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3 MANIÈRES DONT LES ADVENTISTES GHANÉENS PARTAGENT LEUR FOI EN JÉSUS, EN EUROPE

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Une rencontre réunissant 1000 Ghanéens dans une petite ville hollandaise montre que l’adventisme prospère en Europe grâce au phénomène appelé “reverse mission” (mission inverse, ndlr). C’est lorsque ceux qui sont devenus adventistes grâce aux efforts des missionnaires européens apportent en retour l’évangile au coeur d’une Europe de plus en plus sécularisée.

La 22° rencontre annuelles euro-ghanéenne, qui s’est tenue à Stadskanaal, aux Pays-Bas, du 15 au 21 août 2016, est le résultat et le catalyseur de la mission inverse, disent les organisateurs. Bien que peu de recherches ont été menées sur l’effet de la mission inverse dans l’adventisme, les chercheurs suivent de près ce phénomène qui se déroule chez les immigrés adventistes en Europe et en Amérique du Nord.

Certains ne seront pas d’accord avec le terme “mission inverse”, présentant l’argument que la mission est partout,  mais les adventistes Ghanéens qui se sont rendus à Stadskanaal, venus de toute l’Europe, apportent l’évangile sur le continent. Par exemple, des jeunes gens ont quitté le camp le 17 août après-midi pour partager leur foi à travers la musique et la littérature religieuse à Stadskanaal.

Les responsables voulaient encourager les jeunes à sortir pour évangéliser“, a expliqué Stephen O. Bimpeh, un pasteur Ghanéen à Amsterdam et responsable de l’évangélisation pour la rencontre.

L’an dernier, plusieurs visiteurs se sont présentés à la rencontre annuelle après la journée d’évangélisation. Parmi eux, un jeune homme qui a été tellement impressionné par la musique adventiste entendue dans la rue, qu’il a décidé de participer au programme de la soirée, raconte Bimpeh.

Les immigrés Ghanéens ont travaillé ensemble, avec les adventistes en Europe, pour partager l’évangile durant la rencontre, et ils sont engagés dans des actions d’évangélisation à travers l’Europe.

Voici trois histoires qui montrent comment les adventistes Ghanéens parlent de Jésus, et une quatrième histoire d’une famille hollandaise qui travaille avec les immigrés.

 

Le canapé du sabbat

Ghana-SabbathsofaLe duo formé par un père hollandais et son fils, Bob et Allard Huizinga, ont conduit sur 140 kilomètres pour apporter un “canapé du sabbat” à la rencontre annuelle de Stadskanaal. Le duo a entendu parlé du canapé sur youtube, un projet initié par les jeunes adventistes de Londres, et a décidé de le reproduire aux Pays-Bas.

En route vers le camps, Bob et Allard Huizinga, ont traîné le canapé d’une rue à l’autre, invitant les passants à se reposer dessus. Lorsqu’ils faisaient face à une rafale de questions, eux deux expliquaient que le canapé était une occasion de se reposer. Puis ils parlaient du repos offert par le Sabbat.

Bob Huizinga a expliqué qu’il voulait que tout le monde connaisse le Sabbat. Il espère que les frères adventistes répéteront largement l’initiative.

Le canapé du sabbat est un simple projet qui, pour plusieurs raisons, conduit les gens à s’ouvrir, explique  Huizinga. Un jour, lui et son fils ont placé le canapé non loin d’un embouteillage. Ils ont regardé avec surprise les gens attendre patiemment et en profiter pour s’asseoir et parler de leurs problèmes.

C’est fou, mais en cinq minutes, ils racontent leur vie entière“, dit-il.

Le temps passés assis sur le canapé, environ 5 minutes, est généralement trop court pour parler en profondeur de l’évangile, mais Huizinga assure que c’est le temps suffisant pour inviter les passants à l’église adventiste la plus proche.

Son fils, Allard, 17 ans, parle avec enthousiasme du canapé.

C’est un moyen facile de parler avec les gens“, témoigne-t-il. “Pour moi, en tant que jeune, c’est impressionnant de parler aux gens et d’écouter leurs histoires de vie.

