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Jésus est-il éternel ?

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Dans certains cercles, on s’interroge sur la nature éternelle de Jésus. Comme les Écritures disent que Jésus est le Fils engendré du Père, le « premier-né » de toute la création, d’aucuns suggèrent que dans un passé lointain, il y a eu une période où Jésus n’existait pas. Mais qu’enseigne la Bible sur la nature éternelle de Jésus ? Quelle description donne-t-elle du Christ ? Dans la leçon de ce mois-ci, nous explorerons certains passages très clairs montrant que Jésus existe de toute éternité, qu’il n’a jamais eu de commencement.

  1. Quelle expression Jésus utilisa-t-il dans Jean 8.58 pour décrire sa nature éternelle ? Comment les dirigeants juifs réagirent-ils à cette déclaration du Christ ?
    Jésus déclara clairement et puissamment sa nature éternelle en attestant qu’il était « JE SUIS » – une expression revenant à dire : « Je suis celui qui est éternel ». Les dirigeants juifs comprirent tellement bien sa déclaration qu’ils tentèrent de le lapider. Ils en saisirent les implications à la lumière d’Exode 3.14, où Dieu se déclare lui-même « JE SUIS ». Si le Père et le Fils sont tous deux « JE SUIS », alors tous deux sont éternels.
  2. Lisez Ésaïe 9.5. Relevez, dans ce passage, les titres de Jésus.
    Dieu et Jésus étant deux êtres séparés, distincts, il peut sembler étrange, pour certains, que Jésus soit appelé « Père éternel ». Ce passage s’appuie sur le fait que le Père et le Fils sont un en caractère et éternels en existence. C’est ce que Jésus voulait dire quand, à la demande de Philippe « Montre-nous le Père », il répondit « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14.9).
  3. Comment le prophète Michée décrit-il la nature éternelle du Christ ? Lisez Michée 5.2.
    Le commentaire suivant d’Ellen White s’harmonise bien avec la déclaration de Michée : « En Christ réside la vie, une vie originelle, non empruntée, et qu’il ne tient de personne. “Celui qui a le Fils a la vie.” (1 Jn 5.12) La divinité du Christ donne au croyant l’assurance de la vie éternelle. “Celui qui croit en moi vivra, dit Jésus, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais*.” » Dans cette déclaration on ne peut plus claire, Ellen White relie la nature éternelle du Christ avec sa capacité de nous procurer le salut. En d’autres termes, si Jésus n’était pas éternel, il ne pourrait absolument pas nous donner la vie éternelle.
  4. Comparez Philippiens 2.4-7 avec Hébreux 1.2-4, 8, 9. Que nous révèlent ces versets sur la relation entre le Père et le Fils ? Comment décrivent-ils Jésus ?
    L’apôtre Paul déclare que Jésus était la « forme » même de Dieu. Morphe – forme, en grec – signifie l’essence même de Dieu. Voilà pourquoi ce n’était pas du « vol » pour Jésus d’être « égal » à Dieu. Dérober, c’est voler quelque chose qui n’est pas légitimement nôtre. Puisque Jésus est « le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne » (LSG), il peut légitimement réclamer l’égalité avec Dieu.
  5. Comment Jean, le révélateur, décrit-il Jésus ? Quelles expressions utilise-t-il pour dépeindre la nature éternelle du Christ ? Lisez Apocalypse 1.8.
    Dans ce verset, Jean décrit le Christ en utilisant deux expressions : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin », et « Celui qui est, qui était et qui vient ». Au verset 4, il décrit le Père en ces termes : « Celui qui est, qui était et qui vient ». Le Père et le Fils existent donc de toute éternité.
  6. Dans l’épître aux Hébreux, Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu très-haut, est comparé à Jésus. Quels aperçus du Christ obtenons-nous de cette comparaison ? Lisez Hébreux 7.1-3.
    Selon ce passage, Jésus, à l’instar de Melchisédek, n’a ni commencement, ni fin. La preuve scripturaire est irréfutable : Jésus est réellement le Fils divin et éternel de Dieu. Nous pouvons nous réjouir, car Jésus – l’égal du Père, un avec le Père, et lié au Père par un lien d’amour inestimable – a vécu, est mort, est ressuscité des morts, et exerce, en tant que Souverain sacrificateur, un ministère en notre faveur.

 

De Mark A. Finley
Source : Adventist World, Septembre 2017


* Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 526.

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