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Le soleil, nuisible ou bénéfique ?

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Le soleil fait parler de plus en plus de lui… déficits en vitamine D, ostéo­porose, cancer de la peau, dépression saisonnière, etc. On entend aussi parler des huit règles pour une bonne santé sous l’acronyme SANTÉ de FER, le S étant pour soleil. Mais à la lumière de ces don­nées contradictoires, que doit-on penser du soleil, cet astre que certains peuples considéraient comme un dieu ?

Pour pouvoir tirer le meilleur parti possible du soleil, penchons-nous ensemble sur ses aspects positifs et négatifs.

Le soleil est essentiel à la vie. La pho­tosynthèse, laquelle permet de maintenir un environnement adéquat pour la vie et la croissance des végétaux, est impos­sible sans les rayons du soleil. Ces rayons sont également essentiels à la production de vitamine D par notre peau. Et bien qu’on puisse retrouver de cette vitamine dans les suppléments et dans les aliments transformés auxquels elle a été ajoutée, les rayons du soleil constituent la seule source naturelle de vitamine D pour l’être humain. Le soleil est antimicro­bien. Non seulement sa lumière favorise la concentration et l’apprentissage, mais elle aide aussi à prévenir la dépression saisonnière et à en traiter les symptômes. Le soleil aide à réguler l’horloge interne et le sommeil, et à traiter certaines mala­dies de la peau, telles que l’eczéma et le psoriasis.

Par contre, on ne peut nier que le trou dans la couche d’ozone observé dans l’hémisphère nord pose problème. 

L’ ozone n’étant plus en quantité suffisante, les rayons nocifs du soleil attaquent tant l’environnement que les êtres humains, d’où l’explosion actuelle des différents cancers de la peau. La peau exposée aux rayons nocifs du soleil vieillit plus vite. Nous sommes plus à risque de l’ophtalmie des neiges et des cataractes. Les virus exposés à une quantité accrue d’UVB sont activés et entraînent des conséquences négatives pour le système immunitaire. Pour ce qui est des végétaux, leur croissance peut devenir compromise à cause d’une surexposi­tion aux UVB, ce qui pourrait avoir desconséquences considérables sur la flore et la faune.

Alors, comment s’en tirer? D’abord, en tant qu’intendants de la création, prenons les mesures nécessaires pour préserver cette couche d’ozone le plus possible. Et on attendant les résultats de nos actions environnementales, profitons du soleil de façon réfléchie et sécuritaire, ce qui implique d’éviter l’exposition directe au soleil. Évitons également les sorties à l’extérieur entre 11 h et 15 h, heures habituellement les plus chaudes de la journée. Il est également très important de protéger notre peau par des vêtements appropriés et des écrans solaires.

Mais qu’adviendra-t-il de notre synthèse de vitamine D ? Oui, elle dimi­nuera, mais heureusement, la vitamine D en supplément est facilement accessible. On recommande à tous les habitants de l’hémisphère nord de prendre un sup­plément de vitamine D, et ce, même si l’exposition au soleil était sécuritaire, car le climat plus rigoureux caractérisant la majeure partie du territoire canadien ne permet pas une exposition au soleil adé­quate toute l’année.

Docteur Marianne Lemay, pour Messanger, revue officielle de l’église adventiste au Canadé. Reproduit avec autorisation.

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