Main Menu

AUX NATIONS-UNIES, LES ADVENTISTES OUVRENT LA DISCUSSION SUR L’EXTRÉMISME RELIGIEUX

Shares

Le 2° symposium annuel a réuni les personnes clés de la communauté internationale pour des échanges sincères sur les tragiques violences et les génocides menés au nom de la foi.

Ce n’est pas la religion en soi, mais plutôt une compréhension erronée de la religion qui alimente l’extrémisme violent, c’est l’argument du Dr Ganoune Diop, directeur des affaires publiques et de la liberté religieuse de l’Église Adventiste mondiale, durant le symposium aux Nations-Unies il y a quelques semaines.  L’événement, qui a eu lieu le 1er février 2016 au secrétariat des Nations Unies à New-York, a réuni environ 130 représentants de différentes agences des Nations Unies, ainsi que les organisations religieuses et les organisations non gouvernementales, dans le but d’analyser la fonction de la religion et des groupes religieux dans les sujets internationaux. Ganoune Diop, un des intervenants, a défié ce qu’il appelle la “généralisation simpliste” qui voudrait que la religion et la foi religieuse soient coupables d’impulser une violence extrémiste.

En s’appuyant sur l’histoire et sur la théologie, Diop a exploré ce qu’il a appelé un “phénomène complexe et multi-facettes”, et a démontré la solide connexion entre la compréhension qu’une personne a de Dieu et la manière dont celle-ci interagit avec les autres êtres humains. Il dit que la violence trouve un terrain fertile dans “n’importe quelle religion ou idéologie qui convertit les êtres humains en instruments, qui n’arrive pas à reconnaître la sainteté de la vie humaine et la dignité propre à chaque être humain ou qui se récuse à reconnaître la liberté des autres“.

Diop a également dit que la violence extrémiste se voit exacerbée par une perspective théologique qui donne la priorité à des idées ou objets avant le respect et le soin envers les êtres humains.

Les êtres humains sont plus importants que les objets ou les lieux“, dit Diop. “Les êtres humains sont plus importants que les cathédrales, les églises, les mosquées ou les sanctuaires“.

Drop a revendiqué la mise en place de tous les efforts internationaux pour soutenir la liberté religieuse ou de croyance, pour embrasser la “dignité de la différence” et “prendre soin de l’intégrité physique, émotionnelle et spirituelle de chaque être humain”.

Plus tard, Diop a affirmé combien il est important que les Adventistes soient partie prenante dans le débat public sur la manière de désamorcer toute violence motivée par la religion, et il a ajouté que l’Église Adventiste peut apporter d’importantes contributions, tant pratiques que théologiques, surtout dans le domaine de la protection de la dignité humaine. Il a cité, à titre d’exemple, la croyance de l’Église Adventiste en la doctrine biblique de la création, qui soutient l’enseignement que chaque être humain a été créé à l’image de Dieu : “cela nous donne une compréhension unique de l’unité de la famille humaine“.

Diop a aussi signalé le large éventail de services que possède l’Église Adventiste, qui inclut l’éducation, la spiritualité et la santé. Toutes les institutions et services, dit-il, parlent des efforts de l’Adventisme pour améliorer la vie des gens et affirmer la valeur de chacun d’eux.

D’autres personnes sont intervenues durant le symposium dont Adama Dieng, assistante du Secrétaire des Nations-Unies pour la prévention du génocide ; Zainab Hawa Bangura, porte-parole du Secrétaire des Nations-Unies pour ce qui concerne la violence sexuelle dans les conflits ; et le Dr John Esposito, professeur de Religion et de sujets internationaux à l’université de Georgetown.

Le département des affaires publiques et de la liberté religieuse de la Conférence Générale de l’Église Adventiste a été l’un des trois organisateurs du symposium, sponsorisé conjointement par le Corps Spécial Inter-Agences de Participation avec les Organisations Religieuses, une entité des Nations-Unies, et des panels de discussion.

Vous pouvez retrouver tous ces échanges sur archivos webcast de las Naciones Unidas. L’introduction de l’intervention de Ganoune Diop débute  à environ 18′ de la vidéo.

Source www.adventistreview.org Par Bettina Krause
Traduction : Eunice Goi

UN BAPTÊME MARQUE LES 150 ANS DU PREMIER BAPTÊME EN SUISSE
POUR OU CONTRE LA MISE EN APPLICATION DU RENVOI DES ÉTRANGERS ?

Adventiste Magazine

La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

Laissez votre commentaire

ESPOIR MÉDIAS

Top