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ALORS QUE LE MONDE MEURT

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Que nous faut-il de plus pour attirer notre attention ? 

 « Nous devons nous mettre à genoux devant le Seigneur, reconnaître nos péchés et nos manquements sans pointer le doigt sur les autres, mais plutôt sur nous-mêmes … nous devons implorer le Seul qui peut guérir notre pays. »

Les mots de la phrase ci-dessus peuvent nous induire en erreur sur son auteur.

Ce ne sont pas les paroles d’un pasteur adventiste lors d’une campagne spirituelle. Ni l’expression d’un évangéliste durant une croisade évangélique. C’est, au contraire, une phrase de Michael L. Brown, invité par la radio nationale des USA, « La ligne de feu », lorsqu’il a commenté les événements catastrophiques des derniers mois. Il a été cité le 4 octobre, dans l’édition d’USA Today, par Rick Hampson.

 

Échos de la Bible

Pour les chrétiens, et spécifiquement pour les Adventistes, les remarques comme celles de Brown sonnent très familières.

D’un côté, sa phrase fait écho aux différents récits de la Bible où le Seigneur appelle son peuple à « testuvah » – se repentir et revenir sur les anciens chemins droits et étroits : « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, – je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays » (2 Chroniques 7.14, voir aussi Zacharie 1.3 et Joël 2.12).

Comme le pharaon égyptien de l’Exode, nos bonnes résolutions et nos promesses sont de courtes durées, des moments fugitifs, des temps bénis lorsque nous laissons l’Esprit diriger les rênes de nos vies. Ce qui est d’une très haute importance, c’est que nous prenions sans cesse la décision consciente de revenir au Seigneur et recommencer de nouveau.

 

La connexion Adventiste

Pour les adventistes, l’appel général à revenir à Dieu est très familier, à au moins encore deux niveaux. D’abord, ceci est en plein accord avec les initiatives de « Réveil et Réforme » de l’église mondiale, qui appellent les membres à se rapprocher de Dieu et de sa Parole. Il appelle les membres à utiliser le présent pour se préparer à ce qui a été prophétisé et qui sera une période critique au niveau du climat dans l’histoire du monde. Beaucoup d’auteurs chrétiens, notamment adventistes, sont persuadés que seule l’intervention divine peut apporter une solution durable pour notre planète.

Puis, les membres conscients des temps de la fin sont un peu dérangés par ces appels à revenir à Dieu sans autre spécificité, sans plus d’explication. Ceux qui lisent les signes des temps comprennent que, sans reprendre tout à zéro, cet appel pour une nouvelle fidélité à la Parole de Dieu s’arrêtera lorsque les hommes seront poussés à s’éloigner de Dieu au lieu de s’en approcher.

Connaissant les prophéties bibliques, ils anticipent le temps où s’établira une puissance restrictive comme le monde n’en a jamais vu. Cette puissance ne représentera pas Dieu mais Son vieil adversaire, qui utilisera l’appel « reviens au Seigneur » comme un outil d’oppression et de persécution contre ceux qui ne veulent pas accepter ce qui n’est pas écrit spécifiquement dans la Bible.

 

Ce que les Adventistes peuvent faire

Alors qu’historiquement, les Adventistes ont excellé dans la dénonciation de ces machinations, quelques-uns peuvent encore manquer d’une approche proactive face à cet idéal du « Testuvah ». En effet, la préparation pour les évènements à venir implique aussi préparer les autres, en « étant toujours prêts à vous défendre devant quiconque vous demande une raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3.15). Entre autres, partager son espérance veut dire nous laisser uniquement remplir par des paroles venant de l’Esprit lorsque nous faisons face à des questions de la part de non-croyants et amis.

Face aux désastres, menaces nucléaires, fusillades, la prochaine fois qu’on vous demandera « combien d’horreurs devrons-nous supporter » ou « qu’est-ce qui va venir après ? » – idée que l’on retrouve à la une des journaux comme USA Today – nous ferions bien de saisir l’opportunité de partager non pas la peur mais l’espérance.

Nous avons l’espérance du retour de notre Seigneur, non pas par la force humaine mais en adhérant à la vérité révélée dans Sa Parole. Nous avons l’espérance de savoir que ce qui est devant nous n’est pas fait par des hommes, mais que c’est l’alliance éternelle qui s’accomplit. Et il n’y a pas de temps à perdre car, comme Brown l’a si bien dit, « Que nous faut-il de plus pour attirer notre attention ? ».

 

De Marcos Paseggi, correpondant Adventist Review
Source http://www.adventistreview.org/church-news/story5521-as-the-world-lays-dying

Traduit par Corine Claus

 

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