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A la recherche du but ultime

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Il est important d’avoir un but dans la vie, mais cela ne suffit pas. Ce qui compte, c’est le but que vous poursuivez vraiment.

Enfant, ma vie n’avait pas de but. Mes parents m’avaient dit que je devais réussir à l’école, cela semblait être la chose la plus importante, mais je ne comprenais pas forcément pourquoi. Je ne faisais pas de tâches ménagères ni de petits travaux dans le jardin. A l’école tout se passait bien, jusqu’à ce que je choisisse un entourage où, pour être accepté, je devais faire des compromis en termes d’apprentissage et d’école. La plupart du temps, je me trouvais dans ou autour de la rue où je vivais. Je ne cherchais rien de particulier. J’étais libre. C’est là que j’ai acquis quelques aptitudes physiques : escalade, course à pied, football, natation, etc. C’étaient de bonnes compétences, mais j’ai dû en abandonner d’autres pour les obtenir. De manière générale, je n’étais pas fan d’apprentissage. J’entendais parfois les parents dire : « Je ne veux pas voler l’enfance de mon enfant », généralement dans le sens de ne pas stresser l’enfant avec l’école. Je ne les juge pas, mais maintenant je sais ce que c’est que de regretter de ne pas avoir fait certaines choses, de ne pas avoir lu ce livre, de devoir rattraper telle ou telle chose, mais surtout de ne pas pouvoir avancer comme on le souhaiterait. L’école n’était pas le but ultime et, du moins dans mon cas (entre autres choses), l’absence d’un objectif principal m’a conduit à avoir une négligence envers l’école.

 

Le but, c’est moi

Pendant les vacances, entre mes 7 et 8 ans, j’ai commencé à fréquenter l’Église Adventiste du Septième Jour. Voyant autour de moi un intérêt pour les connaissances, les compétences et les principes moraux, j’ai commencé à lire la Bible régulièrement et j’ai facilement recommencé mon éducation. Mais les progrès ont été difficiles ; ils sont venus après des années de paresse, en essayant de combler de grandes et anciennes lacunes. Adolescent, j’ai perdu ma mère. Son absence m’a engourdi et m’a poussé avec une force incroyable. À partir de ce moment, j’ai pris mon développement personnel au sérieux. Je voulais prendre soin de moi comme jamais auparavant. Mais, aussi satisfaisant qu’ait été cet engagement, même en plein développement personnel, j’avais le sentiment que ce n’était pas le but ultime. Oui, il est important d’être un homme de caractère, de planifier, d’aimer sa famille, d’avoir un emploi stable, de toujours se fixer des objectifs nouveaux et audacieux. Toutefois, le développement personnel n’est pas le but ultime.

 

Le but ultime

Non seulement j’ai fait tout ce que j’ai pu pour mon propre développement personnel, mais j’ai également encouragé d’autres personnes à faire de même, en particulier les jeunes. Alors que je préparais des ressources de motivation – je me souviens, comme si c’était hier – à un moment donné j’ai commencé à analyser le but ultime de la vie de Jésus. Cela m’a frappé comme un éclair. Jésus est amené comme criminel devant Pilate et dit : « Si je suis né […], c’est pour rendre témoignage à la vérité » (Jean 18.37).

 

A travers le symbole de la vigne, Jésus a essayé de transmettre le même but à l’être humain. Jésus a dit qu’il est la vigne et que l’homme est le sarment. Ce dernier est censé porter du fruit (donc se développer), mais ce n’est pas le but ultime. Porter du fruit est censé augmenter la réputation du propriétaire de la vigne, à savoir Dieu. Jésus a dit : « Ce qui manifeste la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit. Vous serez alors vraiment mes disciples » (Jean 15.8). Depuis le jour où j’ai compris ces choses, tout ce que j’entreprends dans la vie passe par ce filtre. Par exemple, je prends soin de mon corps, mais pas principalement pour vivre plus longtemps, mais pour honorer mon Créateur. J’éduque mon enfant, mais non pas pour être acclamé en tant que parent, mais pour indiquer aux gens le Père de tous. Je parle ou j’écris aux autres, mais pas pour que les gens m’écoutent, mais pour qu’ils écoutent celui à partir duquel j’ai tout appris : le Christ.

 

 

De Laurentiu Mot
Source : https://st.network/analysis/top/confession-in-search-of-the-ultimate-goal.html
Traduction : Tiziana Calà

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