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POUR OU CONTRE LA MISE EN APPLICATION DU RENVOI DES ÉTRANGERS ?

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Dimanche 28 février 2016, les suisses et suissesses sont invités à se rendre aux urnes.  Ils doivent se prononcer sur quatre thèmes : la réfection du tunnel autoroutier du Gothard, une initiative contre la spéculation sur les denrées alimentaires, une initiative visant à supprimer les désavantages fiscaux pour les couples mariés et la mise en œuvre effective de l’initiative pour le renvoi des criminels étrangers. C’est ce dernier point qui défraie la chronique et divise l’opinion publique depuis plusieurs mois.

L’initiative de l’UDC demande l’expulsion automatique des étrangers ayant commis certains délits, indépendamment de la gravité de l’acte, de la quotité de la peine et de la présence ou non de cas de rigueur du point de vue social et humain.

Cette initiative n’est pas nouvelle puisqu’elle a été présentée et approuvée par le peuple et les cantons le 28 novembre 2010. Désormais l’UDC en demande l’application.

Et tout à coup, les passions se déchaînent.

En l’espace de quelques jours seulement, l’appel pour un « Non à l’initiative inhumaine de l’UDC » a recueilli plus de 50 000 signatures et quelque 800 000 francs de contributions, destinées à financer une campagne d’affichage dans les principales gares de Suisse. Un résultat sans précédents. Et il ne s’agit là que d’un des nombreux appels lancés depuis le début de l’année. Parmi les autres, 161 professeurs de droit, 11 ex-ministres et plus de 270 parlementaires ou ex-parlementaires ont signé des manifestes contre l’initiative, combattue également par quatre comités et par les gouvernements cantonaux.

Pour toute une partie de la population, cela est une attaque grave aux fondements de la démocratie. Cette proposition pose la question de l’égalité face à la justice. Elle soulève la question de la pression que cette motion exercerait sur les juges et magistrats.

Toute cette propagande réussira-t-elle à faire reculer cette proposition de l’UDC, quand on sait que le peuple a en effet approuvé ses trois dernières initiatives : « Contre la construction de minarets », « Pour le renvoi des étrangers criminels » et « Contre l’immigration de masse » ?

Ce qui est sûr c’est que rapidement, la division s’est créée, étiquetée comme « l’élite contre le peuple ».

Et cette polémique est bien européenne si on regarde bien les politiques des pays autour et notamment en France où dans un registre proche, a été proposée la déchéance de nationalité.

En tant que chrétien, avons-nous une position à tenir ? Qu’aurait voté Jésus ? Bien sûr nous pensons automatiquement « amour » et « pardon ». Mais on sait aussi que Dieu est justice.

Il suffit de se reporter aux Écritures. Aux yeux de Dieu, pas de traitement de faveur ni de facteurs aggravants. Tous les être humains sont précieux et égaux à ses yeux, indépendamment de ses fautes et ses qualités. Et heureusement, pour entrer au Ciel, pas de péché éliminatoire.

 

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