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COMMENT SUIVRE JÉSUS ?

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Jésus a dit ceci à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9.23). Ce verset recèle quatre courts messages d’une grande portée.

Il y a d’abord ce désir de suivre Jésus, ou de « venir après lui ». « Si quelqu’un veut venir … » Pour ce faire, nous devons l’inclure dans notre entourage et, donc, en faire un ami personnel, car il a aussi dit ceci: « Je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père » (jean 15.5).

Ensuite, Jésus a dit « qu’il renonce à lui-même ». Qui veut cesser de satisfaire ses propres intérêts ? De nos jours, c’est plutôt ce genre de phrase que l’on entend souvent:« Nous n’avons qu’une vie à vivre, alors profitons-en. » Pourtant, Sa­lomon, qui a pu profiter de tout ce qu’il y a de profitable, a donné le conseil sui­vant : « Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie … mais sache que pour tout cela Dieu t’ap­pellera en jugement » (Ecclésiaste 11.9). Cela porte à réfléchir, n’est-ce pas ? Et l’auteur de l’épître aux Hébreux nous rappelle qu’il « est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (9.27).

Notre verset principal se poursuit par« qu’il se charge de sa croix ». Certains diront que pour suivre Jésus, il faut être éprouvé. Selon moi, il faut surtout s’aban­donner soi-même. L’orgueilleux devra soumettre sa volonté à Christ. La décision suprême consiste à tout placer sur l’autel et à s’abandonner à Dieu. Mais quel est le meilleur moment pour faire cela ? Allons trouver la réponse dans Hébreux 4.7 :

« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » Étant donné que demain ne nous appartient pas, c’est aujourd’hui que nous devons agir.

Enfin, Jésus a dit « qu’il me suive »! Pourquoi est-ce si compliqué de suivre Jésus ?

Autrement dit, qu’est-ce qui nous empêche de le suivre ? Les choses que nous avons acquises durement et qui, souvent, font de nous des esclaves ? Nos erreurs du passé ? Peut-être avons-nous déjà tout essayé et avons-nous échoué à maintes reprises ? Peut-être nous sommes-nous découragés indiscutablement ? Peut-être, encore ne sommes-nous pas prêts à toue abandonner pour quelqu’un qui, tôt ou tard, nous en demandera toujours davantage ? Vous vous retrouvez possiblement dans l’une de ces excuses, mais je suis certain d’en avoir oublié plusieurs.

Voilà pourquoi il faut, selon moi, implorer Dieu, comme ce père à qui Jésus a dit « Si tu peux ! Tout est possible à celui qui croit. »

« Aussitôt le père de l’enfant s’écria: je crois! Viens au secours de mon incrédulité » (Marc 9.23, 24). Et encore, nous devrions prononcer la même prière que David : « Détourne ton regard de mes péchés, efface toutes mes iniquités. O Dieu! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé. Ne me rejette pas loin de ta face, ne me retire pas ton esprit saint. Rends-moi la joie de ton salut; et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne! » (Psaume 51.11-14)

Telle devrait être notre prière quand nous sommes abattus ou ne savons pas comment suivre Jésus. Donnons-lui la première place, disons-lui que nous avons besoin de lui et qu’il doit nous transformer, car celui qui veut le suivre doit recevoir ce cœur pur.

Claude A. Trépanier

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