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JÉSUS-CHRIST : MYTHE OU HISTOIRE ?

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Dans les premiers siècles de l’ère chrétienne, bien que la résurrection et la seigneurie de Jésus fussent remises en question, on doutait peu de son historicité. Au début du Ve siècle, Augustin prépara un Accord des évangélistes pour protéger les auteurs des évangiles des accusations de « système plein d’erreur », admettant en même temps que l’ordre des événements et des discours pourrait avoir été reconstitué. Cependant, le Jésus de la foi et le Jésus de l’histoire ne faisaient essentiellement qu’un1.

La « quête » du Jésus historique commença avec Hermann Reimarus (1694-1768), qui proposa de retrouver le Jésus qui avait existé avant que l’Église ne l’étouffe dans les dogmes. Reimarus est allé jusqu’à accuser les disciples d’avoir inventé l’histoire des miracles et de la résurrection pour éviter de retourner à leurs filets2. Son œuvre suscita la consternation parmi les croyants et l’intérêt parmi les érudits.

Au XIXe siècle, F. J. Baur (1792-1860), utilisant la méthode historico-critique, conclut que « la visions que nous avons de la résurrection est d’une importance mineure pour l’histoire ». Ce qui comptait réellement, c’était que les apôtres croyaient qu’elle avait eu lieu3.

L’ouvrage d’Albert Schweitzer, Von Reimarus zu Wrede : eine Geschichte der Leben-Jesu-Forschung (1906), critiqua les travaux des spécialistes qui avaient fait de Jésus « un personnage conçu par le rationalisme, doté de la vie par le libéralisme et vêtu d’un costume historique par la théologie moderne ». En même temps, il conclut que le fondement historique du christianisme n’existait plus, mais qu’après tout ce n’était « pas le Jésus retrouvé dans l’histoire, mais seulement le Jésus ressuscité spirituellement dans l’âme des hommes » qui finalement importait4.

Les études sur Jésus furent dominées au XXe siècle par Rudolf Bultmann (1884-1976). Éduqué dans le libéralisme et dans le scepticisme, Bultmann affirma que « nous ne pouvons presque rien connaître de la vie et de la personnalité de Jésus, puisque les sources chrétiennes primitives n’y portent aucun intérêt et sont de plus fragmentaires et souvent légendaires ». Les miracles du Christ étaient des « légendes », ses paroles « caractéristiques » plutôt qu’authentiques. L’Église avait donné un sens à sa mort, pas Jésus5.

À la suite de Bultmann, le « Séminaire sur Jésus », un groupe de 74 spécialistes, principalement d’universités américaines, s’est réuni à la fin des années 1980 et au début des années 1990 pour préparer une version des spécialistes des quatre évangiles canoniques et de l’évangile apocryphe de Thomas. Ils étudièrent 1500 paroles de Jésus, exprimant par vote leur perception de l’authenticité de chacune. Le verdict fut que « 82 % des mots attribués à Jésus dans les évangiles n’ont pas été réellement prononcés par lui ». Sur les miracles, leur position fut identique à celle de Bultmann : « Le Christ du credo et du dogme […] ne peut plus exiger l’assentiment de ceux qui ont vu les cieux à travers le télescope de Galilée6 ». Le cofondateur du Séminaire, John Dominic Crossan, affirma que Jésus « n’a pas guéri et n’a pas pu guérir » des maladies et que personne n’a jamais ramené des morts à la vie7. On a dit que la résurrection même du Christ était le résultat « de transes et de visions » plutôt que la réalité. J. D. Crossan fit remarquer que l’histoire de la résurrection en dit plus sur l’origine de l’autorité chrétienne que sur celle de la foi chrétienne8. Pour Marcus Borg, membre du Séminaire, l’histoire du Jésus historique se termine avec sa mort un vendredi de l’an 30. Cependant, le Seigneur apparut à ses disciples « d’une nouvelle manière à partir du dimanche de Pâques et depuis ils le vivent comme une réalité vivante9 ».

