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CETTE RÉFORME SE POURSUIVRA JUSQU’AU RETOUR DE JÉSUS !

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Mémento de la réforme.

Avez-vous remarqué les phrases en latin émaillant les écrits de la Réforme protestante ? Le catholicisme jugeant essentiel qu’elle soit la lingua sacra (« la langue sacrée ») de la liturgie, les protestants ont également immortalisé les grands idéaux intemporels de leur mouvement dans le latin ecclésiastique. Ces idéaux étaient tellement puissants qu’ils ont divisé le christianisme en une myriade de confessions protestantes aujourd’hui.

Les protestants modernes peuvent ne pas comprendre le latin, mais nous sommes assez familiers avec les thèmes unificateurs de sola scriptura, sola de, sola gratia, solo Christo, et soli Deo gloria. En moins d’un demi-siècle après le premier affichage des 95 thèses de Luther, ces expressions ont représenté les idéaux impératifs suivants : les Écritures, la foi, la grâce, le Christ, et la gloire de Dieu, respectivement. Aucune confession protestante ne dévie d’eux – ou aucune, du moins, ne le devrait.

Ceci dit, tout idéal est dangereux, car il a le potentiel de changer son monde. Pour l’époque de la Réforme, le monde de l’Église fut altéré. Les sermons, les présentations, les théologies, et les séminaires furent remaniés. La musique, la musicologie, les cantiques, les congrégations, l’art et l’architecture furent transformés. Même les familles, le mariage, la sexualité et les enfants en furent affectés. Non seulement le monde de l’Église, mais encore le monde plus vaste à l’extérieur de l’Église fut altéré, affectant le travail, la main-d’œuvre, le gouvernement, l’économie, et la culture. Il n’était pas question ici de changement pour le changement ; l’expression latine ecclesia, reformata, semper reformanda, ou « l’Église réformée doit toujours être réformée », en fût caractéristique.

Le contexte historique dans lequel l’Église réside change de façon dynamique de siècle en siècle. Ainsi, l’Église dut s’adapter continuellement à un monde en évolution constante, avec des menaces toujours nouvelles pour la Réforme. Ces adaptations sont en elles-mêmes des témoignages de notre foi et l’espérance que cette réforme se poursuivra jusqu’au retour de Jésus. L’actualisation de ces idéaux ne se produira que lorsque nous verrons le Seigneur face à face. D’ici là, l’Église changée doit changer constamment.

Cette Église réformée doit poser des questions, répliquer, se défendre, et s’opposer au statu quo du monde. À une époque où l’on glorifie la rébellion, jusqu’où l’Église, l’unique objet sur lequel Dieu jette un suprême regard, doit-elle se rebeller contre l’erreur clairement démasquée par les Écritures ?

En tant qu’héritiers modernes de la Réforme, nous avons été appelés à témoigner contre des entités tant religieuses que sécularisées. La réforme du 21e siècle, c’est mettre en doute l’extravagance des organisations religieuses au détriment des pauvres. C’est tenir théologiquement responsables toutes ces organisations qui ont rejeté les doctrines bibliques du sabbat, de la justification par la foi, de la création ex nihilo (« la création à partir de rien »), une anthropologie biblique authentique, le sanctuaire céleste, etc. C’est rejeter une spiritualité apathique et synthétique, ainsi que des traditions théologiques indifférentes et non bibliques.

Au 21e siècle, en quoi consiste donc la réforme ? À rejeter la corruption et l’exploitation à tous les niveaux de gouvernance ; à prêcher la justice désintéressée et la miséricorde ; à nous débrancher de notre dépendance aux philosophies humanistes de gestion, de la réforme morale simpliste, et de la modification du comportement organisé ; à prêcher la libertas (« liberté »), la iusticia (« justice »), et la veritas (« vérité ») ; à préserver la valeur de l’imago Dei dans les discours publics.

Que ce soit en hébreu, en grec, en latin, ou en toute autre langue, nous sommes appelés aujourd’hui à élever les idéaux de la Réforme. C’est le moment où l’on devrait nous trouver semper delis (« toujours fidèles ») envers la vérité immuable au sein de cette Église changeante.

Justin Kim est assistant du directeur de l’École du sabbat et des Ministères personnels, et rédacteur en chef du Guide d’étude biblique pour jeunes adultes, à la Conférence générale, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).

LE CHANGEMENT DE PARADIGME QUE NOUS APPELONS LA RÉFORME
28 OCTOBRE, SABBAT SPÉCIAL POUR LA CRÉATION !

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