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Semaine de prière 2020 #7 Il a fait toutes choses belles

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Sexualité et mode de vie chrétien 

Monica1 a été élevée dans un foyer adventiste du septième jour. Du coup, le mode de vie chrétien lui est tout naturel. 

Un jour, elle rencontre Mark, un camarade de classe, dans un lycée adventiste. Monica et Mark passent du temps ensemble, souvent seuls, et une chose en entraînant une autre, ils se retrouvent finalement dans une relation sexuelle intime et consensuelle. Monica n’est pas sûre de la façon dont ça s’est passé – mais c’est quand même arrivé. 

Sachant ce que la Bible dit des relations sexuelles en dehors du mariage, elle tente souvent de faire taire sa conscience : Comment une chose si bonne peut-elle être si mauvaise ? 

Mark et Monica ne sont pas un cas isolé. Selon le Centre national des statistiques sur la santé (dont le siège est aux États-Unis), aux États-Unis, 88,8 pour cent des femmes âgées de 15 à 44 ans, et 89,9 pour cent des hommes âgés de 20 à 44 ans ont déclaré avoir eu des rapports sexuels avant le mariage2 – l’âge moyen de la première expérience sexuelle étant de 17,3 ans chez les femmes, et de 17,0 ans chez les hommes3. 

Évidemment, les relations sexuelles avant le mariage ne sont qu’une des nombreuses interdictions des Écritures en matière de sexualité. Néanmoins, beaucoup se demandent comment une chose peut être mauvaise quand elle semble si bonne… Quel est le lien entre la sexualité et le mode de vie chrétien ? 

 

CE QUE LA BIBLE EN DIT 

En matière de rôles et de relations saines, la Bible – dans laquelle les références au sexe et à la sexualité abondent – nous sert de guide. Ses cinq premiers livres « règlent l’activité sexuelle et établissent les rôles sexuels. La littérature prophétique des Écritures utilise des métaphores sexuelles dans son annonce du jugement de Dieu sur l’infidélité à l’alliance. La littérature sapientiale distingue la conduite sexuelle sage de la folie et utilise l’imagerie sexuelle pour caractériser la sagesse. Les Évangiles se servent des paroles et des actes de Jésus pour façonner la conduite et les dispositions sexuelles de ses disciples. Les épîtres traitent de questions concrètes de conduite sexuelle. Enfin, l’Apocalypse contient une imagerie et une instruction sexuelles4. » 

Ayant de telles références inspirées à portée de main, nous faisons bien d’étudier leur enseignement, de tenir compte de leurs avertissements, et de réclamer leurs bénédictions divines. 

Au commencement, Dieu créa les êtres humains avec des identités sexuelles distinctes : « Il créa l’homme et la femme » (Gn 1.27). Adam fut créé à partir de la poussière de la terre, et Ève à partir de la côte d’Adam, révélant ainsi la proximité que le couple devait partager. 

« “Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! s’exclama Adam. On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.” L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. » (Gn 2.23-25) 

Être « une seule chair » englobe la fusion du coeur, de l’esprit et de l’âme de deux individus distincts. Cela comprend l’unité physique, mentale, émotionnelle et spirituelle, conformément à la nature globale de notre identité en tant qu’êtres humains. 

Jésus affirme que le mariage doit être l’union inséparable d’un homme et d’une femme (Mt 19.4-6). Cette union est destinée à procurer joie, plaisir, et plénitude physique. Tout en parlant des joies de l’intimité conjugale, la Bible précise également les « expressions erronées de la sexualité et leur impact négatif sur les individus et la société. Elle nous met en garde contre les comportements sexuels destructeurs tels que la fornication, l’adultère, les intimités homosexuelles, l’inceste, et la polygamie5. » Puisque ces comportements renversent le beau dessein divin pour la sexualité humaine, Dieu nous avertit de ne pas nous y livrer (1 Th 4.3-5 ; Rm 1.26,27 ; 1 Co 6.9-11).

 

La sexualité est une partie intégrante de notre identité. 

 

UNE IDENTITÉ DONNÉE PAR DIEU

La sexualité est une partie intégrante de notre identité. Elle était fondamentale « pour l’identité personnelle et la vie communautaire à l’époque biblique, comme elle l’est encore aujourd’hui »6. Le sens de notre identité est fondamental quant à notre façon de nous comporter avec les autres et avec le monde qui nous entoure. Les Écritures révèlent clairement qui nous sommes et comment nous devons vivre.

