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L’ASSURANCE DU SALUT !

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Oui, une telle chose existe !

L’assurance du salut est enseignée clairement dans les Écritures. Dieu déclare que nous pouvons avoir une confiance totale et une ferme assurance lorsque nous sommes en Christ1.

Considérez les textes suivants :« Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point ; voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; il viendra lui-même, et vous sauvera. » (Es 35.4, LSG2) « Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin qu’au moment où il sera manifesté, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement, nous n’ayons pas honte devant lui. » (1 Jn 2.28) « Voici comment l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement » (1 Jn 4.17).

L’apôtre Paul souligne que lorsque nous sommes en Christ, nous lui appartenons, et que personne ne peut s’opposer à cela ou séparer les croyants de l’amour de Dieu : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ-Jésus » (Rm 8.1 ; voir aussi v. 31-39 ; Ep 2.4-7).

L’apôtre Jean proclame : « Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Cela, je vous l’ai écrit, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. » (1 Jn 5.12,13 ; voir aussi Jn 1.12 ; 3.16,17,36 ; 5.24 ; 6.47 ; 10.28,29 ; Rm 5.1-5 ; Ep 2.1-14 ; 1 Jn 1.7-9 ; 2.1 ; 3.1)

Deux extrêmes

Certains chrétiens n’ont qu’une faible assurance du salut, voire aucune. Ils sont en proie à des luttes, des doutes, des frustrations, et des craintes. D’autres ont une assurance du salut exagérée, dormant sur l’oreiller de la confiance en soi et de l’auto-illusion (3). Et l’équilibre dans tout ça ?

Socrate a fait cette déclaration célèbre : « Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue (4). » L’apôtre Paul encourage une saine introspection : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? À moins peut-être que l’épreuve ne soit pour vous un échec. » (2 Co 13.5 ; voir 1 Co 11.28)

Ellen White a décrit avec éloquence l’assurance du salut des disciples du Christ : « Si vous vous donnez à lui et si vous l’acceptez comme votre Sauveur, quelque coupable que votre vie ait pu être, vous êtes, à cause de lui, considéré comme étant juste. Le caractère de Jésus-Christ est substitué à votre caractère, et vous avez accès auprès de Dieu comme si vous n’aviez jamais péché (5). »

Cependant, elle a insisté sur le fait qu’on ne doit pas vivre dans une fausse assurance, c’est-à-dire croire qu’on est sauvé tout en désobéissant aux commandements explicites de Dieu. « Seule la sainte loi de Dieu nous permet de savoir si oui ou non nous marchons dans ses voies. Si nous désobéissons, nos caractères ne sont pas en accord avec la règle morale du gouvernement de Dieu, et c’est mentir que d’affirmer : “Je suis sauvé (6).” »

Elle nous a mis en garde contre une grâce bon marché (7) : « Ceux qui disent : “Je suis sauvé !” […] mais n’obéissent pas aux commandements de Dieu, font reposer leur salut sur une fausse espérance, un faux fondement. Nulle personne dotée d’une connaissance intelligente des exigences divines ne peut être sauvée dans la désobéissance (8). »

Elle a aussi donné l’explication suivante : « L’Évangile n’affaiblit pas les droits de la loi ; il l’exalte, au contraire, et la rend honorable. Sous le Nouveau Testament, rien de moins n’est exigé que ce qui l’était sous l’Ancien. Que personne n’entretienne l’illusion si chère au cœur naturel, que Dieu se contentera de la sincérité […] car Dieu exige de son enfant une obéissance parfaite (9). »

Plus tard, elle a souligné qu’en matière de salut, nous ne pouvons pas nous fier à nos sentiments. Nous sommes sauvés parce que Dieu l’a dit, et non parce que nous nous sentons bien. Elle a écrit : « Ils sont nombreux ceux qui concluent qu’ils sont sauvés simplement parce qu’ils sont animés de bonnes impressions ; mais ceci ne suffit pas. L’affection tout entière doit être rénovée10. »

Par ailleurs, Ellen White a aussi déclaré que les disciples du Christ doivent avoir l’assurance du salut : « Il est indispensable d’avoir foi en Jésus, de croire qu’on est sauvé par lui » (11). Elle a décrit la joie des Gentils lorsqu’ils répondirent à la prédication de l’Évangile par l’Église primitive : « L’Esprit de Dieu accompagnait les paroles de Paul, et les cœurs étaient touchés. […] Et les paroles de l’orateur, affirmant que la bonne nouvelle du salut était aussi bien pour les Gentils que pour les Juifs, apportèrent la joie et l’espérance à tous ceux qui n’étaient pas considérés comme les enfants d’Abraham selon la chair (12). »

Une tension équilibrée

En tant que disciples du Christ, nous devons vivre dans une tension équilibrée : une pleine assurance en Christ, et une pleine défiance de nous-mêmes. Nous devons nous focaliser constamment sur Jésus (Jn 15.5 ; Ph 4.13 ; He 12.2) et non sur nous-mêmes. C’est alors que nous portons le fruit qui résulte naturellement de l’entretien d’une relation intime avec lui. Comme l’a décrit Ellen White : « En communion étroite avec Jésus-Christ, ils seront rendus sages à salut. Ils produiront des fruits de justice (13). »

Malheureusement, bien des croyants n’ont pas l’assurance de leur salut en Christ. Nous devons savoir comment vivre en toute conscience dans une réalité constante du « déjà » et du « pas encore ». Nous avons la vie éternelle, mais pas encore ; nous sommes parfaits en Christ, mais pas encore ; nous nous asseyons avec Christ à la droite du Père céleste, mais pas encore. Ainsi, nous faisons l’expérience de la vraie joie du salut.

Attendons le retour du Christ ! En ce jour glorieux, nous verrons Jésus face à face. Alors, notre espérance de rédemption présente deviendra une réalité tangible.

 

Jirí Moskala est doyen du Séminaire adventiste de théologie, à l’Université Andrews.

1 Pour plus de détails, voir mon article intitulé « The Gospel According to God’s Judgment: Judgment as Salvation », Journal of the Adventist Theological Society 22, n° 1, 2011, p. 28-49.

2 Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Segond, dite à la Colombe.

3 Gregg A. Ten Elshof, I Told Me So: Self-Deception and the Christian Life, Grand Rapids, Eerdmans, 2009.

4 http://dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-45464.php. 5 Ellen G. White, Vers Jésus, p. 95.
6 Ibid., Messages choisis, vol. 1, p. 369.
7 La grâce n’est jamais bon marché, puisque Christ s’est donné lui-même pour nous la donner. Mais certains la traitent comme si elle était bon marché. Voir Dietrich Bonhoeffer, The Cost of Discipleship [« Vivre en disciple : le prix de la grâce »], New York, Macmillan, 1959, p. 43-49.

8 Ellen G. White, dans Signs of the Times, 28 décembre 1891. 9 Idem., Messages choisis, vol. 1, p. 438.
10 Idem., Signs of the Times, 18 août 1890.
11 Idem., Messages choisis, vol. 1, p. 438.

12 Idem., Conquérants paci ques, p. 152.
13 Idem., Daughters of God, Hagerstown, Md., Review and Herald Pub. Assn., 1998, p. 16. Voir aussi Ellen G. White, Jésus- Christ, p. 678-686.

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