire sain et nutritif.
  • Reposez-vous quotidiennement et hebdomadairement — réservez du temps pour les loisirs, le calme et la réflexion.
  • Fixez des limites appropriées pour vous-même et pour les autres.
  • Soyez à l’écoute de vos pensées et de vos sentiments, mais réfléchissez bien avant d’agir. Réfléchissez sur ce qu’ils vous disent par rapport à ce qui se passe dans votre vie.
  • Prenez votre vie en mains — vivez conformément à vos objectifs et à vos valeurs.
  • Forgez des liens avec les autres — cultivez des relations étroites empreintes d’amour et de soutien dans votre famille et avec les autres.
  • Connectez-vous à Dieu — cherchez une relation authentique avec lui pour recevoir la paix, la consolation et la guérison que lui seul peut donner.
  • Faites preuve de compassion, de pardon, de bonté et de reconnaissance envers vos semblables et envers vous-même.
  • Vivez pour quelque chose et pour quelqu’un.

De Torben BERGLAND, médecin, diplômé de l’université de Copenhague, au Danemark, psychiatre et directeur adjoint du Ministère de la santé de la Conférence générale des adventistes du septième jour, à Silver Spring, dans le Maryland (États-Unis). Son courriel : BerglandT@gc.adventist.org.
Source : « Jamais je n’avais pensé que ça pourrait m’arriver… » : Le parcours d’Emily dans la dépression », Dialogue 32 (2020/1), p. 9-13

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