La quête du Jésus historique fut, en grande partie, fondée sur le rationalisme, le naturalisme et la critique. Son présupposé – à savoir que les miracles n’eurent pas lieu – a amené les chercheurs à conclure que beaucoup de ce que les évangiles rapportent est fictif. Ceux qui croient à l’exactitude absolue des Écritures ne peuvent accepter les résultats de ce type de recherche. Ils signalent aussi les nombreux indices en faveur de l’historicité de Jésus.

Références non chrétiennes à Jésus

Flavius Josèphe, général et historien juif (37 ou 38-vers 100), se réfère clairement à Jésus dans deux passages de son Histoire ancienne des Juifs. Le premier est lié à sa présentation des activités du grand prêtre Ananus, vers l’an 62 : « Il [Ananus] […] assembl(a) un conseil devant lequel il fit venir Jacques, frère de Jésus, nommé Christ, et quelques autres, les accusa d’avoir contrevenu à la loi et les fit condamner à être lapidés10. »

Le point de vue non chrétien est suggéré du fait que Jésus fut « nommé » Christ. De plus, la manière chrétienne de désigner Jacques aurait été « le frère du Seigneur ».

Dans le livre 18 de ce même ouvrage, Flavius Josèphe fait référence à Jésus dans un très connu et très débattu « Testimonium Flavianum » (le livre 18 n’est attesté que dans trois manuscrits grecs, le plus vieux datant du Xe siècle). Il semble improbable que le passage ait été écrit par un Juif : « En ce même temps était Jésus, un homme sage, si toutefois on doit le considérer simplement comme un homme tant ses œuvres étaient admirables. Il enseignait ceux qui prenaient plaisir à être instruits de la vérité et il fut suivi non seulement de plusieurs Juifs, mais de plusieurs Gentils : c’était [le] Christ. Des principaux de notre nation l’ayant accusé devant Pilate, il le fit crucifier. Ceux qui l’avaient aimé durant toute sa vie ne l’abandonnèrent pas après sa mort. Il leur apparut vivant […] le troisième jour, comme les saints prophètes l’avaient prédit et qu’il ferait beaucoup d’autres miracles11. »

En 1971, une version arabe du « Testimonium Flavianum » fut publiée en Israël. Elle diffère de manière significative de la version grecque : « En ce temps-là il y eut un homme sage appelé Jésus. Sa conduite était bonne et [il] était connu pour être vertueux. Et beaucoup parmi les Juifs et les autres nations devinrent ses disciples. Pilate le condamna à la crucifixion et à la mort. Mais ceux qui étaient devenus ses disciples lui restèrent fidèles. Ils rapportèrent qu’il leur était apparu trois jours après sa crucifixion et qu’il était vivant ; en conséquence il était peut-être le Messie, dont les prophètes avaient raconté les merveilles12. »

Les différences entre les deux déclarations suggèrent que la version grecque comporte des ajouts chrétiens. Cependant, il y a peu de doute que Flavius Josèphe a mentionné la crucifixion de Jésus.

Le Talmud juif, produit dans ses formes babyloniennes et palestiniennes au cours du Ve siècle, contient une grande quantité de traditions orales transmises d’un rabbin à l’autre. Quoique Jésus soit mentionné dans plusieurs passages en des termes péjoratifs, on y trouve une déclaration intéressante : « La veille de la Pâque Yeshoua fut pendu. Car quarante jours avant que l’exécution n’ait lieu, un héraut sortit et cria, “Il va être lapidé parce qu’il a pratiqué la sorcellerie et incité Israël à l’apostasie. Toute personne qui peut intervenir en sa faveur, qu’elle s’avance et qu’elle plaide pour lui.” Mais puisque rien n’a été porté en sa faveur il fut pendu la veille de la Pâque13. »

Alors que le passage est d’accord sur le fait que Jésus a été exécuté la veille de la Pâque, la mention des quarante jours est étrangère à l’histoire de l’Évangile. Curieusement, Jésus devait être lapidé pour avoir incité « Israël à l’apostasie » suivant la coutume juive. Cependant il fut « pendu », certainement selon l’ordre des Romains. En tout cas, Yeshoua a été un personnage historique qui a eu un impact marginal sur l’histoire juive.

