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À BATÔNS ROMPUS…

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C’est avec une émotion certaine que je prends la plume à l’aube de ce dimanche matin. Pas un bruit dans la maison, et dans le silence du monde défilent les visages de tous mes bien-aimés frères et soeurs disparus. Je relève leur dévouement sans faille pour l’Eglise. Reviens Seigneur Jésus !

A quoi servons-nous ? C’est le titre en gras d’un article interpellant. Certes, je sers Dieu et l’Eglise et je sers à rendre mes proches heureux, etc… mais ne dois-je pas servir à ce que d’autres individus, qui me sont totalement inconnus et ne dépendent pas de moi, soient heureux ? Nous avons besoin de souffle pour sortir des relations confuses ou abusives dans les familles et dans l’Eglise.Est-ce l’altruisme ?

Et encore ces murs que l’on érige, ces barbelés déployés pour empêcher ces migrants d’entrer chez nous. Chez eux, l’immense majorité n’a pas accès à une vie digne, n’ayant pas de quoi se nourrir ou se loger. Si

Jésus dit : « Heureux les pauvres » c’est parce que le coeur de Dieu est touché par leur souffrance. Il nous invite à la compassion et à nous faire pauvres nous-mêmes…

L’Eglise adventiste est souvent face à son histoire. Celle-ci est révélatrice de ce sentiment d’humilité qui a animé ses acteurs et ses actrices durant toutes ces années. Il est important de jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur, mais sans nostalgie. Rien n’est figé, car l’histoire de notre église est un projet dynamique de Dieu. Bon vent !

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Adventiste Magazine

La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

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