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Coupe du monde : 20 ans après, les leçons spirituelles du france-brésil 98

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Le 12 juillet 1998, à la quarantième minute de la finale de la coupe du monde de football, la France mène deux buts à zéro face au Brésil, grâce au talent implacable de Zinedine ZIDANE. L’équipe brésilienne montre des signes d’épuisement et d’agacement. Les cris et les sifflets des 80 000 supporters présents remplissent le stade d’une seule voix. Un immense bourdonnement, tel le bruit d’une ruche d’abeilles, fait vibrer les gradins de passion. L’émotion est à son comble, que l’on soit fan de football ou non, il faut le reconnaître.

À deux minutes de la fin du match, Emmanuel PETIT file droit vers le gardien et fait entrer la France dans l’histoire en marquant le 3e et dernier but de ce match légendaire. Le ballon passe in extremis, frôlant le poteau de la cage, et vient s’échouer dans les mailles du filet signant ainsi la fin pour l’équipe brésilienne. Le commentateur abasourdi, salue ce geste d’une expression presque biblique : « PETIT vient de crucifier l’équipe du Brésil. La France est championne du monde et je crois qu’après avoir vu ça on peut mourir tranquille ».

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L’humiliation est totale pour le Brésil ! Pas même un seul petit but pour sauver l’honneur. La foule est en liesse, le Président de la République met de côté le protocole en levant très haut les mains, comme si le ciel venait d’envoyer un sauveur pour le peuple français. Depuis très longtemps, les Champs-Élysées n’avaient été envahis par une telle marée humaine. Le lendemain de la victoire, les joueurs paradent le long de la fameuse avenue, entourés d’une foule ahurissante : pas un centimètre carré de bitume n’est alors visible. « Depuis la libération, la France n’a jamais baigné dans tant de bonheur ; l’équipe de France a su donner la force, le courage et la passion nécessaires pour réussir son entrée dans le 3e millénaire », commente un journaliste.
Vingt ans après cette date mémorable, le monde tourne maintenant les yeux vers la Russie, rêvant de victoires, de beaux buts et d’une magnifique coupe en or. Les nations sont en ébullition. Drapeaux, sifflets, t-shirts et autres produits de promotion se vendent mieux que des petits pains. Les nations représentées sont en apnée et les pronostics vont bon train.

Un homme écrivit, il y a de cela plus de 2 000 ans, les mots suivants : « Je cours vers le but de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (1). Il renchérit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. La couronne de justice m’est réservée. » (2)

Les jeux de ballon existent depuis la haute Antiquité soit plus de huit siècles avant Jésus-Christ, ainsi l’apôtre Paul savait bien de quoi il parlait.
« Aux jeux de Corinthe, les derniers pas des coureurs exigeaient des efforts douloureux pour conserver la vitesse acquise. De même, le chrétien qui approche du but doit se hâter avec plus d’ardeur et de résolution qu’au début de sa course. (3)
Paul montre le contraste qui existe entre la couronne éphémère de laurier remportée par le vainqueur et la couronne de gloire immortelle offerte à celui qui court triomphalement dans la carrière chrétienne: “Tous ceux qui combattent, déclare-t-il, le font pour obtenir une couronne corruptible.” Les coureurs grecs ne s’épargnaient aucune fatigue, aucune rigueur pour gagner une couronne corruptible. Et nous, nous luttons pour une récompense infiniment plus précieuse : la couronne de la vie éternelle. Comme nous devrions consentir à plus de sacrifice et à plus de renoncement pour triompher dans cette lutte! » (4)

Nous courrons tous pour un match : celui de notre vie. Nous nous démenons pour avancer dans la vie, remporter la victoire pour être heureux. Mais le bonheur éphémère d’une victoire n’est rien face à ce que doit procurer la vie éternelle.
Au football, le bonheur d’une victoire est immédiat, exaltant et jubilatoire. Il transporte les hommes dans une euphorie démesurée. Dans ce jeu universel, il y a toujours un perdant. Ce dernier est, malgré lui, forcé de supporter le bonheur du gagnant. Honte suprême sous l’œil excité des caméras internationales, la risée de la nation qu’il représente, le perdant peut se voir hué par un peuple déçu et désappointé.
« Le chemin de la vie éternelle est étroit et resserré ; vous devrez avancer au travers de nombreuses difficultés, mais par des efforts persévérants vous pouvez gagner la vie éternelle, l’héritage futur et immortel. Et le reste : la paix, la gloire, au terme du voyage, nous dédommageront mille fois de tous les efforts et de tous les sacrifices que nous aurons pu faire. » (5)

La course dont Paul nous parle est celle que le Seigneur désire nous voir mener. Nous savons qu’elle n’est pas de tout repos ; à l’instar des footballeurs, nous esquivons les coups du camp adverse, évitons les pièges tendus par l’ennemi et anticipons les obstacles envoyés par nos détracteurs. Notre course chrétienne vaut mille fois la peine d’être vécue et notre récompense n’a pas d’égale valeur face à celle d’une coupe fabriquée par l’Homme. Notre médaille, la couronne incorruptible de la victoire, nous assure un bonheur au-delà de la sphère terrestre et festive. Ce bonheur-là nous transporte bien plus loin que le plus beau des scénarios sportifs . Il n’est réservé qu’aux persévérants, aux hommes droits et intègres, aux femmes de foi animées de l’amour du Christ, aux mères douces, patientes et aimantes, aux maîtres justes et bienveillants, aux ouvriers vaillants et travailleurs, aux enfants obéissants et purs. Il est pour tous ceux qui veulent bien courir la course du chrétien, sans se lasser ni se relâcher, pour tous ceux qui ne veulent pas rester sur le banc des remplaçants, mais qui visent loin et haut sans jamais baisser les yeux.

Nous aussi nous courons vers un but, mais la différence avec le football est que notre victoire est déjà acquise. Puissions-nous trouver force, courage et endurance dans ces quelques passages de la Bible et des livres d’Ellen G.White, afin que notre course chrétienne parvienne jusqu’au but victorieux. Ce grand jour où retentiront les trompettes annonçant le retour de Jésus. Ce jour si proche nous assure un bonheur éternel aux côtés de notre Dieu qui nous remettra notre couronne d’or ! C’est là notre récompense et notre réconfort.

Amélie Trébeau en exclusivité pour Adventiste Magazine.

(1) Philippiens 3 verset 14-La Sainte Bible
(2) 1 Timothée 4 verset 7-La Sainte Bible
(3) Conquérants Pacifiques page 276 chapitre 4-Ellen G.White
(4) Conquérants Pacifiques page 277 chapitre 1-Ellen G.White
(5) Avec Dieu chaque jour page 75 chapitre 4-Ellen G.White

photo de couverture: MICHEL EULER/AP

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