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PRIÈRE POUR LE MARI D’UN HOMME

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Comment dois-je lui répondre ?” me demandais-je.

C’était l’été dans la ville de Calgary au Canada et je travaillais en tant qu’étudiante évangéliste en littérature.

Je m’approchais d’une porte et je frappais. Lorsqu’elle s’est ouverte, j’ai tout de suite remarque que l’homme devant moi avait un visage avenant. Il avait l’air heureux. Je dirais même plus, il avait l’air heureux de me voir.

Dans ma présentation, je parlais avec lui de la santé et des bénéfices des fruits et des légumes. Il m’interrompit au milieu de mon discours.

« Entrez, entrez ! » dit-il. « J’ai besoin que vous priiez pour mon mari.»

Ces mots m’ont surprise. En supposant que j’avais mal compris, je lui dit, « Oh, bien sûr, je serais ravie de prier pour votre femme.” « Non, mon mari, » corrigea l’homme ne paraissant pas du tout gêné.

Sans hésitation je répondis : « Je suis désolée. J’aimerais beaucoup prier pour votre mari mais je ne me souviens pas vous avoir dit que j’étais Chrétienne. Comment l’avez-vous su ? »

« C’est votre attitude, » me dit-il. « Voyez-vous, j’ai prié aujourd’hui pour que le Seigneur envoie à ma porte une personne chrétienne qui puisse me renseigner sur la santé. Mon mari souffre d’un diabète de type 2 et la plupart du temps je dois rester a la maison avec lui. Je me suis vraiment intéressé dernièrement à son traitement et ses repas journaliers. Quelque chose me dit qu’ils ne sont pas compatibles. »

« Je ne suis pas encore infirmière » lui dis-je. « Je ne suis ni médecin, ni nutritionniste. Je sais juste quelques petites choses. » L’homme insista pour que j’entre et prie.

Tout au long de cet échange, je priais en silence comme je n’avais jamais prié auparavant. “Que devrais-je faire? Comment dois-je répondre? ” me demandais-je. C’est alors que je me suis souvenu de deux passages de la Bible :

« Mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Romains 5.20)

« J’ai été [comme] faible avec les faibles afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous afin d’en sauver de toute manière quelques-uns, et je fais cela à cause de l’Evangile afin d’avoir part à ses bénédictions”. (1 Corinthiens 9.22-23)

Je savais quoi faire. Je suis donc entrée,  j’ai prié pour l’homme et pour son mari, me sentant très privilégiée que Dieu m’ait choisi pour partager son amour avec eux. Ensuite, j’ai donné à l’homme un exemplaire du livre La Grande Controverse (ou la Tragédie des Siècles – « The Great Controversy »).

Là, il se mit à pleurer. Il me dit qu’il avait assisté à un culte d’une église pentecôtiste le dimanche, mais n’avait pas été en mesure d’y retourner depuis que son mari était tombé malade.

Il dit alors: «Jeune fille, vous êtes une bénédiction pour moi. Je ferai en sorte de lire ce livre !

Dans Jean 12.47, Jésus dit: «Car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde.” Je comprends mieux ce que Jésus voulait dire. Jésus ne tolère pas le comportement de la femme surprise en adultère. Dans ses mots d’adieux il dit à la femme: «Va et ne pèche plus.» Mais il lui dit aussi: «Je ne te condamne pas.” Il lui a donné l’aide et l’espoir dont elle avait besoin pour laisser son passé derrière elle.

Dans ce monde perdu et mauvais, Jésus nous demande de faire la même chose. Ce n’est pas notre travail de juger ou de condamner. Au contraire, nous devons démontrer de la compassion, tout comme Jésus qui a étendu son amour et sa grâce à tous.

 

Source www.adventistreview.org/church-news/story4317-praying-for-a-mans-husband Par Sameilia Pringle-Robinson, du Canadian Adventist Messenger
Traduction : Stéphanie Esteves Da Silva

 

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