La majorité des jeunes Suisses romands interrogés par l’Institut suisse de sociologie pastorale accordent de l’importance à la religion ou à un être supérieur, selon leur étude publiée en juin.
Cet article se base sur les résultats de l’enquête de l’Institut suisse de sociologie pastorale, publiés le 2 juin 2025. Notons que l’échantillon de 500 réponses de jeunes âgés de 16 à 30 ans est majoritairement constitué de jeunes catholiques (84% des répondants), l’Institut s’étant principalement servi des réseaux de pastorale jeunesse pour mener son enquête (« mise au service de la pastorale jeunesse de Suisse romande »). Si l’échantillon n’est donc pas réellement représentatif des Suisses romands entre 16 et 30 ans, les résultats révèlent tout de même des tendances générales intéressantes.
Les résultats d’une enquête de l’Institut suisse de sociologie pastorale, portant sur le rapport des jeunes adultes romands à la religion et à la spiritualité, ont été publiés début juin. « La religion apparaît (…) comme quelque chose d’important » pour eux, constate Isabelle Jonveaux, sociologue des religions qui a dirigé l’étude. 67% de ces jeunes adultes considèrent qu’il est important d’avoir une croyance religieuse, et 72% d’entre eux disent croire que Dieu ou en un être supérieur a une influence sur la vie des êtres humains.
Une relation à Dieu bienfaisante sur le plan personnel
Les jeunes répondants ont surtout mis en avant l’aspect personnel et bienfaisant de la foi, puisque «les dimensions de la relation à Dieu jugées les plus significatives sont, pour l’échantillon total, de se sentir aimé par lui, de s’y raccrocher dans les moments difficiles et de savoir que sa vie a un sens», ce dernier point ayant notamment été mis en valeur par les hommes. La religion est ainsi perçue positivement «en termes de ce qu’elle apporte à l’individu», un «bien-être personnel». Le côté restrictif ou punitif de Dieu est relégué au second plan.
Plus que les groupes de prière, les activités musicales, les lectures spirituelles et le jeûne, la messe/le culte reste la pratique religieuse la plus courante, possiblement car l’anonymat est plus marqué et qu’ils exigent une participation peu engagée – Isabelle Jonveaux souligne ici un aspect «spectateur». Un changement notable concernant la pratique religieuse selon le genre est par ailleurs observé. Contrairement aux tendances historiques, les jeunes hommes fréquentent plus la messe ou le culte que les jeunes femmes, «ce qui est relativement inédit».
De evangeliques.info
Source : www.evangeliques.info/2025/06/17/religion-et-spiritualite-ce-que-les-jeunes-romands-en-pensent
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