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De la peinture aux prothèses

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Lors d’un voyage missionnaire étudiant d’un week-end dont l’objectif était de peindre un orphelinat en Basse-Californie, au Mexique, Michael Moor n’aurait pu s’attendre à cette occasion qu’il a eue de changer drastiquement la vie d’une jeune fille.

Moor, instructeur en orthétique et prothétique à la faculté des professions médicales de l’Université de Loma Linda, en Californie, a dit que, d’après le plan initial, le groupe d’étudiants missionnaires devait peindre les équipements d’aires de jeux de l’orphelinat Door of Faith, l’un des plus grands orphelinats de Basse-Californie. Mais la nouvelle de la visite du groupe a rapidement fait son chemin jusqu’au centre local de soins de santé, le Siloé Wellness Center de La Misión, dirigé par la cofondatrice et directrice médicale Sarah Mayer, ancienne étudiante de l’Université de Loma Linda.

Quand Mme Mayer a su que le groupe missionnaire avait des représentants des départements d’orthétique et de prothétique, de physiothérapie et d’ergothérapie, elle a demandé si M. Moor et une petite équipe d’étudiants seraient prêts à voir quelques patients le lendemain, car le centre de santé est incapable d’offrir à ses patients des services spécialisés en orthétique et prothétique.

« Nous avons évalué quatre patients en une journée et fabriqué des moules et des prothèses avec des fournitures prises au centre de santé et achetées à la quincaillerie du coin, a expliqué M. Moor. Mais l’un de ces cas était considérablement plus complexe. »

À sept ans, Miranda avait été victime d’un accident équestre. Alors qu’elle dirigeait un cheval de l’arrière d’un véhicule tout terrain, la corde s’est enroulée autour de son bras au moment où l’animal a pris peur. Ce dernier a ensuite pris la fuite, resserrant ainsi la corde autour du bras de la petite et la démembrant à partir du coude.

Après l’accident, on lui a offert une prothèse passive conçue pour ressembler à un vrai bras, mais sans mouvement ni fonctionnalité. Maintenant âgée de neuf ans, non seulement cette prothèse ne lui faisait plus, mais elle n’arrivait pas à effectuer, sans aide, certaines tâches courantes, comme nouer les lacets de ses chaussures.

« Je savais qu’un traitement complet nécessiterait plusieurs visites de suivi ainsi qu’une prothèse classique à crochets sur mesure », a dit M. Moor.

Mais il a quitté le Mexique en promettant de revenir le mois suivant avec un nouveau bras fonctionnel pour Miranda.

Et comme promis, en mai dernier, M. Moor est revenu avec un groupe d’étudiants en orthétique et prosthétique pour lui installer son nouveau bras.

Ensuite, il a demandé à Miranda, qui était accompagnée de sa mère, d’accomplir une première tâche à l’aide de sa prothèse classique. Il lui a demandé d’aller chercher un élastique dans un grand sac contant des élastiques de toutes les couleurs. Il lui a dit d’en choisir un de sa couleur préférée. Il a raconté que, sans réfléchir, elle a plongé sa bonne main dans le sac pour choisir un élastique vert. « Attend, lui a-t-il dit, essaie à nouveau, mais cette fois avec ta nouvelle main. »

Miranda a réussi à prendre un élastique du premier coup avec une prothèse classique à crochets contrôlée par un système de fils qui utilise les mouvements du corps, comme le haussement d’épaules, pour ouvrir et fermer le dispositif en forme de crochets.

« Sa mère a éclaté en sanglots et a pris sa fille dans ses bras. Ensemble, elles ont manifesté leur bonheur par de longues étreintes, des sourires et des larmes, a décrit M. Moor. Ce fut une bénédiction d’être témoin d’une telle transformation de vie. »

Étant donné la réussite de son équipe multidisciplinaire, M. Moor s’est porté volontaire pour diriger, tous les deux mois au Mexique, des voyages missionnaires étudiants axés sur la réadaptation.

« Nous pouvons accomplir tellement de choses en un seul petit week-end de service international. »

Ces voyages missionnaires sont organisés par le Students for International Mission Service (SIMS), qui fait partie du Global Health Institute du département de santé de l’Université de Loma Linda.

De Dona Jayne Potts, Nouvelles du département de santé de l’Université de Loma Linda
Source www.interamerica.org/fr/2019/06/de-la-peinture-aux-protheses/
La 
version originale de cet article a été présentée sur le site d’évangélisation du département de santé de l’Université de Loma Linda.

Traduction : Marie-Michèle Robitaille

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