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Le sourire de Pauline

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Pauline a 16 ans et elle croit en Dieu depuis sa plus tendre enfance. Très tôt sa mère a su lui présenter le Dieu d’amour qui répond aux prières mêmes des tout petits enfants.

Elle nous raconte l’une des formidables expériences de foi qu’elle vient de vivre.

Lors de la semaine de bac blanc dans son lycée il y a quelques semaines, on pouvait ressentir l’ambiance tendue dans les rangs. Ses camarades la connaissent pour être une élève sérieuse, rigoureuse, joyeuse et spirituelle. Ils savent tous qu’elle est adventiste, qu’elle va à l’église le samedi, qu’elle est végétarienne et qu’elle s’habille de manière décente. Mais ce qui étonne le plus ses camarades c’est sa grande foi. Elle n’a pas honte de dire en qui elle croit et parle volontiers de Jésus. Elle encourage ceux qui lui demandent conseil, elle communique sa bonne humeur et son sourire…

Le jour J est arrivé, aujourd’hui c’est son tour de passer à l’oral. Pour elle l’heure est si grave qu’elle arrive à 11 h pour une épreuve qui a lieu à 15 h. Durant ces longues heures avant l’épreuve fatidique, ses camarades viennent la voir les uns après les autres et ne cessent de lui demander si elle a révisé tous les textes. Ils ne la lâchent pas, ils veulent tous savoir si elle va réussir grâce à sa foi en son Dieu.

Mais Pauline, malgré sa rigueur et son sérieux, se sent incapable de réussir. Non elle n’a pas pu réviser tous les textes, mais pour l’instant elle ne leur répond rien à ce sujet.

À force d’insistance tout au long de la journée, elle finit par avouer. Quelle surprise !

  • Non je n’ai pas appris tous mes textes, lâcha-t-elle.
  • Mais comment tu vas faire pour réussir ? lui demande-t-on.
  • J’ai demandé à Dieu de me faire tomber sur le texte que j’ai étudié et il le fera.

Stupeur dans les rangs, quelle étrange idée, quelle prise de risque !

Pauline sait que Dieu répond aux prières ferventes de la foi. Alors chez elle, lorsqu’elle se préparait pour son examen et que son cerveau n’arrivait plus à enregistrer quoi que ce soit, elle découpa des petits bouts de papier sur lesquels elle inscrivit les numéros de tous les textes. Elle plia soigneusement chaque bout de papier qu’elle mélangea, puis elle pria Dieu de lui montrer sur quel texte elle allait tomber. Elle prit soin d’ajouter un bout de papier vierge, et si elle tombait sur ce dernier, elle saurait qu’elle devrait étudier tous les textes. Le tirage au sort fit sortir le texte numéro 4. Voulant en avoir la certitude, elle tira au sort une seconde fois et tomba de nouveau sur le numéro 4. Elle se mit donc à étudier méticuleusement ce texte.

Enfin, le jour de l’examen son tour arrive le dernier. Tous unanimement lui disent que le professeur est dur, et sont dépités en sortant de la salle. Toute la journée Pauline n’a cessé de prier et de supplier Dieu d’être avec elle dans cette épreuve.

  • Mademoiselle Pauline, c’est vous ? Appela le professeur.
  • Oui, c’est moi-même, dit-elle.
  • Vous étiez à l’heure, ou c’est moi qui étais en retard ?
  • Oui oui je suis arrivée à 11h00 monsieur, je crois bien que c’est vous qui étiez en retard, répondit-elle embarrassée.
  • Ah c’est moi qui étais en retard, bon vous prendrez le texte numéro 4.

Pauline n’en revient pas, son cœur bondit dans sa poitrine et lorsqu’elle se met à préparer son texte, elle a de la peine à écrire parque qu’elle ne cesse de remercier Dieu au fond d’elle. Le professeur est arrivé en retard et semble excédé, on peut lire sur son visage une froideur et de l’impatience face aux autres élèves.

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La foi de Pauline est toujours éprouvée à ce moment-là, elle parle avec Dieu, le supplie de lui venir en aide, voyant les autres élèves décontenancés et le professeur dépité. Elle redoute son tour comme on redoute l’examen le plus important de sa vie. Elle ne veut pas rater son avenir, mais dans son sentiment d’incapacité, elle puise des forces à la source même de la force, puis elle tourne ses yeux vers Dieu et ne le quitte pas un instant de la journée. Elle s’accroche fermement à ses promesses voyant déjà qu’il a répondu en sa faveur en lui donnant le texte qu’elle avait appris par cœur.

A son tour, elle se met à faire sa présentation, elle a peu de notes, car son esprit fut si troublé durant la préparation et son cœur déborde de la joie du ciel. Alors qu’elle continue de parler, au bout d’un moment le professeur qui semblait pourtant l’écouter attentivement, se met à ranger ses affaires. Pauline est troublée, mais ne se laisse pas démonter.

  • Bon je vais conclure alors ? Demanda-t-elle
  • Oui, c’est ça faites ainsi, lance le professeur.

Quand Pauline a fini, le professeur lui pose une question :

  • D’où venez-vous ?
  • Je suis française, monsieur.
  • Votre présentation était bien, même si je n’ai pas tout compris et que vous ne vous exprimez pas toujours très bien. Mais ce que j’ai particulièrement apprécié c’est votre sourire.

Pauline est créole, d’où son accent, mais surtout elle était tellement accrochée à Dieu par sa foi, que durant toute sa présentation elle ne se rendit pas compte qu’elle avait souri au professeur.

Très visiblement irrité par son retard et par les mauvaises présentations des élèves précédents, il fut pourtant agréablement surpris et touché par le simple sourire d’une adolescente portée par sa foi en un Dieu tout puissant. Ils se quittèrent sur cette note joyeuse. Passant la porte Pauline ne put contenir davantage sa joie, elle explosa dans un grand cri de soulagement et d’allégresse, si fort que le professeur ouvrit la porte pour voir ce qui se passait, et la voyant fit une mine de complicité.

L’effet de cette foi et la manifestation de la reconnaissance de l’action de Dieu dans la vie de Pauline ont jailli sur ses camarades ébahis. Tous l’interrogèrent pour savoir comment s’était déroulé son oral. Elle n’hésita pas un instant et raconta comment Dieu lui a donné le texte qu’il lui avait montré, et comment tout s’est bien passé pour elle.

Ce n’est pas tant le résultat de l’examen qui compte, mais l’impression et le témoignage que Pauline a su laisser derrière elle. Pouvons-nous encore douter de l’action puissante d’amour de Dieu dans la vie de ses enfants ? Dieu répond toujours à la foi et touche les cœurs même par un simple sourire, le sourire de la foi.

Par Amélie Trébeau pour Adventiste Magazine.

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