Sources païennes

La plus ancienne mention de Jésus dans les sources païennes apparaît dans une lettre écrite par Mara bar Sarapion, un stoïcien syrien, depuis une prison romaine pour encourager son fils à rechercher la sagesse. Il mentionne Socrate, Pythagore et le « roi sage » tué par les Juifs. Aucun de ces hommes n’est réellement mort puisqu’il a laissé un héritage de sagesse. Le roi sage continue à vivre, « à cause de la nouvelle loi qu’il a donnée14 ». Bien que le nom ne soit pas donné, il y a peu de doute que Mara se réfère à Jésus.

Quand Pline devint gouverneur de Bithynie et du Pont au début du IIe siècle, il écrivit à Rome pour demander des conseils. Un des points était la façon de s’y prendre avec les chrétiens. Sa lettre mentionne Christus deux fois. Il accordait à toute personne accusée d’être chrétienne de réfuter ces charges en offrant de l’encens aux dieux et à l’empereur et en blasphémant Christus. Il décrivit aussi le culte chrétien comme ayant lieu avant l’aube et comprenant la récitation « chacun son tour [d’]une formule adressée à Christus en tant que dieu ». Bien que cette lettre, écrite vers 112, nous en apprenne peu sur les croyances et sur les pratiques chrétiennes, elle corrobore l’existence des chrétiens dont la foi était en Christ.

L’historien romain Tacite (vers 55-vers 117) écrivit trente livres sur des événements survenus entre 14 et 96. Malheureusement, ceux couvrant la période allant de 29 à 32 sont parmi ceux qui manquent. Cependant le récit du grand incendie de Rome en 64, dont Néron rendit les chrétiens responsables, contient des références aux chrétiens et au Christ : « Aussi pour étouffer ce bruit, Néron accusa et frappa des peines les plus raffinées des gens détestés à cause de leurs mœurs criminelles, que la foule appelait chrétiens. Celui qui est à l’origine de ce nom est Christ, qui, sous le règne de Tibère, avait été condamné à mort par le procurateur Ponce Pilate15. »

Tacite poursuit en traitant le christianisme de « superstition nuisible », qui avait surgi en Judée et ensuite à Rome. Le ton employé exclut toute possibilité d’ajout chrétien. Tacite considérait Jésus comme un personnage historique.

Lucien de Samosate, auteur satirique du IIe siècle, ridiculise les chrétiens et leur fondateur : « Les chrétiens, vous savez, adorent un homme encore aujourd’hui — le distingué personnage qui introduisit leurs nouveaux rites et fut crucifié à cause de cela. » De plus, ils « adorent le sage crucifié et vivent selon ses lois16 ».

Ce bref aperçu montre que les auteurs non chrétiens des premiers siècles, juifs et païens, font de Jésus un personnage historique. Ils ne croyaient pas en lui, mais ils acceptaient qu’il ait vécu et initié un mouvement religieux.

La fiabilité des sources bibliques

Tout en admettant ma position de croyant, je trouve des raisons de considérer les sources bibliques comme des témoins fiables de l’historicité de Jésus.

Le Nouveau Testament est proche des événements rapportés

On s’accorde généralement sur le fait que l’ensemble du Nouveau Testament a été écrit avant la fin du Ier siècle. Les traditions les plus anciennes font de Matthieu, Marc, Luc et Jean les auteurs des évangiles. Matthieu et Jean ont été disciples de Jésus. Marc et Luc le furent au second degré. Papias de Hiérapolis (début du IIe siècle) a écrit que Marc était l’« interprète de Pierre », qui a consigné par écrit l’histoire de Jésus selon Pierre, pas nécessairement dans l’ordre où les événements eurent lieu, mais avec la plus grande exactitude possible17. Vers 185, Irénée a écrit que Luc, l’apôtre compagnon de Paul, était l’auteur d’un évangile qui a fourni des détails sur l’histoire de Jésus non donnés dans les trois autres évangiles18. De plus, les épîtres tiennent pour évidentes la vie, la mort et la résurrection de Jésus. Paul fait même appel à des témoins des événements de la vie de Jésus (1 Corinthiens 15.5-8).

