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« C’EST MAINTENANT QUE VOUS AVEZ BESOIN DE DIEU »

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J’ ai commencé à boire après mon mariage à l’âge de 20 ans, et ensuite j’ai commencé à fumer. Bientôt je suis devenu alcoolique et fumeur invétéré. J’aimais faire la fête.

Mon épouse a été baptisée après avoir assisté à une campagne d’évangélisation tenue par un pasteur du nom de Richard Perez dans une église Adventiste du Septième Jour près de chez moi dans l’état de Tabasco au Mexique. Mais j’ai refusé d’être baptisé. Deux fois.

« Je dois vous avertir, » a dit le médecin de l’Hôpital Adventiste du Sud-est à Ezequiel Perez Gongora (sur la photo). « Seul un miracle peut vous sauver. » Image d’Andrew McChesney/Adventist Mission

Mon style de vie a fait payer un prix à mon corps après 13 ans, et j’ai commencé à ressentir d’importantes douleurs au dos. Je suis allé consulter les services médicaux locaux, et ils m’ont donné des médicaments qui n’ont pas fait d’effet. Le lendemain, je me suis rendu à l’Hôpital Adventiste du Sud-est. Les médecins m’ont fait réaliser une batterie de radios, de tests sanguins et d’autres examens, mais ils n’ont rien trouvé comme problème.

Ma douleur au dos a empiré. Et j’ai commencé à avoir de la fièvre. Après quatre jours passés au lit, j’ai reçu la visite de l’aumônier de l’hôpital. Il s’agissait de pasteur Richard Perez. Il m’a immédiatement reconnu et m’a salué en m’appelant par mon nom.

« C’est maintenant que vous avez besoin de Dieu, » m’a t-il dit. Il a pris sa guitare et a interprété deux chants. Après quoi, il m’a lu la Bible. A ce moment, j’ai réalisé que Dieu m’aimait vraiment.

Avant de partir, le pasteur a demandé aux infirmières de faire le culte avec moi le sabbat, ce qu’elles ont fait.Je ne me sentais vraiment pas bien. La douleur était intense, et ma température demeurait élevée.Le septième jour, le médecin est venu dans ma chambre et l’inquiétude pouvait se lire sur son visage. Il m’a dit qu’il nous fallait avoir une conversation en privé. J’ai demandé à ma femme de quitter la chambre.« Vous avez tous les symptômes du SIDA, » a dit le docteur. « Pour confirmer cela, je ferai un test. »Après le test, le docteur est parti et mon épouse est revenue. Elle m’a demandé ce qui se passait. Je ne pouvais pas lui répondre. Je n’étais pas sûr moi même. Je savais que j’avais vécu une vie de débauche et c’était peut être la raison expliquant ma maladie.Je me suis alors souvenu des paroles du pasteur. Il avait dit : « C’est maintenant que vous avez besoin de Dieu. »

J’ai demandé à ma femme de sortir de la chambre parce que je voulais prier. J’ai prié et j’ai pleuré. J’ai demandé à Dieu une autre chance, et je lui demandé de faire en sorte que je n’ai pas le SIDA.Après un moment, le médecin est revenu dans la chambre.« J’ai une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle, » a-t-il dit. « La bonne nouvelle c’est que vous n’avez pas le SIDA. La mauvaise nouvelle c’est que je ne sais pas ce dont vous souffrez. » Un autre test médical a révélé que je souffrais d’un épanchement pleural, la présence de fluide dans la cavité pleurale, entre les feuillets de la plèvre. Le médecin a inséré des tubes pour drainer le fluide et a dit que je pourrais rentrer à la maison après cinq jours.

Mais après les cinq jours, je me sentais aussi mal qu’auparavant, et un test réalisé par la suite a permis de déceler une tumeur. « Je dois vous avertir, » a dit le médecin. « Seul un miracle peut vous sauver. » Une opération chirurgicale en urgence a été programmée pour le lendemain. J’ai prié à nouveau. J’ai plaidé avec Dieu de me donner une chance de racheter ma vie gâchée.

On m’a laissé dans la salle d’opération et l’anesthésiste est entré. J’ai prié : « Si tu permets que je vive, je me ferai baptiser et je te donnerai ma vie. » L’opération a duré six heures. Lorsque je le suis réveillé, j’étais de retour dans ma chambre. Mon épouse et mes filles attendaient de pouvoir me parler. J’étais convaincu que Dieu m’avait donné une nouvelle chance.

Après 21 jours, j’ai finalement quitté l’hôpital. Trois semaines plus tard, l’église a organisé une autre campagne d’évangélisation, et j’ai été baptisé. Maintenant je travaille comme gardien et je sers en tant que premier diacre de l’église. Dieu soit loué pour les secondes chances ! J’ai maintenant 34 ans, et je servirai Dieu pendant le reste de ma vie.

Ezequiel Perez Gongora, tel que relaté à Andrew McChesney, Adventist Mission

Traduction: Patrick Luciathe

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Adventiste Magazine

La revue officielle de la Fédération des Églises Adventistes du Septième jour de la Suisse romande et du Tessin.

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