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Distribution d’oeufs d’amour

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Une initiative surprenante !

Un couple d’adventistes vivant à la campagne a eu la joyeuse initiative d’offrir le produit de son poulailler au voisinage. Ne sachant que faire de l’abondance d’œufs dont il est l’heureux bénéficiaire, il a fait un geste des plus simples… donner gratuitement et de façon ludique. Voici le message amusant inscrit sur l’affiche ici en photo :

« Œufs frais, pondus en plein air, ramassés tous les jours, et soignés naturellement ! Servez-vous et donnez ce que vous voulez. La maison accepte les sacs de blé, de maïs, de la farine, de l’huile, une voiture, un tracteur, une orange, du pain, un bidon d’essence, les pièces de monnaie, CB, chèques… »

« Au départ l’idée était de donner tout simplement, mais nous savons que dans la culture française, les gens pour la plupart se sentent redevables lorsqu’ils reçoivent un don ou un service gratuit. Alors nous avons remis au goût du jour le principe du troc pour qu’ils puissent se sentir plus à l’aise. Mais notre but était de donner totalement, gracieusement.

Nos poules sont élevées au grand air de la campagne, nourries au grain, à la salade et soignées au naturel. Elles semblent si heureuses qu’elles nous le rendent bien. Chaque jour nous récoltons une bonne douzaine d’œufs, et si nous attendons deux ou trois jours, faites le calcul… Nous sommes ainsi richement bénis, il nous a donc semblé évident de faire pro ter les autres de cette bénédiction. Très vite, nous avons compris que nous ne pourrions faire autrement que de partager nos œufs, faute de les perdre. Nous avons commencé à en distribuer aux frères et sœurs de l’église et à la famille, mais ce n’était pas suffisant. Nous aurions pu les vendre, mais au lieu de cela Dieu a mis sur notre cœur de faire comme Jésus. De donner sans rien garder pour nous, sans compter, et sans rien attendre en retour.

Nous avons donc placé un banc devant la maison, à côté de la boîte aux lettres, sur lequel nous avons posé un seau. Dans celui-ci, garnis d’un fond de paille et d’un couvercle, nous déposons chaque jour
les œufs frais du matin. Les premiers jours, nous étions comme des enfants, attendant la venue d’un voisin, scrutant
le seau au loin. Et puis très vite, les œufs disparaissaient du seau. À notre plus grande surprise, voisins et passants s’arrêtent tous les jours et repartent avec une poignée d’œufs ! Le facteur enchanté a tout de suite joué le jeu et nous a déjà offert un let d’oranges ; il dépose une boîte d’œufs vide et repart avec une boîte pleine. Un autre jour nous avons trouvé un paquet de pâtes dans la boîte aux lettres, des pièces, du sucre, de la farine, de l’huile, etc.

Mais le plus intéressant dans cette expérience, c’est la joie que nous distribuons. Offrir quelque chose, gratuitement, comme un cadeau et sans obligation de retour, surprend beaucoup. Avant tout, ce qui nous anime, c’est le plaisir de donner et de faire du bien. Donner en retour de ce que Dieu nous donne, et ce sans rien attendre en retour. Souvent nous disons aux gens que nous préférons ne rien recevoir, qu’ils ne sont pas obligés de nous donner quelque chose. Le bonheur des autres fait le nôtre.

Nous n’avions pas mesuré l’impact positif de ce simple geste sur les gens alentour. L’un de nos voisins qui avait un visage fermé et avec lequel nous n’avions pas de rapport a commencé à nous sourire et qui manque de temps pour mes travaux
de couture, une voisine au bout du village
se propose d’échanger ses services de couturière professionnelle contre nos œufs. Nous avons déjà une invitation et la promesse de recevoir des légumes de jardin.

En plus de cela nous avons découvert des voisins proches que nous n’aurions peut-être jamais rencontrés sinon à peine croisés au bout de la rue en partant. Nous savons que nous sommes maintenant connus pour être le couple aux œufs du village, et cela nous amuse beaucoup. Nos enfants apprennent ainsi le bonheur de donner gratuitement et la joie de partager des œufs d’amour. Nous constatons qu’en se dépouillant de nos biens, nous sommes finalement bénis au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Non seulement nous recevons beaucoup des échanges et des relations qui se créent avec nos voisins et les badauds, mais de plus, alors que nous offrons tous nos œufs, nous recevons des dons insoupçonnés. »

Quel bonheur de donner sans rien attendre en retour, c’est sans doute ce sentiment d’amour que Dieu a envers nous, Il nous aime sans condition, Il n’attend rien, Il aime simplement et éternellement. Et ce qu’Il désire c’est que ses enfants
en fassent de même, comme le décrit la citation suivante : « Comme nous recevons continuellement les bénédictions de Dieu, ainsi devons-nous donner toujours ». Conseil à l’économe chapitre 2, 19.5
d’Ellen G.White. »

 

Amélie Trébeau, est rédactrice pour Adventiste Magazine.

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