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MISSIONNAIRE DE CAMPUS

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En arrivant à l’université, j’étais loin d’imaginer que je deviendrais missionnaire de campus ! J’étais déterminée à m’appliquer dans mes études, à rester ferme dans ma foi, à servir mon église locale, et à avoir, éventuellement, une bonne conversation ici et là. Mais grâce à la communauté accueillante de mon église et à mon adhésion à l’Union chrétienne*, j’ai découvert des possibilités que je ne soupçonnais pas.

D’entrée de jeu, je dois dire que j’ai fait de l’affirmation de l’apôtre Paul aux Éphésiens un défi à relever – rester ferme et forte dans mon parcours de foi : « Or, à celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui la gloire dans l’Église et en Christ-Jésus. » (Ep 3.20, 21)

Ce texte constitue un rappel perpétuel de la source et du contexte de la puissance spirituelle : Dieu et sa mission. Paul nous rappelle que Dieu ne peut être limité par les frontières de ce qui, à nos yeux, est possible. En fait, la capacité de Dieu surpasse de loin notre imagination. Cette puissance incommensurable agit à la fois en nous et à travers nous.

C’est à Tom, un camarade de classe, que j’ai donné ma toute première étude biblique. Peu de temps auparavant, lors de l’étude biblique hebdomadaire de l’Union chrétienne, j’avais été interpe- lée et touchée par ce que nous étions en train d’examiner dans l’Évangile de Luc. Notre groupe d’étude m’a recentrée de façon si intense que j’ai senti que je devais transmettre cette bonne nouvelle à d’autres. Sachant bien que l’étude était conçue pour le partage, et convaincue qu’au fond, ce ne serait pas aussi difficile que ça, j’ai en envoyé une invitation à Tom par courriel. Il n’a pas répondu de suite, mais plus tard, après un cours, il m’a rattrapée et beaucoup surprise en disant qu’il aimerait beaucoup faire cette étude ! Pourtant, je ne lui avais pas encore dit grand-chose de ma foi. Il savait juste que j’étais adventiste. Et le voilà qui acceptait d’étudier la Bible avec moi !

Souvent, nous imaginons, ou plutôt nous présumons, que les gens ne s’intéressent pas au christianisme. Mais l’expérience m’a montré qu’il suffit d’une invitation pour que quelqu’un s’intéresse à étudier la Bible. Quelques jours plus tard, au café du campus, Tom et moi étions là, penchés sur la rencontre de Jésus avec le paralytique ! Nous avons discuté de la vraie racine du mal-être humain, ainsi que du pardon de Jésus et de ce qu’une telle déclaration impliquait pour son identité. J’avais peine à y croire. Nous étions là, dans un endroit public, en train de parler du péché et de ce que Jésus pouvait faire pour y remédier ! Je croyais rêver. Depuis, cette façon de témoigner fait partie de mon style de vie.

Au cours de mes études, j’ai aussi fait la connaissance d’un chrétien. Pendant environ une année, nous avons eu de nombreuses conversations sur des points délicats de nos théologies divergentes, tandis que dans notre amour pour Jésus, nous nous encouragions mutuellement. Mon camarade n’avait encore jamais rencontré d’adventistes et il pensait que nous étions bizarres. Un soir, nous nous sommes retrouvés à parler de l’enfer. Nous avons fini par conclure qu’une étude biblique sur ce sujet nous serait profitable. Je me suis préparée mieux que jamais. J’ai eu beau étudier à fond, accumuler les notes et beaucoup lire, notre étude biblique s’est mal déroulée. Nous avons commencé par l’Apocalypse pour aboutir à la confusion.

Quelque peu embarrassée, j’ai prié. Je voulais désespérément poursuivre la conversation, mais après cette étude qui s’était si mal terminée, je n’avais pas le courage de lui demander de reprendre depuis le début. J’ai plutôt instamment demandé à Dieu de faire en sorte que mon ami lance une autre discussion. Une dizaine de jours plus tard, j’ai reçu un texto me demandant si j’aimerais aller à son église dimanche soir pour assister à une réunion où le pasteur parlerait de l’enfer, dans le cadre de sa campagne d’évangélisation sur l’Apocalypse. Dieu avait répondu à ma prière ! J’ai accepté l’invitation.

Ce soir-là, nous sommes allés à son église. Après le sermon, tandis que l’assemblée se dispersait, nous avons repris la discussion. Nous avons lu deux textes, et il m’a dit humblement qu’il ne voyait vraiment pas où l’idée d’un tourment éternel dont seraient conscients les impies se trouvait dans la Bible. Je suis restée bouche bée. N’en croyant pas mes oreilles, je n’ai pu contenir mon enthousiasme. Ce camarade n’a pas encore embrassé la foi adventiste, mais je crois que Dieu agit dans son cœur. La conversation s’est poursuivie longtemps après la fin de nos études.

Bien que je sois encore en plein cheminement – trébuchant, faisant des erreurs et tirant des leçons de mes expériences – le temps que j’ai passé à l’université m’a ouvert les yeux sur le fait que Dieu est heureux de se servir de moi pour atteindre mes amis, quels que soient mes manques. Il n’a pas besoin d’experts en évangélisation, mais simplement de serviteurs qui s’abandonnent à ses directives et sont disposés à devenir ses instruments. Jamais je n’aurais imaginé avoir mes amis réunis autour d’un dîner-dialogue, soit une discussion autour de la table, sur un sujet biblique, le christianisme, la foi ou le manque de foi. Parfois, ces rencontres sociales ont abouti à l’organisation de rencontres bibliques pour les étudiants internationaux, ou pour mes contacts à l’université et dans la collectivité qui désiraient lire la Bible avec moi ! Avant l’université, je n’avais jamais imaginé de telles possibilités.

C’est pendant mes études supérieures que mes yeux se sont ouverts. Je sais maintenant que je suis capable de témoigner dans des situations inattendues. Dieu a fait beaucoup plus que tout ce que j’aurais pu demander ou imaginer. Je suis devenue missionnaire de campus ! Un tel ministère suscite de vraies joies spirituelles.

 

Alexandra Browne a fait des études de lettres classiques à l’Université de Durham, au Royaume-Uni. Elle y a obtenu son diplôme en 2014. Actuellement, elle travaille pour le gouvernement local à Chelmsford, en Angleterre, et elle souhaite voir toute une génération d’étudiants atteindre leurs campus universitaires publics pour le Christ.

L’Union chrétienne est une organisation non confessionnelle visant à réunir des étudiants chrétiens dans l’unique but de la mission sur campus. Elle a pour objectif d’agir en tant que branche missionnaire de l’église locale, et de donner à chaque étudiant l’occasion d’entendre l’Évangile et d’y répondre.

Source : http://dialogue.adventist.org/fr/2131/missionnaire-de-campus

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