Il assure en apprendre plus sur les invités du canapé en seulement 5 minutes qu’il n’en sait sur ses amis.

J’aime ça“, dit-il. “C’est le travail de Dieu, et c’est ce que nous devons faire.

 

Inspiré pour service aux Pays-Bas

Ghana-JennyJenny Simpeh, 21 ans, une immigrée Ghanéenne qui vit à Rotterdam, a eu une conversation avec une petite hollandaise de 12 ans sur la canapé du sabbat à Stadskanaal.

Jenny a d’abord parlé un peu d’elle et a demandé à la jeune fille ce qu’elle pensait de la chorale Ghanéenne qui chantait à côté. Puis Jenny lui a demandé si elle croyait en Dieu. La jeune fille hésitante, avoua qu’on lui avait appris l’évolution dans son école en Belgique, où elle vit. La fillette se présenta elle-même comme membre d’une autre dénomination chrétienne et a dit que, comme ses parents, elle n’allait pas à l’église.

C’est à ce moment-là que Jenny se sentit poussée à offrir à la fillette une copie abrégée de “La grande controverse”, livre écrit par Ellen White, co-fondatrice de l’Église adventiste. La fillette prit le livre, le donna à quelqu’un de sa famille qui se tenait non loin et revint sur le canapé pour remercier Jenny de sa gentillesse.

De manière générale, elle a aimé, et je suis heureuse de réaliser le travail de Dieu“, témoigne Jenny.

Jenny explique qu’elle rentre à Rotterdam avec un enthousiasme renouvelé pour partager Jésus avec ses amis hollandais, musulmans et asiatiques, et aussi avec les étrangers.

 

Visite des foyers en Allemagne

Isaac K. Donkor, pasteur de l’église adventiste ghanéenne à Dusseldorf en Allemagne, dit que le principal moyen de témoigner dans son église est de visiter les foyers. Les membres sont encouragés à visiter les membres et non-membres chez eux. Les non-membres sont invités à l’église.

Lorsque ceux qui ne sont pas membres visitent l’église, ils reçoivent en cadeaux des livres religieux, et peuvent s’inscrire à des cours bibliques par correspondance. Une cérémonie de fin d’étude est célébrée à la fin des cours. Et en leur temps, les gens sont baptisés.

La plupart des nouveaux convertis sont Ghanéens car le Twi est la langue parlée dans l’église. Mais Isaac K. Donkor raconte que l’église reçoit aussi des demandes de personnes allemandes, et il les dirige vers les pasteur de l’église allemande de Dusseldorf.

 

Vivre par l’exemple en Italie

Ghana-RichardRichard Opoku Atakora vit en Italie. Il a distribué des invitations pour des études bibliques par correspondance dans le centre-ville de Stadskanaal durant la rencontre annuelle, un effort d’évangélisation qu’il dit être incapable de reproduire chez lui. Richard dit être engagé dans une forme différente de témoignage sur son lieu de travail : vivre par l’exemple.

Ses collègues de travail lui demandent souvent pourquoi il a certains comportements. Par exemple, un jour, Richard a décliné une invitation à participer à une soirée prévue un vendredi soir. Quand ses collègues lui ont demandé pourquoi, il a expliqué que le sabbat était un temps de louange à Dieu et de repos. Sa réponse surprit ses collègues.

Pourquoi un jeune déciderait de ne pas sortir le vendredi pour à la place, aller à l’église ?” lui demandait un collègue après l’autre.

Ils voulaient en savoir plus. Cela a donné l’occasion à Richard de leur parler du sabbat et de la nécessité de louer Celui qui a créé le monde.

 

Peut-être que le désir de Richard et des autres participants du camp de parler de Jésus en Europe a été le mieux résumé par Allard Huizinga, l’adolescent qui a aidé son père à tenir le canapé du sabbat à Stadskanaal.

J’aime ça“, dit-il. “C’est le travail de Dieu, et c’est ce que nous devons faire.

 

Source www.adventistreview.org/church-news/ Par Chigemezi N. Wogu
Traduction : Eunice Goi

 

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