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Femmes de l’Eglise persécutée, doublement discriminées

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En 1977, le 8 mars a été déclaré Journée internationale de la femme par l’ONU. A cette occasion, nous voulons attirer l’attention sur la situation des femmes de l’Eglise persécutée.

Doublement persécutées

A cause de leur foi et de leur sexe, les femmes chrétiennes sont doublement persécutées. D’une part parce que dans la grande majorité des pays concernés, elles sont considérées comme inférieures aux hommes et subissent des discriminations et des inégalités. D’autre part parce que s’y ajoute la persécution à cause de leur foi en Christ.

Les femmes subissent des mécanismes de discrimination spécifiques qui ont pour but d’affaiblir leur foi: mépris, divorce, perte de la garde de leurs enfants, marginalisation économique, mise en résidence surveillée, rejet familial ou de la société, enlèvement, mariage forcé ou viol. Avec son lot de traumatismes, de honte et de précarité.

«Si tu continues à suivre Jésus, je te quitte»

Sara* fait partie de ces femmes qui sont discriminées sur plusieurs plans. Cette mère, qui élève seule ses enfants, vit au sud des Philippines et appartient à la tribu des Sama, l’une des treize tribus musulmanes des Philippines. Les Sama ont un faible niveau d’éducation et sont très pauvres; ils sont considérés comme la  moindre de toutes les tribus. Quand un Sama décide de quitter l’islam et de suivre Jésus, il risque d’être rejeté socialement et chassé de la communauté. Il devient un exclu parmi les exclus.

Sara était la deuxième épouse de son mari musulman. Quand elle s’est tournée vers la foi chrétienne, il l’a avertie: «Si tu continues à suivre Jésus, je te quitte.» Lorsqu’elle était enceinte de son quatrième fils, son mari a mis ses menaces à exécution. Du jour au lendemain, la famille a été privée de sa subsistance. Mais Sara dit rétrospectivement: «C’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, car c’était le début d’une série de miracles qui se sont produits dans ma vie.»

Retrouver confiance et dignité

Au départ, la situation de Sara s’est cependant encore aggravée. Une jambe blessée lors d’un accident l’a plongée dans une profonde détresse, elle ne pouvait plus se déplacer. Dans son désespoir elle a supplié Dieu de la prendre auprès de lui avec ses fils. Car comment pourrait-elle dorénavant subvenir aux besoins de sa famille?

Dieu a exaucé les prières de Sara, mais pas comme elle l’avait imaginé. Sa jambe a guéri rapidement et aujourd’hui Sara remarche. Elle a été parmi les premières tisserandes engagées en 2007 lorsque Portes Ouvertes a créé le projet «Kaholatan» en collaboration avec des partenaires locaux. Ce terme signifie «Espoir» dans la langue sama. L’atelier de tissage qui confectionne des nattes emploie des femmes chrétiennes Sama pour leur permettre de gagner leur vie. Cette activité renforce également leur confiance en elles et les aide à retrouver leur dignité.

*Prénom d’emprunt

Source https://www.portesouvertes.ch/news/femmes-eglise-persecutee-doublement-discriminees

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