Main Menu

LUTTE CONTRE LE TABAC : L’HEURE EST À L’ACTION !

Shares

Question : Pourriez-vous nous parler d’un ou de plusieurs des problèmes de santé majeurs dans le monde, tels que la dépendance au tabac ? Je pense que nous tournons beaucoup trop autour de nos problèmes de santé personnels.

Le service, par définition, doit répondre à des besoins. Ellen White a défini le ministère de la guérison dans les termes inspirés suivants :

« Notre Seigneur Jésus-Christ est venu en ce monde comme le serviteur inlassable des besoins de l’homme » (1). Aujourd’hui, il semble que le ministère de la santé se soit éloigné de cette définition. Il parle de santé, mais malheureusement, des paroles aux actes, il y a un long chemin.

Au nombre des problèmes de santé qui exigent notre attention, mentionnons l’épidémie mondiale du tabagisme. Si les fumeurs, sur le plan individuel, repoussent toute tentative de les aider à cesser de fumer, en revanche, la société dans son ensemble peut bénéficier de notre engagement collectif à l’égard de ce problème et de ses conséquences sociales.

Le Dr Gro Harlem Brundtland, ancien directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a dit :
« Le tabagisme se présente comme l’une des plus grandes catastrophes sanitaires de l’histoire. » À cet égard, les stratégies sanitaires publiques constituent la meilleure offensive. Les lois visant l’industrie du tabac donnent vraisemblablement de meilleurs résultats qu’une approche individuelle. Comme l’a dit Matthew L. Myers, président de la Campagne internationale pour une enfance sans tabac : « Il est effarant de constater qu’un produit aussi destructeur pour le corps que la cigarette demeure presque complètement non réglementé au chapitre de la santé et de la sécurité. »

En tant qu’adventistes, nous devons non seulement discuter de ce problème, mais encore nous engager dans la campagne contre la propagation du tabac. Collaborons de façon collective avec les organismes qui prônent le bannissement du tabac dans les lieux de travail et endroits publics clos. Ainsi, il devrait être interdit de fumer à l’intérieur des bâtiments et dans les véhicules de transport public. Pourquoi ne pas nous joindre à nos représentants des différents paliers gouvernementaux qui se battent pour une telle réforme ? On a remarqué que l’augmentation des taxes sur le tabac réduit l’usage de celui-ci. En outre, une augmentation de 10 % du prix réel du tabac à l’échelle mondiale préviendrait au minimum 10 millions de décès associés au tabagisme (2).

Nous devons continuer d’offrir nos programmes pour cesser de fumer. Il nous faut aussi reconnaître qu’une médication appropriée double le nombre de personnes qui réussissent à cesser de fumer. Par conséquent, ne manquons pas de coopérer avec les médecins dans la planification de nos programmes pour cesser de fumer. N’hésitons pas à avertir depuis la chaire nos membres, nos jeunes, nos enfants et le public des dangers du tabac.

La plupart des fumeurs deviennent accros dès l’adolescence. Élevons-nous donc hardiment contre la promotion du tabac et la publicité ciblant les jeunes. Mahatma Gandhi (1869-1948) a dit : « Nous devons devenir le changement que nous désirons voir se produire. »

L’industrie du tabac fait non seulement la promotion du tabac, mais de façon plus insidieuse encore, elle se sert du pouvoir de ses investissements publicitaires dans la presse pour dissuader les rédactions de publier des rapports sur les effets nocifs du tabac.

Cette industrie vise aussi l’Asie et l’Afrique, où les masses sont, à coup sûr, un filon inespéré de victimes et de profits assurés. À l’échelle mondiale, un adulte sur 10 meurt d’une maladie associée au tabac. Les femmes et les enfants sont enchaînés aussi bien que les hommes à une habitude qui va les tour- menter jusqu’à la fin de leur courte vie.

En conclusion, il est vital que nous, adventistes, cessions de parler du tabac pour passer à l’action. Faisons quelque chose qui va réduire de façon significative l’usage du tabac chez nos jeunes. Devenons des mentors attentionnés d’un enfant ou d’un jeune, car à ce chapitre, l’amitié a un impact de loin plus puissant que n’importe quel conseil ou sermon.

Adoptons les méthodes de Jésus, intéressons-nous aux besoins de nos semblables et venons-leur en aide. Plus de 50 % des pays du monde n’ont pas la moindre réglementation sur le tabac. Les adventistes on leur place dans ce combat. Agissons en concertation avec tous ceux qui luttent pour réglementer ce produit pernicieux qui rend accro.

Dans la promotion de cette offensive mondiale contre le tabac, pourquoi les adventistes ne deviendraient-ils pas, une fois de plus, la tête et non la queue ?

Le Dr Allan R. Handysides, gynécologue certifié, retraité, ancien directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.

Le Dr Peter N. Landless, cardiologue en cardiologie nucléaire, est directeur du Ministère de la santé de la Conférence générale.

1 Ellen G. White, Le ministère de la guérison, p. 17.

2 World Bank, Curbing the Epidemic, p. 39.

LA CLINIQUE LA LIGNIERE AGRANDIT SA MISSION
EST-CE VRAIMENT SAIN ?

Laissez votre commentaire

ESPOIR MÉDIAS

Top