La référence aux dates et aux dirigeants dans l’évangile de Luc, bien que non exempte de difficultés d’interprétation, fournit des indices que l’auteur était proche des événements. L’utilisation par Luc (3.1-3) d’un style gréco-romain signale clairement son intention de montrer l’historicité de son évangile.

Les auteurs chrétiens ont écrit sur Jésus peu après les événements. En comparaison, la biographie d’Alexandre le Grand, considérée comme digne de confiance par les historiens, a été écrite par Plutarque plus quatre siècles après la mort de l’empereur.

Indices venant des manuscrits

Le papyrus John Rylands (P52), trouvé en Égypte, contient un fragment de Jean 18. Il date du début du IIe siècle, confirmant donc que la composition de l’évangile remonte à la fin du Ier siècle. Le papyrus Bodmer II (P66), datant du IIe siècle, conserve de grandes portions de l’évangile de Jean sous forme de livre. D’autres papyrus de la fin du IIe et du début du IIIe siècle montrent aussi que les évangiles existaient, tels que nous les connaissons aujourd’hui, à une date antérieure19.

Après la découverte des papyrus de Chester Beatty, Sir Frederic Kenyon a pu écrire en 1930 : « Le résultat net de cette découverte […] est en fait de réduire tellement le fossé entre les plus anciens manuscrits et les dates traditionnelles des livres du Nouveau Testament qu’il devient négligeable dans toute discussion sur leur authenticité. Aucun autre livre ancien n’a de témoignage comparable, aussi ancien et abondant, de son texte et aucun spécialiste impartial ne nierait que le texte qui nous est parvenu est réellement solide20. »

Aucun autre écrit ancien n’a de manuscrits aussi proches de sa date de rédaction. Par exemple, le manuscrit le plus vieux, et le seul existant, des six premiers livres des Annales de Tacite, écrits au début du IIe siècle, date à peu près de l’an 1100. Le plus vieux manuscrit de l’Iliade d’Homère est d’environ 400 ans postérieur à la rédaction de l’épopée. Le plus ancien manuscrit existant de La Guerre des Gaules de Jules César a été copié vers 900, quelque mille ans après sa rédaction.

Archéologie

Bien que les découvertes archéologiques, à l’exception peut-être de l’ossuaire de Jacques connu depuis fin 200221, ne se réfèrent pas spécifiquement à Jésus, elles corroborent les récits des évangiles. Des constructions, comme la synagogue de Capernaüm22 et la piscine de Béthesda à Jérusalem23, ont été mises au jour et identifiées. Des pièces de monnaie mentionnées dans les évangiles ont été trouvées et étudiées. Les ossements de Yehohanan, trouvés dans un ossuaire de Jérusalem, montrent les effets de la crucifixion ; un clou de vingt centimètres transperce toujours les os de la cheville24. L’archéologie a montré que Ponce Pilate était le procurateur romain à Jérusalem du temps de Jésus. De plus, des pièces de monnaie datées de 29 à 31 portent son nom avec des symboles religieux romains, corroborant sa malveillance envers les Juifs25.

Les effets de l’Évangile

La date de naissance de Jésus est incertaine ; elle a cependant divisé l’histoire en années avant et après J.-C. Si la vie de Jésus n’avait pas eu de base historique, cela ne se serait pas produit.

Les disciples de Jésus ont été transformés : Pierre, un traître lâche, est devenu un fervent apôtre ; Jean le bien-aimé écrivit avec certitude : « Celui qui l’a vu en a témoigné, et son témoignage est vrai » (Jean 19.35, NBS). Pendant des siècles, des martyrs se sont laissé tuer pour leurs convictions.