Dans le jardin d’Éden, Dieu a donné à ses enfants deux caractéristiques identitaires : 1) le sabbat, qui nous rappelle qu’il est notre créateur et Seigneur ; 2) notre identité – il nous a créés mâle ou femelle, à son image. Ces deux marqueurs d’identité constitueront toujours le fondement de l’identité humaine.

Dans son article intitulé « La sexualité : quelque chose de sacré », voici ce que David Thomas souligne : « La sexualité fait partie de la zone intrinsèque dans laquelle nous tenons les choses sacrées. Par conséquent, si on ne la respecte pas, si on la traite de façon banale, on se sentira diminué et lésé. L’usage inapproprié de la sexualité ou l’atteinte à celle-ci par quelqu’un d’autre devient à la fois offensant et préjudiciable, parce que le sanctuaire intérieur de la vie a été piétiné7. »

 

DES EFFETS DURABLES

C’est ce qui est arrivé à Mark et à Monica. Au cours de leur histoire d’amour passionnée, un élan d’excitation et de plaisir sensuel a accompagné leur liaison amoureuse illicite. Mais plus tard, tenaillés par un sentiment de culpabilité, rongés de remords, de chagrin et de peine, ils sont allés chacun de son côté. Les cicatrices qui restaient ont affecté leur être intérieur, endommageant leur perception de soi et leurs relations avec les autres. Ce n’est que lorsqu’ils se sont repentis et sont revenus à Dieu qu’ils ont trouvé la guérison. 

L’histoire de David et Bath-Schéba est un exemple biblique classique d’infidélité sexuelle (2 S 11). Dieu avait béni David abondamment, de sorte que le royaume de celui-ci s’était renforcé. Malheureusement, la luxure, l’adultère, et le meurtre plongèrent David dans un abîme de douleur dont il ne se remit jamais complètement, même s’il s’était profondément repenti et avait reçu le pardon de Dieu (Ps. 51 ; 32).

L’expérience de Joseph offre un contraste frappant avec celle de David. Confronté à une tentation presque irrésistible, Joseph s’écria : « Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » (Gn 39.9) L’intégrité de Joseph, sa conscience nette, et sa confiance en Dieu l’ont aidé à traverser les jours sombres et à se diriger vers la lumière de l’exonération, de l’honneur, et de la réconciliation.

 

SUIVRE LE PLAN DE DIEU

Dieu n’a jamais voulu que nous subissions les nombreuses conséquences négatives des relations sexuelles illicites et contre nature. Il nous prévient : même les pensées impures sont nuisibles (Mt 5.28), tout comme la pornographie dans toutes ses formes (voir Ps 101.3).

« Fuyez l’impudicité, nous dit Paul. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. » (1 Co 6.18)

C’est pourquoi Dieu, dans son amour et sa sollicitude pour nous, nous a indiqué la meilleure façon de vivre, et nous a donné des instructions claires à l’égard de ce domaine, lequel est le plus intime et le plus privé de notre vie. En suivant son plan, nous deviendrons réceptifs à tous les délices qu’il aspire tant à nous offrir. Pour ceux qui sont mariés, cela inclut les joies de l’intimité sexuelle. Mais que nous soyons célibataires ou mariés, nous obtenons la satisfaction et la sécurité de savoir que nous sommes créés à l’image de Dieu, que le Créateur a un plan merveilleux et satisfaisant pour notre vie, et qu’il comblera nos désirs les plus profonds.


Questions pour la réflexion

  1. En quoi l’identité personnelle et la sexualité sont-elles reliées ?
  2. Quels sont les desseins de Dieu pour la sexualité humaine ?

 

De Gina Wahlen, rédactrice en chef et directrice de projet du département présidentiel de la Conférence générale à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).

 

  1. Noms fictifs.
  2. Enquête nationale sur la croissance des familles, National Center for Health Statistics, www.cdc.gov/nchs/nsfg/key_statistics/p.htm.
  3. Ibid. ; www.cdc.gov/nchs/nsfg/key_statistics/s.htm#sexualactivity.
  4. Barry L. Bandstra et Allen D. Verhey, « Sex, Sexuality », International Standard Bible Encyclopedia, éd. Geoffrey W. Bromiley, édition revue et révisée, Grand Rapids, Eerdmans, 1988, vol. 4, p. 429.
  5. « Guidelines for the Seventh-day Adventist Church in Responding to Changing Cultural Attitudes Regarding Homosexual and Other Alternative Sexual Practices », document voté le 17 avril 2014, https://tinyurl.com/https-www-adventist-org-arti.
  6. Bandstra et Verhey.
  7. David E. Thomas, « Sexuality as Something Sacred », Adventist Review, 20 juin 2013, p. 26.

 

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