L’Église, malgré ses erreurs, a fondé sa proclamation et son service sur la réalité historique de Jésus. Le Jésus de la foi émerge du Jésus historique, sans lequel la foi ne serait guère plus qu’un vœu pieux.

Nancy Vyhmeister (doctorat de l’université Andrews), retraitée, était professeur de missiologie au séminaire adventiste de théologie de Berrien Springs, au Michigan. Elle est l’auteur de nombreux articles spécialisés. Une version plus ancienne de cet essai a été publiée dans The Essential Jesus, édité par Bryan Ball et William Johnsson (Pacific Press, 2002).

RÉFÉRENCES

1. Saint Augustin, Accord des Évangélistes, 1.7.10, in Œuvre complète de saint Augustin (Guérin, 1967), t. 5, p. 118.

2. Hermann Reimarus, On the Goal of Jesus and His Disciples (Leiden: Brill, 1970), p. 41.

3. F. C. Baur, The Church History of the First Three Centuries (Londres : Williams and Norgate, 1878), vol. 1, p. 42, 43.

4. Voir Albert Schweitzer, The Quest of the Historical Jesus (New York : Macmillan, 1959), p. 398, 401.

5. Rudolf Bultmann, Jesus and the Word (New York : Scribners, 1958), p. 8, 107, 108.

6. Robert W. Funk, Roy W. Hoover, et le Jesus Seminar, The Five Gospels: The Search for the Authentic Words of Jesus (New York : Macmillan, 1993), p. 5.

7. John Dominic Crossan, Jesus : A Revolutionary Biography (San Francisco : Harper San Francisco, 1994), p. 82, 95.

8. Ibid., p. 190.

9. Marcus J. Borg, Jesus : A New Vision : Spirit, Culture, and the Life of Discipleship (San Francisco : Harper Collins, 1987), pp. 184, 185.

10. Flavius Josèphe, Histoire ancienne des Juifs, 20.8 (Lidis, 1968-1973), p. 627.

11. Flavius Josèphe, Histoire ancienne des Juifs, 18.4 (Lidis, 1968-1973), p. 561.

12. Shlomo Pines, An Arabic Version of the Testimonium Flavianum and Its Implications (Jerusalem : Israel Academy of Sciences and Humanities, 1971) ; texte tiré de James Charlesworth, Jesus within Judaism : New Light from Exciting Archaeological Discoveries (New York : Doubleday, 1988), p. 95.

13. The Babylonian Talmud (Londres : Soncino, 1935), 27:281.

14. John P. Meier, A Marginal Jew (New York : Doubleday, 1991), 1:76-78.

15. Tacite, Annales, 15.44.2-3, in Œuvres complètes (Gallimard, 1990), p. 775.

16. Lucien, The Death of Peregrine 11-13.

17. Cité par Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, 3.39.15 (Cerf, 1952), p. 156.

18. Irénée de Lyon, Contre les hérésies, 3.14.3 (Cerf, 1952), p. 265.

19. Kurt Aland et Barbara Aland, The Text of the New Testament (Grand Rapids : Eerdmans, 1989), p. 83-102.

20. Frederic Kenyon, The Bible and Modern Scholarship (Londres : John Murray, 1948), p. 20.

21. On peut lire sur l’ossuaire : « Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus ». Voir Biblical Archaeology Review 28 (Novembre-Décembre 2002) : 24-37; and 29 (Janvier-Février 2003): 20-25.

22. James E. Strange et Hershel Shanks, “Synagogue Where Jesus Preached Found at Capernaum,” Biblical Archaeology Review 9 (Novembre-Dicembre 1983) : 24-31.

23. Gonzalo Báez-Camargo, Archaeological Commentary on the Bible (New York : Doubleday, 1984), p. 218.

24. New International Dictionary of Biblical Archaeology, s.v. « Crucifixion ».

25. D. H. Wheaton, « Pilate », The Illustrated Bible Dictionary (Wheaton, IL : Tyndale, 1980), p. 187, 188.

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